.98.

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.Soraya.

- Bonsoir Soraya...

Je me figeai, en essayant d'éliminer les souvenirs boomerang de ma soirée mielleuse...

- Bonsoir Rafaël.

- Ou étais-tu?

- Chez ...Chez Deborah. Je ...je ...J'avais supplié à Deborah de ne rien te dire; j'avais besoin de réfléchir Rafaël ! Ok.

Sur ce, avant qu'il ne réponde, je grimpai rapidement les marches et me rendis dans la chambre en expirant. Cette soirée avait été féerique, il m'avait chantonner tellement de belles choses ce matin au petit déjeuner, que j'ai eu des étincelles, des étoiles plein les yeux, et avant que je parte, il m'avait tenue la taille et m'avait aspiré le cou et la naissance de ma poitrine, non...je n'avais pas eu envie de l'en empêcher....

- Je voudrais construire une vida com você sim...

- Je suis mariée Nathann, tu ne voudra peut-être plus m'attendre et...

- Mais non je vais pas m'enfuir et si tu as besoin que je le chante, je le redirais encore! Je veux te voir sourire juste avant que tu t'endormes dans mes bras, et je pourrai te cafuné ! J'adore laisser mes doigts se fondre dans tes boucles d'ébènes ....

J'avais ri, puis tristement baissé les yeux...

- J'ai tellement de cicatrices Nathann...Tu l'as vue toi-même, j'ai même l'air d'une folle parfois lorsqu'elles surgissent ! Avais-je dit en entourant mon mug rempli de chocolat noir autour de mes doigts.

- Personnellement, je trouve très belles tes cicatrices, elles te rendent encore plus originale. Aies confiance en moi, dis-moi tout ce que j'ignore et je trouverai les mots qu'il faut pour les apaiser...

J'avais rit timidement, il m'avait soulevé le visage...

- J'aimerais réellement tout connaître de toi, ce qui t'as blessé, tué, terrifié, terrorisé, ce que tu ne veux pas qu'on voit. Totalement, tout ce que je pourrai lire en me noyant dans tes iris, donnes moi accès..

- Et pourquoi ?

- Parce que com você,  c'est muito plezi ! E você, êtrebel madanm !! Ma Xodó, ma sweetheart . Avait-il dit en m'embrassant...

- Lealmente? Avais-je répondu en riant

Il avait ri de mon accent encore...

- Sim...Beautiful bel madanm

Ces mots m'avaient si profondément touché, que j'étais à deux doigts de l'annoncer pour ma grossesse ! Mais Franky était apparut, et il fallait qu'il se rende pour sa physiothérapie et moi j'étais restée cuisiner, ranger le lit  et à son retour, nous avions réalisé ses quelques exercices depuis ce fameux appareil, les massages omis de hier soir. Je souris rêveuse....
Puis, il s'était endormi totalement épuiser. À son réveil, il avait ressenti des douleurs, et Franky et moi l'avions raccompagné à l'hôpital. Ce n'était qu'aux environs de vingt-heures, que je lui avais finalement douloureusement fait mes adieux...Mais, comme ça avait été doux bon sang !!!

Soudainement, le rapprochement de la démarche sonore de Rafaël se fit entendre. On croirait entendre un éléphant qui se déplace. Il pénétra dans la chambre et claquemura lourdement la porte...Je tremblai légèrement...

- Et ... et la femme de service ? 

- Il est vingt-deux heures et tu demandes pour la femme de service ? Gronda -t-il

Son corps parlait et ses mots appuyaient ou tentaient de camoufler sa colère comme un Italiens. J'observai la dilatation de ses narines, une rétractation de ses pupilles, une fixation de son regard rectiligne sur moi. Je déglutis. J'eus peur.

.Antrav.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant