.Gayel.
À la zeptosecondes près, j'entendis le crissement brutal de pneu et lorsque je me retournai, ma voiture abandonnait à vivre allure, le parking en plein air de la discothèque. Mes dents grincèrent de colère et de frustration, je sentais ma joue se gonfler, chauffer même ! Je réalisai à cet instant, beaucoup de choses. Me faire ça à moi, sans me donner la chance de m'expliquer ? Cette gifle n'était pas insignifiante, je ne crois pas que ça se résumait cette fois à une simple querelle entre sœurs, ou à une mesquinerie de sa part! Yaël était tout simplement une femme tyrannique et frustrée, et elle faisait du mal autour d'elle pensai-je courroucé...
- Tu veux oublier tout ça jolie trainée ? J'ai ce qu'il faut en bas, la bonne taille. Entendis-je à mon égard
Je sentis une énorme tape sur mes fesses. Je me retournai pour faire face au connard qui se moquait il y avait quelques secondes. Dans un accès de colère, Je saisis imprévisiblement son verre d'alcool et le lui jetai au visage, en deviant son regard qui convergeait tous, vers ma poitrine, ma taille et le creux de mon entre cuisse en se léchant les babines. Il eut un rire sardonique.
- C'est qu'elle est belle la jolie quand elle est méchante ! Dit-il
Je me répêchai et m'éloignai de lui le plus que possible en essuyant du revers de la main ma joue humide. Je saisis mon portable et fis basculer le numéro d'Olivier.... Il décrocha en quelques secondes. Je ravalai mon sanglot, et lui demandai de venir me chercher en urgence en prenant soin d'insister sur le fait que je sois seule dans le parking presque déserte de l'amnésia...
- Tu es sûre que ça va? Demanda-t-il derrière le combiné d'un ton préoccupé.
Je rangeai mes cheveux qui me fouettait le visage dû à la légère brise...
- Oui, non...je t'en pries dépêches-toi.
- J'arrive Ga. T'en fais pas, j'arrive.
Je sursautai lorsque j'entendis une voix derrière moi. Celle du connard excentrique, et répéta son geste, en tapant plus fort. Irritée, je me retournai en le bousculant de ma force féminine.
- Enlève tes salles pattes de là !
- Tu sembles fraîche ...
Il me saisit par le bras et me pinça mon sein gauche. Je grinçai des dents en évitant de trembler comme une feuille. Au moment qu'il s'apprêtait à s'aventurer plus loin, les feux d'une voiture apparut, par réflexe, il me relâcha et disparut de mon champs de vision. Olivier se précipita vers moi. Face à mon air apeurée, il me souleva le menton...
- Gayel ! Tu vas bien?
- Si. Allons-nous en s'il te plaît.
Il aperçu mes larmes et m'interrogea d'un ton soucieux.
- Qui t'a fait ça Gayel ?
- C'est personne Olivier, Allons-y .
Il remarqua le connard égocentrique, resté en retrait, tapis dans l'ombre auprès d'une Fiat.
- C'est lui qui t'a fait pleurer...
- Laisse tomber Oli. On s'en va.
- He ! Qu'est-ce que tu as à la regarder comme-ça pauvre bouffon! S'écria-t-il menaçant...
- Olivier, non...Viens on s'en va! S'il- te -plaît.
- Ce type t'as fais quelque chose ?
- Non..
- Il t'as fais quelque chose Gayel?
- Je t'ai dit que non Olivier ! On s'en va ok ! M'égosillai-je
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.Antrav.
RomanceSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....