.70.

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.Soraya.

Ensuite, après un baiser aussi vertigineux, j'avais décidé de prendre une douche afin de diminuer tout ce gonflement d'endorphine et d'ocytocine. J'étais heureuse de respirer d'autre bouffée d'air, heureuse d'être près de Nathann, heureuse d'être ici sur les terres chaudes brésiliennes. Il fallait me désaltérer afin d'épancher ma soif de ce tourbillon d'émotions. J'avais fredonné let's pretend en appréciant la douceur de l'eau me caresser la peau. Je vivais un rêve.
Quelques trotteuses plus tard, lorsque, je sortis de la jolie salle de douche, je fis glisser la porte de la cabine de verre, puis me munis des vêtements que j'avais sortie de ma valise. Un short en jeans bleu marin et un joli crop vert bouteille. Une fois habillée et parfumée, je retournai dans la chambre, et le trouvai endormi. Sur la pointe des pieds à pas discret, je montai sur le lit, m'accomodai sur son bras, et me blottis contre lui. Je me vidai l'esprit, écartai les assombrissements de mes pensées et m'endormis paisiblement.

1:00 Am...

J'ouvris les yeux et baillai légèrement. Je vérifiai l'heure, il était une heure du matin. À côté de moi, Nathann n'y était pas. Je me levai, me frottai légèrement les yeux et descendit du lit. Je sortis de la zone privée, traversai le couloir dont tout une collection de caméra vintage était posé, puis guidai mes pas jusqu'au grand salon...

- Nathann..?

J'entendis des froissement de sachets et de fermeture de buffets depuis sa cuisine . Je m'y aventurai et le trouvait comme un fou, à ouvrir et fermer des buffets du haut. Il m'aperçu et arrêta un instant ses recherches.

- Je ne voulais pas te réveiller. Dit-il

- Non, je...je me suis réveillée toute seule...

Il soupira.

- Ay caramba j'ai une faim de loup! Tu n'as pas faim toi?

- Oui, je l'avoue. Mais juste un peu.

- Que idiota eu sou. [ Quel idiot que je fais]

Je compris le mot idiot.

- Qui moi? Demandai-je

- Non,non,non! C'est que mes buffets sont vides! Minha geladeira aussi. Un peu con de ne pas avoir pensé à faire des courses et le pire, il est Uma hora da manhã. Je suis le pire hôte qui soit.

Je ris .

- Mais non. Je suis sûre que tu dois avoir des ships et du chocolat ou de la sauce épicés gardé quelque part! Les jeunes hommes célibataires ont souvent des solutions rapides, d'après ce que j'ai vu dans les films.

Il agrandit son regard comme si je venais de lui faire une grande révélation...

- Mas isso é verdade! [Mais c'est vrai ça ] Je n'ai pas regarder dans le buffet du bas.

Il ouvrit le garde-manger du bas, qu'il avait apparemment négligé d'ouvrir, et sortit deux géants sachets de Lays qu'il étala dans d'élégant bol japonais en forme de bateau Ivoire. Il rouvrit le réfrigérateur et sortit de la sauce épicée en le remuant.

- Sorte!  há cervejas! S'exclama-t-il en sortant une petite caisse de quatre cannettes de bières, signés Eisenbahn Weizenbier . Tu en consommes de la bière ? Ça te pose pas de problèmes ?

- Ça ira.

Il vint me rejoindre et nous nous installâmes sur le beau tapis du salon, en nous appuyant sur le rebord du sofa. Il me servit d'abord, puis saisit à son tour la sauce qu'il étala dessus.

- Ce soir j'avais voulu t'emmener danser !

- Vraiment?

Il acquiesca en buvant quelques gorgées de bière.

.Antrav.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant