Je dédie ce chapitre à toute celles qui d'une manière ou d'une autre ont été critiqué à l'école ou ailleurs à cause de leur physique et que cela ait causer un complexe nullement nécessaire.
Petite ou grosse, haute ou courte ....
La petite créole ,Naomie en média...
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Reunies autour de quelques arbres, les filles n'arrêtaient pas de discuter d'Haïs en particulier Sacha. Elle qui était si timide et réservée vis à vis des garçons, ne faisait que se vanter de la manière dont Haïs et elles avaient échanger leur numéro de tel. Un peu exaspérée et voulant la mettre sur ses gardes, j'interrompis sa narration.
- À ta place, je ne me ferai pas trop d'idée avec lui, Le Haïs qui au début venait chercher sa petite sœur n'est plus le même ! Tu vois bien qu'il ne fait que dresser une liste de conquêtes. Fais Gaffe !
Elle me cupa, en me dévisageant.
- Qu'est-ce-que t'en sais ?
- Sacha je te préviens, fais gaffe avec lui !
- Oh je t'en pries Callie ferme là juste deux secondes ! Dis plutôt que t'es jalouse qu'il ne t'aie pas choisit toi, toi la " best friend forever".
Une autre fille dénommé Chloé répandit son venin...et elles s'y mirent toutes !
- Pfff ! Pourquoi Haïs devrait choisir Callie ? Elle n'est pas nous. T'as pas de fesses, t'es trop maigrichonne et en plus d'après ce qu'on dit lui et toi vous ne vous parlez même plus.
- Elle a de beaux cheveux, mais sa tête est trop grosse pour ça. Continua l'une de ces maquerelles
-Le pire tu adore porter des pantalons et des shorts ! Au moins fais des squats... Argumenta une autre
- Des squats ne seront pas assez suffisant ! Il faudrait qu'elle se fasse une belle chirurgie, il va falloir plus que des squats si tu veux les raffermir chérie... T'as pas remarqué toutes les filles choisies par Haïs ont des rondeurs ? Elles ne sont pas ni grosses ni minces. Ajouta Normani.
- Au moins Lya même si elle est mince, elle est jolie, genre elle se fond dans le cosmos. Pas étonnant qu'elle tu n'aies pas eu de mecs.
Je restai silencieuse, paisible. Sacha poursuivit fièrement :
- Franchement Callie ! Comment se fait-il que tu ne te focalises pas sur cet énorme problème de fessiers que t'en a ? Au lieu d'être jalouse de mon petit ami boots toi le corps. Le pire avec elle, elle n'aime rien de ce qui fait "hit" ...t'es nulle genre vieux jeux...
<<En ce qui concerne les squats, tout ce qui monte redescends...ç'est si difficile pour certaines haïtiennes de comprendre qu'une fille n'en raffole pas de grosses fesses! Pas parce qu'elle n'en a pas ...parce que tout simplement elle n'aime pas. De même qu'elle a le droit de ne pas tout le temps vouloir suivre le troupeau...De ne pas aimer tout ce que les autres pensent qu'il est impératif de connaître. Ça s'appelle la liberte de penser et d'agir. De même cette danse-là qui ravage de partout, moi je n'aime pas donc je le ferai pas! On n'est pas obligé d'aimer tout ce qui est en vogue juste pour plaire aux autres, ma difference n'est pas un défaut, si je vous gêne bah c'est la même, ce n'est pas dans le regard des autres que je veux me sentir exister, ce n'est pas en me créant un personnage que je serai fiere de qui je suis >> Ça c'est ce que j'aurais voulu répondre mais les mots me manquaient. Parce que sur un point, elles n'avaient pas tort...je ne plaisais pas à Haïs.
Je déglutis péniblement ma salive comme à chaque fois que j'étais victime de ce genre d'atrocités sur mon physique ! Certaines fois je réagissais avec mes piques létales mais cette fois je ne pouvais pas..je n'avais tout simplement plus la capacité de faire ressortir mes cordes vocales ;Lefa dans un de ses morceaux, évoque l'homme et ses démons ! J'en était consciente mais certaines fois, je ne peux m'empêcher d'être blessée par les autres...D'ailleurs il le redit encore dans un autre tube: <<petite ou grande, la bouche est dangereuse et tout le monde en à une ! Par contre ce qui nous divise ce sont les gens car eux ils peuvent être très méchant >> et oui sans se soucier du mal qu'ils font autour d'eux.
Malgré que je me sois toujours adoré tel que je suis, Ça arrive que les provocations de certaines me laminent le moral surtout lorsque leurs dires se confirment ! En effet, en ce vendredi après-midi, lorsqu'Haïs traversa le seuil de l'école. Malgré que ses yeux étaient rivés dans les miens, il ne daigna pas de me saluer. Finalement, j'en avais tout simplement ma claque de tout ça... Il fallait que je prenne une décision radicale ; et des demain je le ferai.
Haïs
Vendredi...
La même routine, je me réveillai avec cette vulgaire impression de partager mon corps en deux! Après cette violente seance de baise, j'avais saisi le mécanisme. Un demon vivait en moi, et s'abreuvait de chaque énergie que dégageait mes partenaires. Mon corps ne servait qu'à ma depravation vers l'abîme. J'étais prisonnier de son regard et de son touché ; moi j'étais encore trop faible pour lutter face à ça. Ce matin encore, je ne calculai même pas la petite servante malgré ses furtifs coup d'oeil.j'avais le regard rivé dans le vide sans aucune émotion. En ce vendredi, le petit Haïs s'était réfugié dans un coin de son corps. Mes actions ne s'accordaient pas avec moi ! Allais-je laisser mon veritable père me guider vers ça ? Allais-je vraiment le faire ?
Ma montre indiquait vingt-deux heure pm. J'entendis mes parents qui suppliaient presqu"à Naomie de rester cette nuit, vu à l'heure tardive qu'elle avait terminé son boulot. Elle acquiesça finalement et maman l'indiqua le chemin vers les appartements des employés situés non loin du jardin botanique que maman prenait soin 24 heures sur 24.
Minuit...
J'entendais des voix, des tambours. Même dans mes rêves je baisais des filles qui m'étaient totalement inconnues! À mon réveil brusque une énorme érection m'empêchait de me rendormir convenablement. À ce stade, je n'avais pas d'autre choix. Je me laissai guider vers cette foutue chambre restée par chance à demi ouverte..je l'entendis envoyer vocale...
- Pitit janw wem diw lan....pitit gason moun sa yo pa senp ! Mwen annik wel tout chevem drese. Li gon bagay sou li kan mèm ...li gon djab sou li paske li gon bagay sou li ki atirem...m paka pa reziste non. [ Ma chère comme je te l'ai dit le fils de ces gens n'est pas normal, il a quelque chose de louche en lui, dès que je le vois mes cheveux tressaillissent, il doit être endiablés quand meme, je n'arrive pas a lui resister !]
Elle sursauta lorsqu'elle me vit à l'embrassure de la porte. Rapidement elle déposa son portable. Sa voix tremblait...
- Mwen ka edew Mr.Rodriguez ? [ Je peux vous aidez mr Rodriguez]
-...
Je m'avançai vers elle alors qu'elle était vêtue uniquement d'une vielle nuisette qui ne l'aidait pas vraiment .. Je l'attirai vers moi
- Mr..mr Ro..dri...wap fè yo voyem ale nan travay lan wi ! [ Mr rodriguez vous allez me faire renvoyer]
Sans lui répondre, sans être maître de mes actions et encore moins de mes excitations...
Je la pénétrai sans préliminaire. Violents va et vient... gémissements de salope étouffés... éjaculation de partout... orgies...sodomisation... fesses pétrifiées. En une nuit toutes les perversions sexuelles furent pratiquées. Ce soir-là, encore une fois... le fils d'Agwe était bien dans son élément, il était bien de retour...! Ce soir-là, le fils de Sebastian Rodriguez était totalement en train de disparaître. Merci maman.
