.Soraya.
J'ai visité la charmante Buenos Aires, la fraîcheur de Mendoza, les magnifiques chutes d'eau d' Iguazu. Vous me trouverez idiot, peut-être, mais j'avais été choqué par la différence qui émanait de deux peuples, pourtant souvent stéréotypé. J'écarte bien entendue la politique sportive qui est connue de tous ! Je parle surtout des divergences culturelles, les plats, l'éducation, les femmes, et même leur façon épineuse de bouger et de.... Rire...non...je rigole!
Mes lèvres s'élargirent d'un sourire amusé. Je tournai délicatement la page. Même le lire à travers ses lignes, me procuraient une accalmie, que jamais je n'avais connu. Je souris de nouveau, en repensant à notre tête à tête de ce matin. J'avais adoré converser avec lui, et partager quelques brèves parties de la saga qu'était ma vie avec quelqu'un d'autre que mon entourage. Cela m'avait rendue heureuse, même au bureau, j'avais été de bonne humeur...Et encore je souris...
- Qu'est ce qui te fait rire comme cela ? S'informa Rafaël.
Je me repêchai rapidement, en refermant le livre.
Je relevai les yeux vers lui, qui révisait un dossier médical juste en face de moi, une jambe repliée sur son genou. Je m'éclaircis la gorge.
- Hm.. Rien Rafaël...Juste un passage.
- Un passage qui te fait autant sourire? Insista-il
Il posa un œil analyseur sur la couverture du livre, pendant quelques secondes...
- C'est le livre de l'ami à Yaël ça ! Remarqua-t-il
- Oui.
- C'est lui sur la couverture ?
- Oui, c'est lui. Confirmai-je
- Hm.
Il relança .
- Et tu l'as revu? Depuis qu'il t'avait remit ce livre?.
Je soupirai discrètement, mon cœur se mit à battre la chamade! La vérité ? Non, il s'emportera et voudra partir. Il était envahissant, accablant et jaloux ! Si, il était tout ça, mais je ne voulais pas qu'il s'emporte, qu'il s'énerve, j'avais besoin de lui. À bout de toutes ses pensées paranoïaques, rapidement, une réponse négative fusa de mes lèvres...
- Non.
Il ancra directement ses iris dans les miens...
- Sûre?
J'arquai mes sourcils face à son air dubitatif.
- Tu mets en doute ma parole Rafaël? Bien sûre que non je t'ai dit.
Il n'avait pas l'air convaincu, se leva et se rapprocha doucement de moi. L'odeur qu'émanait son parfum d'Armani, était plus fort que d'habitude. Il m'effleura les lèvres du bout des doigts, et m'embrassa.
- Non, jamais, je ne metterai ta parole en doute Soraya. Je suis fatigué, et si on éteignait les lumières, pour dormir.
J'hochai de la tête d'un air entendu, il me prit le livre lestement des mains, et le déposa lui-même sur la table de nuit, puis éteignit la lampe de chevet. Je m'accomodai sur les moelleux oreillers, alors que je sentis la pression de son corps mouvoir le matelas. Il se rapprocha du mien, et entoura ma taille de son bras assujettissant. Puis brusquement, j'eus peur de fermer les yeux, peur de devoir faire face à mes cauchemars et mes terreurs nocturnes. J'attendis patiemment qu'il s'endorme, en comptant les secondes; et lorsque finalement, je pus me libérer du joug de son corps, je saisis une nouvelle fois le livre, le livre de Nathann et allai me terrer, dans le fond du dressing, en prenant soin de fermer la porte coulissante luisant d'un bois clair et cannelle. Encore une fois, je m'égarai dans ma lecture, en m'y accrochant comme une bouée ! Je lis, je ris, je souris, je pleure, je souris. Oui, encore une fois, je m'y dérogeais...

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.Antrav.
RomanceSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....