.Nathann.
Le lendemain...
- Nonnn!!!!! Arrêtes !!!!!! Je t'en supplies !!!! S'il te plaît !!!! Bruit la voix de ma lirio...
Elle se réveilla en sursaut et se mit a gigoter dans tout les sens. Je fis l'effort en depit de ma douleur de me redresser et de la prendre dans mes bras. Les larmes ne tardèrent pas à perler sur ses joues...
- .Já!! já .!!! Acabou ! c'était juste un cauchemar...Lui dis-je d'une voix rassurante en m'accaparant de sa joue.
C'est alors que je remarquai les traces de violences sur son cou violacé. Elle se réveilla et éclata en sanglot en se réfugiant dans mes bras. J'ôtai les couvertures, et annotai en détails les lésions présentes sur ses poignets, ses cuisses et son ventre rougis, telles que des morsures, des égratignures mineures pour le moins. Mon cœur fut coupé...
- Lirios ... Dis-je abasourdi...
Elle ôta son visage, en se recouvrant entièrement de la couverture. Je l'obligeai à me regarder, lui caressai doucement de gestes réconfortants afin de l'encourager à parler. Elle hoqueta. Elle avait honte, et déballa tout, sa poitrine était encombrée, et avait l'air de sortir d'un cauchemar vivant....
-C'était horrible... Il s'est transformé... Il est entré dans une colère noire... m'a accusée de le tromper... de l'humilier. Je...je... ne savais plus quoi faire... quoi penser. Il m'a renversée sur le lit et sans me laisser le choix, sans mon accord, il m'a arraché mes vêtements et... et... m'a...
- C'est bon ...i... inutile de le dire. Dis-je violemment horrifiée.
Elle redoubla ses pleurs, ses lèvres tremblèrent. Ses yeux étaient éperdus et consternée.
- J'ai vue...des cierges allumés ...des bougies...des feuilles... j'ai vu mes photos nues, des branches de mes cheveux... mes bouts d'ongles... et il prononçait mon prénom... il n'arrêtait pas, ça ne s'arrêtait pas Nathann... et il était là torse nu et je suis partie ! Bégaya-elle d'un ton désemparé
J'avais du mal à comprendre qu'elle avait réellement vécu ce nid de récits remplis de mots tristes. J'associai le fruit de ses dires peut-être à un mauvais rêve.
- Tu as eu un cauchemar, calme-toi ! Ça va aller Lirio...
Elle releva un visage ravagé vers moi, en remuant la tête négativement...
- Je... je... sais ce que j'ai vue, et c'était horrible... horrible... Souffla-t-elle
Elle s'aggripa de nouveau à mon t-shirt, en m'écorchant le torse, toute tremblotante. Je me mis à imaginer ses cris dans la nuit le suppliant d'arrêter, son lit d'insomnie complice. Mon âme fut mouillée de chagrin, ma poitrine frisa un éclair, s'allourdit et une humeur maussade m'envahit les veines.
- S'il te plaît, ne le laisse pas venir me chercher...
- Non, il ne viendra pas te chercher. Je suis là. La rassurai-je malgré mes mots qui devinrent lourds.
Au moment de son évanouissement, je n'avais pas le temps de réellement prêter attention aux étranges élucidations de Franky. En état de choc, je lui avais mis la pression pour qu'il l'allonge sur le canapé et attendre qu'elle revienne à elle. Franky parlait, expliquait, faisait de grands gestes en analysant les quelques brèves syllabes qu'elle avait prononcées, mais je n'avais absolument accordé aucun intérêt déjà la moitié de son speech était en créole. Maintenant qu'elle me révélait tout, les choses s'éclaircissaient, ça me revenait...
- Seu marido teria chamado a Macumba para resolver suas crises sentimentais, no Haiti isso é chamado Mare! M'avait-il expliqué [Son mari aurait fait appel au Macumba pour résoudre ses crises sentimentales, en Haïti on appelle cela Mare, envoûtement ]
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.Antrav.
RomanceSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....