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.Deborah.

Mon alarme signala l'heure du réveil. Je me fis une routine d'hygiène rapide et fis le choix de privilégier une jolie tenue de nuit dont un petit short écossais rouge et noir, et un haut en v noir. Je ne vais tout de même pas me présenter dans l'appartement de Soraya en lingerie de dentelles érotiques non ! Elle pensera sans doute que je voudrai lui choper son homme. En un tournemain, j'atteris devant sa porte. Sybile m'ouvrit en ayant l'autre main chargé d'un plateau menu d'une infusion de gingembre, une tisane de camomille d'une comporte de fraises, et de deux petites tartines de pain complet avec un peu de beurre.

- C'est pour Rafaël ça ? M'enquéris-je

- Oui Mademoiselle.

Je le lui pris des mains.

- Laisse, je m'en charge. Et Soraya, elle est déjà partie ?

- Non, elle est encore là haut.

- Okay.

Je grimpai les marches et toquai toute enjouée de cette nouvelle fonction que je m'étais attribuée. C'est le visage de Soraya qui m'ouvrit le passage. Elle avait ses deux valises trolley de quattre roues posé juste à l'embrassure de la porte...

- Deborah? S'étonna-t-elle

- Je suis la comme je te l'ai promis ! Alors ou est notre malade ?

Elle s'écarta, ce qui me permit de le voir allongé sur leur grand lit en baldaquin. J'avançai vers lui, il me jeta un regard assassin. Je lui fis un clin d'œil et posai le plateau sur son bassin. Je vérifiai sa température en lui touchant le front.

- Bonjour Rafaël ! Heureusement que tu n'as pas de fièvre.

- Tu n'as pas de travail aujourd'hui Deborah. Dit-il agacé.

- J'ai promis à Soraya de prendre soin de toi, ainsi elle pourra aller tranquille à Santo-Domingo pour son rendez-vous d'affaire. Ce serait ridicule qu'elle annule! Je suis le slogan de la nouvelle campagne que j'ai lancé "Women empowering woman" .

- Sybile est là pour ça ! En plus Soraya aurait pu reporter son rendez-vous pour après-demain. D'ici là, j'aurais récupéré. Dit-il

- Ne sois pas égoïste Rafaël ! M'exclamai-je.

- Bon j'ai...je suis en retard! Prend soin de toi Rafaël, et Sybile est la en cas d'extrême urgence...

- Et moi aussi ! Fis-je en appuyant ma joue contre mon épaule.

- Oui, et toi aussi Deborah, mais je t'assure, tu peux retourner à tes activités, il y a Sybile et aussi Joana. Dit-elle

- Arrêtes de t'en faire pour moi. Bon voyage et que du succès Soraya! Lui souhaitai-je

- Merci Deby. Au revoir Rafaël.

- Au revoir et bon vol. Fit-il d'une voix glaciale.

Elle saisit les poignets de ses valises et tirait aisément dessus, sans forcer. Au bout de quelques minutes, sa présence n'était que fantôme et se conjuguait au passé. Je verrouillai la porte...

- Si tu n'as plus rien d'autre à dire, referme la porte derrière toi et va t'en. S'exclama-t-il

Je rehaussai mes pommettes en rendant mes yeux malicieux.

- C'est pour ça que tu as choisis Soraya comme femme à marier n'est-ce pas ? Parceque elle à beaucoup plus l'air de l'épouse parfaite et nunuche que moi?

Il se redressa afin de boire son thé de gingembre sans contester.

- Moi aussi Rafaël, moi aussi je peux être l'incarnation parfaite de l'épouse et de la mère de famille, attentive, discrète, délicate, romantique et aimante, avoir l'air tendre, bienveillante, être hypocoristique et une épouse loyale!

.Antrav.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant