.Soraya.
Je me réveillai en état de "Wu Wie". Vous savez ce concept d'action sans effort, l'art de faire sans faire. C'est un état d'être où l'on est pleinement présent dans l'instant, mais détaché du résultat de ses actions. Alors, oui j'ouvris les paupières dans ce mindset. Je jetai un bref coup d'œil autour de moi, et remarquai le corps de Rafaël plongé dans un profond sommeil. Légèrement, je me mis à le scruter ; il était beau, son corps émanait une virilité débordante, il avait de beaux cheveux noir corbeau et des traits rappelant les icônes des hommes espagnols dus à ses origines catalanes ! Sa bisaïeule était une gitane qui avait atterri en Haïti afin d'échapper à la misère de Barcelone. Lorsqu'elle s'est mariée à son arrière-grand-père Haïtien originaire de nos pères colons français, ils se sont enrôlés dans les affaires, le commerce des friandises ! " Mes bisaïeux ont apparemment beaucoup gâté grand-père de ses bonbons boom' boom " selon ses dires. Au fur et à mesure, ils ont gravi les échelons et se sont fait une place au sein du secteur secondaire Haïtien. C'était le frère de Rafaël, qui dirigeait les rennes, il avait lui, choisit de faire carrière en médecine, il exerçait son métier depuis cinq ans déjà. Et aujourd'hui il s'apprêtait à célébrer son trente-cinquième anniversaire.
Je me massai doucement les tympans, retins ma respiration pendant quelques dizaines de secondes, puis expirai profondément, rien. Je croyais que ce simple geste permettait d'être un peu détendue ? Bref ! Mon portable bruit et automatiquement s'afficha un texto de Deborah. J'avais prévu d'organiser avec elle et Yaël, une petite fête surprise en privé pour lui...
- Time's up! Happy Birthday to your husband.💃🤩35! He's getting old and more handsome ...❤🥂
Je répondis par un joli gift et me dirigeai vers la salle de bain sur la pointe des pieds. Encore des soupirs de lassitude, j'ôtai mon pyjama pour découvrir mon corps parsemé de suçons. Mes souvenirs de la nuit d'hier se brouillaient ; par des séquences d'images, qui n'étaient autres que le visage de Rafaël qui m'embrassait, de ses mains qui me maniaient comme une poupée, de son corps qui s'écrasait sur le mien...
- Soraya...
Je sursautai...
- Oh Rafaël ! Tu m'as fait peur ...
Il ne dit rien et se rapprocha doucement. Je saisis ma serviette afin de couvrir ma nudité...
- Joyeux anniversaire ! Fis-je en le prenant dans mes bras...
- Merci mon cœur.
Je le relâchai et lui souris. Avec lui, il y avait toujours cette sensation de gêne. Il avait l'air d'être un étranger pour moi; si bien, que je me mis à l'observer à la recherche d'un quelconque souvenir dans le passé...Creuse...creuse encore Soraya.
- Quelque chose ne cloche pas ma puce ?
- Euh non ! Je ...je... tu es tellement beau...
Il sourit
- Prenons notre douche ensemble !
Il m'empoigna doucement en m'entraînant sous la douche sans se soucier de mon opinion. Quel opiniâtre ! Me cria une petite voix très éloignée. Néanmoins, je ne fis pas de réticences, et le laissai faire. Lorsque nous descendîmes pour le petit dejeuner, la sonnerie retentit. J'allai ouvrir, c'etait Debby en pyjama, car en effet elle habitait dans le même immeuble que nous. Elle traversa l'entrée, et se précipita jusqu'a Rafaël pour lui souhaiter joyeux anniversaire en lui attribuant deux bisous affectueux.
- Merci Deborah, merci. Fit-il en les esquivant presque.
Ravie, elle rabattit ses cheveux sur son dos saisit la tartine grillée au fromage de Rafaël puis déclara :

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.Antrav.
RomanceSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....