.Nathann.
"Nunca deixe para amanhã o que você pode fazer hoje". Comme un ver musical, ce proverbe me trottait dans la tête. Elle me tint compagnie jusqu'à mon arrivée face à l'imposant immeuble vers lequel m'avait guidé le GPS de ma voiture. Le parking était un vaste espace en plein air, dont le sol était fait en adoquin. Je me révisai un peu dans le rétroviseur, saisis mon livre, et me dirigeai vers l'entrée qui était un grand portail vitré en "C". Une grande salle d'attente me reçut. En face une réceptionniste, à sa droite les portes métalliques d'un ascenseur. Je balançai entre le pour et le contres, puis penchai pour l'option B, m'y rendre moi-même sans demander. La décision prise, je marquai fermement mon premier pas, puis l'arrêtai. M'y rendre moi-même c'était une chose, connaitre son bureau en était une autre. Je me résolu à la première idée, qui faisait beaucoup plus appel à la raison. Je m'approchai du bureau et offris mon plus beau sourire à la standardiste, ce fut elle qui débuta la première :
- Bonjour Mr, carte d'identité et votre billet de correspondance s'il-vous-plaît !
Je lui souris, me grattai un peu derrière la nuque et jouai un instant avec le petit drapeau représentant la banderole nationale du pays.
- Euhmm, voce fala Portugues ? Articulai-je exprès.
Elle me fixa d'un air incompréhensible, et répliqua lentement :
- Could.. you ..speak ..english.. ?
Un air satisfait brilla dans mes yeux, elle était tombée dans le jeu. Je poursuis :
- Soraya ! Eu quero ver Soraya Pompé !
- English?... French ?... Créole ?...
- Eu poderia usar o Google, mas deixei meu celular no carro...
Elle continua à me fixer, les yeux plissés en cherchant à détecter mon language.
- Se quiser eu devolvo o procurado. Continuai-je malicieusement.
Elle me sourit sans rien comprendre, embarrassée, elle me fit un signe de son index afin que je patiente, et prit le téléphone fixe, j'acquiesçai de la tête.
- Madame Pompé, il y a un étranger qui souhaite vous joindre, je ne peux malheureusement comprendre son language, il semble s'exprimer en Italien .
- ...
- Très bien, tout de suite Madame.
Elle raccrocha, poussa sa chaise pivotante en arrière, ce qui laissait découvrir des paires de jambes moulées dans des bas de chairs bleu marine. Elle posa ses nudes sur le carrelage en marbre de couleur grise cristal pearl, son chignon austèrement redressé à la tête lui donnait un air sévère qui ne seyait pas avec la gentillesse que l'on détectait dans sa voix. D'un signe de la main, elle me fit signe de la suivre, je m'exécutai, elle me conduit vers l'ascenseur et m'enseigna le bouton du quatrième étage et me fit comprendre qu'il fallait me diriger vers la deuxième porte en me montrant le chiffre deux à l'aide de ses doigts. J'acquiesçai à nouveau de la tête signe que j'avais compris. Les portes métalliques se refermèrent lourdement puis s'ouvrirent en moins de cinq minutes. Comme indiqué, je conduis les semelles de mes Tommy Hilfiger vers la direction spécifiée quelques minutes plus tôt par la jeune Antillaise. La deuxième porte était une grande cloison dont les sigles S.M y figuraient sur chacune d'elles. Mon index se posa sur la sonnette automatique ce qui procéda à l'ouverture des portes qui me donna accès à une large salle reposant dans un vintage particulièrement cosy. Contrairement à la salle d'attente et au vestibule, le sol portait une robe noire mosaïque. Un petit salon était dressé fièrement et se positionnait face à un bureau situé, à quelques mètres de celle-ci. Je pris place sur l'une des causeuses en balayant des yeux l'architecture des lieux. Ses pas résonnèrent depuis une autre pièce dissimulée derrière le salon. La fermeture d'une porte coulissante se fit entendre, je me retournai, elle s'arrêta nettement les iris surpris de ma présence.

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.Antrav.
Любовные романыSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....