Chapitre 37.1

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Hello ! Comment allez-vous ?? 🥰 Après une semaine de pause pour mon cerveau, voici la suite ! ☺️

Je corrige et peaufine au max, avant de publier chaque partie, n'hésitez pas à relever les fautes/coquilles 🫶🏻

Bonne lecture, coeurs sur vous ! 💜

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PDV Léo


- Joyeux anniversaire, Pasquier !

J'applaudis en même temps que le groupe chante pour moi et ferme les yeux devant la petite tarte aux fraises qui trône sur la table. Mon vœu est le même, chaque année depuis quatre ans. Et il ne me reste plus que douze mois avant d'espérer le voir se réaliser.

Tant d'années sans nouvelles... Puis-je encore croire que mon grand amour ne m'a pas oublié ? J'ignore même s'il est déjà sorti, ou s'il s'est fourré dans un nouveau bourbier. Cet idiot serait bien capable d'avoir rallongé sa peine.

- Trente-et-un ans, gamin, ça mériterait un shot de vodka.

- Cesse donc de le corrompre, imbécile ! proteste Marlock. Espèce de Russe alcoolique.

- Ah, ça y est ! On repart là-dessus ?!

- Messieurs, c'est mon anniversaire, un peu de calme, non ? leur fais-je avec un clin d'œil.

Ils croisent les bras avec un air boudeur. Je découpe en plusieurs parts ma petite tarte afin d'en faire profiter les détenus que j'affectionne, même si cela ne nous laisse qu'une ou deux bouchées à chacun.

Je tends une assiette à mon duo de ronchons préférés et déguste mon bout de pâtisserie comme si je goûtais à un bout de ciel. Mon Dieu, c'est délicieux... A ma sortie, je dégusterais ma nourriture d'une nouvelle manière. Merci à la cuisine de m'avoir offert cette extase culinaire !

Je remercie mes camarades pour l'ambiance festive ainsi que la surveillante qui m'a fourni le gâteau, et file au parloir afin d'attendre ma visiteuse du jour, la responsable du groupe de soutien de New-York.

La salle, sans vitres ni barrières physiques entre les visiteurs et les détenus, est presque remplie, toutes les tables sont déjà prises. Je pense que je vais devoir patienter pour...

Je m'arrête en plein milieu, figé sur place, les yeux rivés sur l'homme qui se trouve devant moi. Un sourire illumine son visage.

- Léo...

Je porte mes mains à ma bouche, les larmes en travers de la gorge. Par pitié, dites-moi que je ne suis pas en train de rêver ! Il n'attend pas que je reprenne mes esprits et me rejoint à pas lents, le temps que je constate par moi-même qu'il est bel et bien celui que j'attends depuis quatre longues années.

- Bébé...

Le rêve prend vie à ce mot. Je m'élance vers lui et me jette à son cou avant de fondre en larmes.

- Tu es là ! Tu es vraiment là !

- Comme promis.

Son odeur m'embaume et me drape dans un cocon d'amour merveilleux. Je suis au paradis. Ses bras se referment autour de moi et sa chaleur m'imprègne. Mon bonheur est indescriptible. J'avais beau y croire, je n'imaginais pas que ce moment arriverait un jour...

Je prends son visage entre mes mains pour palper ses joues piquantes et l'examiner sous tous les traits.

- Pince-moi, je veux être sûr que c'est réel.

De roses et d'acier (MxM)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant