Avant ou maintenant ? (Tome 3)

22.2

Je souris également, excitée de ce qui va me faire. Mes mains se faufilent dans ses cheveux propres. Mon dieu, qu'ils sont doux. Et les siennes sont sur mes hanches. Après un petit duel de regard coquin, ses lèvres s'écrasent sur les miennes. Seigneur, toute cette émotion me fait déjà mouiller. Mon corps ne résiste pas à ses caresses ou baisers. Notre baiser s'accentue et devient plus intense en enfonçant sa langue dans ma bouche. Il fait chaud d'un coup. La température de cette forêt de Los Angeles va augmenter en cette nuit d'avril. Il bombarde mon cou de léchouilles, de bisous ou de suçons. Comme si tu n'en n'avais pas assez. Il a conscience que je n'aime pas ça alors il me suçote seulement pour ne pas laisser de marque violette. Mes mains quittent ses mèches brunes. Dommage que son blond soit parti. Si je me rappelle bien, j'adorais. Cela éclaircissait son visage si ténébreux. Je libère Petit Cameron de son jean et de son boxer. En effectuant des mouvements manuels, il masse mes seins sur le tissu. Sa bite est dure comme du fer. Putain, comment fait-il ? J'interromps notre baiser passionnel.

- Tu te dopes ou quoi ?

Il fronce les sourcils. Je lâche Petit Cameron qui frôle mon pubis contre ma culotte. Dieu merci, je mets souvent des robes. C'est moins embêtant qu'un jean.

- Comment ça ?

- Tu prends des cachets pour bander autant ?

- Ça ne va pas ou quoi ? Je me suis déjà assez drogué, murmure-t-il dans mon cou.

- Ça aurait pu, je dis après un gémissement.

C'est normal que je me pose des questions. Monsieur peut faire plusieurs fois dans la journée sans être fatigué pour autant. Je sais qu'il est jeune mais c'est impressionnant comme à chaque fois ça peut durer si longtemps.

- Tourne-toi, m'ordonne-t-il.

Avec plaisir, monsieur Dallas. Cameron me penche en avant, contre le capot. Je mets les mains dans mon dos. Il se baisse en descendant ma culotte en dentelle jusqu'à mes chevilles. Je suis tout émoustillée. Un de ses pieds m'écarte les jambes. Il introduit un doigt en moi. Je glousse fort. Oh mon dieu. J'entends mon sex friend ricaner.

- La peur t'as fait mouiller ?

- Tais-toi, je parviens à prononcer.

C'est tellement bon que c'en est douloureux. Petit Cameron ne tarde pas à s'enfoncer dans ma fente. Doux Jésus. Cette position est splendide. Splendide comme sa queue qui me comble à chaque seconde. Ses mains sont toujours sur mes hanches.

- Tes cheveux me manquent pour cette position, Angel.

- Je sais, je souris alors qu'il ne me voit pas.

Nous sommes deux adultes, accros au sexe, complètement dingues par nos fantasmes, en train de baiser sur le capot de ma voiture. On peut dire que nous la baptisons. Ces coups de reins sont lents et profonds. Mon dieu, s'il pouvait arrêter de faire ceci.

- Accélère, Cameron.

- Oh, gémit-il. Pas maintenant.

Et merde. Quand va-t-il cesser de me tourmenter de plaisir ? Je suis sur le point d'éclater. Mes gémissements résonnent de plus en plus. Il retire une de ses mains de mes hanches pour me titiller le clitoris.