.Nathann.
Le temps que son corps ne s'écroule totalement sur le sol, mes bras eurent le temps de la soutenir, et de la porter jusqu'à sur le divan. J'appliquai les règles de premier secours, puis tirai un tabouret de salon et m'assied en face d'elle. Plus, de cinq minutes s'écroulèrent, la sonnerie cria au martyr, je me précipitai afin d'aller ouvrir. C'était Franky. J'avais rendez-vous pour photographier des vendeuses de fruits à Kenscof, afin de mettre sur pied mon exposition...
- Vamos ! Você está pronto? [ On y va ! tu es prêt? ]
Je jetai un air contraint à mon guide. Il haussa les épaules deux fois de suite, puis avança piqué par la curiosité.
-O que está acontecendo? você não vai? O que você tem? oo essa mulher de novo? [Qu'est ce qui se passe? tu n'iras pas ? Qu'est-ce qui as? ooh encore cette femme?]
- Non Franky! On remet ça à plus tard . Je ne peux pas la laisser ainsi...
- Você vai se meter em encrenca! Mas é como você quer...Eu vou às suas lojas de skate[ Tu vas t'attirer des ennuie ! Mais c'est comme tu veux,Je vais à ton skate shops ]
- Je te rappellerai Franky !
- Sem problemas ! tchau. [ Sans problème, bye]
Il referma la porte derrière lui, et je me précipitai au chevet de Soraya. Elle bougea légèrement la tête et me laissa finalement croiser son regard douillet. Elle s'apprêta à se relever, déjà elle tournait sa tête dans tous les sens, comme paniquée...
- Hé... calme toi... du calme...
- Non...non...je ne suis pas censé être là... je...ne peux pas. Begayait-elle affolée
- Pourquoi ? Lui Demandai-je d'un ton patient...
Elle se mit à frapper mon torse, à pleurer, et à angoisser...
- Je veux juste que ça s'arrête...Que tu restes loin de moi...Que tu comprennes que je ne veux que Rafaël...
Mon cœur se noua. J'avais du mal à la suivre! Qu'avait ma Lirio? Qui lui avait mit dans cet état ?
- Que si je suis la, c'est plus fort que moi ..je vais devenir folle...Je veux ...je veux... Houquetait-elle
Je lui touchai la main, elle était brûlante ! Sa température augmentait à trente -huit degré au moins. Je me précipitai vers l'armoire à pharmacie et saisie ma trousse de premier soin. Je sortis mon thermomètre classique, le stérilisai et le portai sous sa langue pendant environ trois minutes. J'avais vu juste. Elle était au stade de fébricule ...
- Calme toi Lirio...Allonges-toi ! Lui dis-je.
J'ajustai les coussins et l'aidai à s'accomoder. Elle se mit à délirer tout bas, ses lèvres se rosirent naturellement, je détournai le regard afin de ne pas me laisser emporter par cette attirance fulgurante. Une larme chaude perla sur sa joue. Il fallait baisser cette fièvre ! Je m'apprêtais à lui diluer du paracétamol dans un verre d'eau, puis éliminai cette idée. J'ignorais si du point de vue médicale, elle avait certaine contre-indication ; pour plus sage je me dirigeai en cuisine, pris un plateau afin de lui préparer en hâte un remède maison constitué de deux cuillerées de miel, un verre de jus de citron et une tisane de tilleul.
Doucement, je mis l'eau bouillir en mettant en pratique mes expériences acquises durant mes deux ans à la Croix-Rouge en 2014, à l'époque, je vivais encore au Brésil, j'avais dix-neuf ans ! J'ai abandonné en deux-mille seize, après avoir appris que la Croix Rouge du Brésil avait détourné quelque 11,2 million de dollars de dons et de fonds publics destinés à des campagnes humanitaires....

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.Antrav.
عاطفيةSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....