La Peur du Vide

Chapitre 100 - Intercalaires

A PARTE - (PETITE PARENTHESE ECRITE AU PRINTEMPS 2015)

Souvenez-vous...

Printemps 2014, sur nos écrans comme dans ma Fan Fiction...

L'agression de Rachel laisse Alice entre la vie et la mort, et Marquand en état de sidération, craignant de la perdre.

Je prends mon plus beau stylo-bille. Ou parfois un stylo-plume, ça dépend de mon humeur. J'aime bien la sensation de la mine sur le papier, toujours. C'est un Rendez-Vous qui ne me déçoit jamais, quelque soit mon humeur, quelque soit le lieu, sur un bureau ou dans un train, seule ou avec plein de bruit autour de moi, joyeuse ou même triste. Le matin avec un café, et le soir... Souvent avec autre chose qu'un café. Ecrire, faire des flèches pour changer les mots de place, rayer, noter des idées sur un ticket de parking, ou à l'arrière d'une note de service... Avancer et voir les idées s'imposer par elles-mêmes. Imaginer une suite et puis repartir sur un scénario totalement différent. Interroger ces héros qui ne sont pas les miens, mais qui le sont un peu devenu au fil du temps.

Depuis cent chapitres, pour être précise.

Cent chapitres où Alice et Marquand se perdent autour de leur impossible désir d'enfant, de leur «Peur du Vide ». Où Marquand se réfugie en Allemagne pour fuir ses Démons qui jusque là, l'avaient toujours rattrapé. Cent chapitres pour se retrouver, s'affronter, souvent dans la douleur et la peur, toujours avec passion.

Cent chapitres d'enquêtes, autour du harcèlement moral, des ramifications de l'idéologie néo-nazie, de la responsabilité juridique des personnes atteintes de troubles mentaux, du don et du trafic d'embryons humains.

Des personnages de la série qui suivent leur destin, qui tracent leur route et qui vivent leur vie. D'autres personnages de ma propre création, qui les accompagnent ou les mettent à mal.

De même que vous avez probablement détesté l'inquiétant Dr Adam Chahine, et l'entreprenante Léa Delcourt, accepter mon personnage de Julia n'a pas été facile pour beaucoup d'entre vous.

Quand j'ai créé ce personnage, je ne savais pas que la vie allait m'offrir, juste 3 ou 4 mois après, une adorable nièce qui porte ce prénom. J'aime bien les jolis hasards, et toi mon petit crapaud, mon bébé-Julia, je t'aime bien plus encore.

En tous cas, malgré les errances de Marquand, malgré vos désaccords parfois, vous êtes toujours là, depuis à présent vingt mois ; nous vivrons probablement la saison 14 (13 pour Ego) ensemble, et puis nous tremblerons, nous râlerons encore, avant de repartir -- au taquet- dans l'attente du printemps suivant.

Cette aventure écrite, partagée mardi après mardi, qui me pousse à avancer toujours plus, à oser toujours plus, m'aura fait passer du stade « d'écrivain en herbe », on va dire, à celui «d'écrivain en bourgeonnement ».

(Celles & ceux qui auront eu la pensée que je serai plutôt prête à être fauchée, franchement, c'est pas sympa !).

Je ne doute pas de votre fidélité pour suivre jusqu'au bout mon histoire, les personnages de la série et ceux de ma fiction.

Je ne doute pas non plus que la poursuite de cette aventure inattendue, suscitera en moi encore, de magnifiques moments de grâce, et aussi, probablement, des surprises moins agréables.

Il en est ainsi des passions, comme de la vraie vie.

Bien à vous,

LaureC.

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Jacques observait sa fille du coin de l'oeil.