Avant ou maintenant ? (Tome 3)

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Cameron

Deux jours s'enchaînent autour de cette grande et belle ville de New York. Nous sommes la veille du 31 décembre. Je suis excité de tourner une nouvelle page. Au revoir 2016 et bonjour 2017 ! J'ai plusieurs résolutions que je partage avec Angela. Cette année a été superbe. C'est l'une de mes préférées. En espérant que la future sera de même. Il est 6h du matin et ma sex friend fait son troisième cauchemar de la nuit. Elle n'a pas dormi, comme moi. Pourtant, après c'est deux grandes journées on devrait être achevés. Or, c'est l'inverse. Ma brune se réveille d'un coup. Je la prends dans mes bras.

- Hé... Je suis là, Angel.

Elle sanglote. Je ne sais de quoi elle rêve. Ce que je veux, pour l'instant, c'est qu'elle dorme. Et il n'y a aucun somnifère dans cet appartement, ni pour moi. Vous avez une solution ? J'aimerais bien qu'on s'assomme oui. Comme ça on dormirait.

- J'ai... J'ai... J'ai vu...

Son corps nu tremblote contre moi. Il faut qu'elle se calme. Je caresse ses cheveux.

- Chut, je lui murmure.

Ma main descend sur sa joue bizarrement chaude. Je la passe sur son front pour vérifier sa température. Elle n'est pas chaude mais brûlante ! Mon dieu, Angela a au moins 40 de fièvre ! A-t-elle chopé la crève ? Putain, je n'ai aucun médicament. À noter pour le prochain voyage : trousse à pharmacie. Je vous l'avais dit, un mec ne pense à rien. Même pas à l'essentiel. Je relève sa tête avec mes doigts qu'elle vient de baisser. Ses yeux sont fermés. Non, non, non. Pas ça, pas ici, pas maintenant.

- Angel, reste avec moi, ok ?

En essayant de la réveiller, je tapote sa joue mais rien n'y fait.

- Je ne me sens pas bien, réussit-elle à dire.

Je l'avais bien remarqué. Elle me fait une crise. Ça faisait bien longtemps. Je la couche doucement.

- Ne bouge pas et respire calmement, lui dis-je en lui embrassant son front bouillant.

Nu, je m'extirpe des draps pour me rendre dans la salle de bain. J'attrape rapidement un gant de toilette dans un placard et le passe sous l'eau froide. Ensuite, je retourne auprès d'Angela. Ma main glisse dans le gant qui s'écrase sur son front, ses joues et son cou trempé.

- Calme-toi, je lui chuchote.

Angela inspire et expire très lentement.

- Ça fait du bien, marmonne-t-elle.

Je n'aime pas la voir dans ces états-là. Mais ça fait partie de notre vie.

- Tu gardes le gant sur ton visage ? Je vais te chercher à boire, je lui dis.

- Ok...

Je me dirige dans la cuisine pour remplir un verre d'eau fraîche depuis le frigo. De retour à la chambre, elle se redresse et je lui tends. À l'allure qu'elle le boit, elle était assoiffée. Je lui enlève des mains.

- Ne va pas si vite. Avale doucement, dis-je en le lui remettant.

Angela s'exécute à ma façon. J'aime quand elle m'obéit. Sa mine va mieux et sa chaleur se dissipe. On a frôlé le danger. Je repasse vite fait son gant sous l'eau et le lui pose sur le front pendant qu'elle se rallonge.

- Il faut que tu te reposes maintenant.

Je lui embrasse la joue puis m'endors contre elle. Cette fois, nous arrivons à s'endormir.