Partie 176 👑

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Salam Aleykûm 🌹

En vrai tant mieux si il vient pas. Je pourrais parler librement avec mon petit Faouzi. Ali se lève, il prend sa veste nous dis au revoir et se casse.

Sarah : Il est bizarre ton pote.
Faouzi : Laisse, il a des problèmes en ce moment. Bon Linouch t'es prête ?
Moi : Oui, bah je t'attends.
Faouzi : Oh la mauvaise foi !

Je dis au revoir à sa mère et à ma petite Sarah et on décolle. Sur le chemin, j'hésite à lui parler de ce qu'il s'est passé.

Faouzi : T'as l'air soucieuse.
Moi : Non pas du tout.
Faouzi : Dis !

C'est ça le problème avec moi, c'est que je suis vachement expressive. On voit tout à ma tête !

Moi : Je sais pas comment te le dire aussi.
Faouzi : Ça va, c'est moi, tu sais très bien que tu peux tout me dire !

J'hésite, je réfléchis à comment je peux lui dire sans que je passe pour une bouffonne.

Moi : Tout à l'heure, quand tu m'as fais des chatouilles
Faouzi : Et bah ?

Il regarde ailleurs.

Moi : Tu m'as regardé trop bizarre.
Faouzi : Comment ça ?
Moi : Laisse tomber.

J'ai pas envie de lui demander si il a réellement essayer de m'embrasser, parce que imaginez que je me trompe ? Je vais créer un malaise de fou.

Faouzi : Non dis !
Moi : Non laisse tomber, c'est nul.
Faouzi : Comme tu veux.

Bizarre qu'il n'insiste pas plus que ça. Mais bon, c'est mieux comme ça, parce que j'ai peur qu'après je casse un truc entre nous et qu'on soit distant. Et je tiens trop à son amitié pour la perdre pour une bêtise. On continue de marcher, il n'est pas super bavard sur la route.

Moi : Tu parles pas beaucoup. Ça va ?
Faouzi : Oui ça va t'inquiète.
Moi : T'es sur ?

Il me regarde et me sourit.

Faouzi : Oui je t'ai dis ça va.

Il ment très mal. Enfin bref, on arrive en bas de chez moi.

Moi : Merci de m'avoir raccompagné c'est gentil.
Faouzi : De rien. En même temps, c'est pas comme ci j'avais eu le choix.

C'est une blague ? En plus il sourit.

Moi : Excuse mais ni moi, ni Sarah t'avons mis le couteau sous la gorge.
Faouzi : Non mais c'est pas...

Je le coupe. Je sais qu'il a pas dis méchamment, mais déjà sur tout le long du trajet il a été bizarre, et là ça me soule.

Moi : Laisse tomber. Excuse moi de t'avoir dérangé. La prochaine fois j'appellerais mon frère.
Faouzi : Non mais Lina !
Moi : Bonne soirée.

Je m'en vais sans lui faire la bise ou quoi que ce soit. Je l'entend m'appeler avant que la porte de mon hall se ferme. Il m'a gonflé ! Je rentre chez moi.

Chronique de Lina - Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant