-Tu sais Sebas, je ne suis pas seulement ta nouvelle associée, je suis avant tout ton amie! Donc si jamais un jour t'auras besoin de quoique ce soit, fais moi signe...- Je sais Renata, je sais ...
- Hier soir j'étais en boîte avec Sao et Derreck ce n'était pas terrible ça m'a dégonflé un peu ! Tu devrais toi aussi essayer... je te jure c'est comme une drogue.
Je souris
- Je suis marié Renata !
- Et Alors cela ne signifie pas que tu ne dois plus t'amuser! Seba tu as 25 ans ! Donc c'est l'âge ou tout le monde est sensé être épanoui et heureux de goûter aux délices de la vie aux plaisir charnel !! En plus depuis quand toi Sebastian Rodriguez tu suivait les regles?
Je rigolai doucement
- Je sais je sais ! Je n'ai simplement pas le cœur à ça ....
Elle soupira
- Ahh Seba.....
Elle était là assise, plus radieuse que jamais, prête à signé quelques documents fournis par l'avocat général de l'entreprise. Elle me sourit puis imposa sa signature au bas de la page..
- Bon faut que je file, j'ai d'autres réunions. Me dis-t-elle
- Super.
- On pourrait déjeuner ensemble tout à l'heure ? Enfin si ton agenda n'est pas chargé !
Je déclinai gentiment son invitation.
- Non non, Mo m'attend à la maison pour un barbecue chez les Starck! J'aurais dû être déjà parti ce sera pour une prochaine fois!
Elle haussa légèrement les épaules, s'empara de son sac à main puis declara.
- Bon ce sera sans doute pour une prochaine fois. Rappelle toi que tu me dois un déjeuner!
- T'inquiètes ! C'est moi qui invite.
Elle sourit puis repoussa les portes de mon bureau. Tout de suite, je pris mon portable en regardant l'heure. L'aiguille de ma montre indiquait déjà 8 heures du matin, j'avais donc deux heures d'avance le temps que je me change et que je passe chercher Moana à sa Galerie d'art.
Depuis une semaine, notre relation évoluait lentement. Elle était distante et placide, l'humilité et la bonté dont elle avait fait preuve; s'était éteinte le lendemain de son anniversaire malgré qu'on avait passé une nuit où nous nous étions donnés l'un a l'autre.
Je n'avais toujours pas le contrôle de la situation. J'abreuvais ma patience, grâce à mon amour pour elle bien qu'il m'arrive d'avoir parfois l'envie de vouloir lâcher le frein. Je ne peux pas accorder la victoire à un foutu dieu du panthéon vaudou. À present, mes nuits de sommeil s'échangeaient souvent contre des heures de cogites en ayant les yeux plissés comme si je sortais de la pénombre. Je ne pouvais m'en empêcher d'y penser, d'ailleurs en ce moment, il n'y avait que ça qui me trottait dans la tête.Je fis tourner les roues de ma carrosserie vers mon domicile puis me garai sur le trottoir. En une fraction de seconde je toquai mes vêtements contre une tenue plus décontractée, Hais qui m'attendais impatiemment dans son bermuda crème et son petit t-shirt Lacoste bleue marin. Je lui fis monter ma Toyota puis dirigeai le volant vers son lieu de travail.
Elle m'accueillit froidement, le regard impassible et répondit sèchement à ma question, j'avoue que je ne comprenais plus rien :
- Tu es prête? lui demandai-je
- ....
- Tu sais si t'es débordée on n'est pas obligé d'aller à ce barbecue !
Elle me fixa l'air hautain, mis de l'ordre dans quelques documents, s'empara de son sac puis sortit sans dire mot. Elle lança a peine un "au revoir" aux employés puis se rendit dans la voiture, salua Haïs puis appuya sa tête contre la vitre de la voiture en soupirant, préoccupé je l'interrogeai :