*Je tiens a m'excuser des prochaines lignes que Rafaël vous fera visiter, bonne lecture 😊😘
.Soraya.
Mes iris eurent du mal à s'habituer au plafond. J'avais le vertige, et une horrible migraine. Hier soir, après mon rêve de Nathann, ça avait été une nuit cauchemardesque, où je criais, hurlais et je pleurais, et désespérément je tambourinais sur la porte de ma chambre, afin qu'on me laisse sortir. Je remémorai ma crise de la veille, et éclatai en sanglot! C'était horrible d'avoir la sensation que quelque chose m'inculquait ce sentiment de jalousie, d'être incapable de contrôler et de percevoir mes actions ! Je faisais tout à contresens...
Je me relevai de la salle de bain, pris une douche, m'habillai comme une automate et descendis les marches. À table, il y avait Rafaël qui picorait son petit déjeuné. Je m'assieds silencieusement.
- Bonjour mon cœur ! Bien dormi.
- .....
- Hier soir tu t'es endormie sans dîner ! Et tu avais un...
- J'aimerai savoir ce qui m'arrive Rafaël.
- Ce qui t'arrive comment ?
- Mes crises, mes angoisses de la nuit, mes cauchemars.
- Tu comprends ce qui arrive, quand tu évites de prendre tes thés ? Regarde la crise que tu as eu hier. Tu veux des antidépresseurs à la place ? Tu m'avais promis de faire des efforts, et regarde ou l'on en est!
Je me sentis à bout de force.
- Quel genre d'effort exactement que tu attends de moi Rafaël ? Dis-le moi.
- Comme celui de me montrer que tu veux fonder une famille. Que tu veux aller bien. Sinon, je...
- Sinon quoi ? Tu vas partir Rafaël ? Me laisser seule ?
- Détend toi. Je ne veux pas en arriver là, mais il faut que tu me prouves que tu vois les choses en grand. Tu sais a quel point que je t'aime Soso !
j'acquiescai vaguement de la tete...
- Te le prouver comment ?
- Je te l'ai déjà répété Soraya...Une famille sans enfants est comme un cimetière.
Mes yeux s'embuèrent de larmes ...
- Comment veux-tu que je conçoive le désir d'être mère, si j'ai du mal à me comprendre! Je sens que j'étouffe, que je consumme de l'intérieur...Qu'il y a comme une énergie négative qui lutte avec mon libre arbitre...
- C'est dans ta tête tout ça ! Toi et moi, nous avons traversé les pires obstacles mon amour....
- Tu es neuropsychologue ! Tu devrais pouvoir me comprendre Rafaël.
- Je le fais Soraya .
- Et comment? Je ne le vois pas. Tes thés me répugnent ! Et je ...je me sens à bout ...
Il s'essuya la bouche et se versa du jus d'orange.
- À chaque fois que je lutte contre tout ça, j'ai l'impression que ma cervelle va éclater, que je vais devenir folle! Et quand je ne fais rien, j'ai l'impression de me vider de mon énergie, de devenir monotone et lasse. Pourquoi tu ne m'aides pas Rafaël ?
- Je le fais je t'ai dit.
À bout de toute ce mésaise, je frappai violemment mes mains sur la table, ce qui secoua le couvert.
- Calme toi mon cœur et mange ! Je veux que la mere de mon futur héritier soit en forme...
Violemment, je fus submergée par une rage. D'un mouvement brusque et rapide, je renversai le couvert disposé à mon déjeuné comme un autant, et le tout s'éparpilla sur le sol, en se brisant en mille morceaux...

VOUS LISEZ
.Antrav.
Roman d'amourSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....