.Nathann.
Huit jours depuis, et je n'avais aucune nouvelle de ma lirio. Mon I love you était resté en plan,son téléphone injoignable aussi bien en ligne, qu'en direct. Je m'étais peut-être emballé trop vite! Pensais-je, vue qu'en réalité je l'ai fait sans penser une seconde à ses sentiments à elle, c'était comme une prise de conscience d'un feeling profond, un levain de choses incroyables que je n'avais encore jamais ressenties, et par cet envahissement de multitudes de sentiments violents qui m'avaient hanté, je le lui avais envoyé ce que me criait mi coraçao, parce que j'étais prêt à l'aimer, sans retour, même si son cœur ne battait pas au même rythme que le mien, oui, je le répète j'étais prêt à l'aimer sans retour. En revanche, j'ignorais si ça avait été une bonne idée d'assumer que j'étais totalement amoureux d'elle, si je n'aurais pas dû attendre un peu plus, avais-je mal mesurer le juste moment pour le lui dire ? J'avais passé une sale semaine à penser, à balancer le pour et le contre, à essayer de comprendre si elle était en train de couper les ponts ? Onsra, the bitter sweet feeling that occurs in those who know their love wont last ! Onsra, c'est ce qu'elle m'avait répondu, lorsque j'avais intercepté son car et je lui avais proposé cette idylle entre nous deux. Non, peut-être qu'il y avait autre chose, son époux ou quelque chose quand même ....
- Bom dia Nathann ! Bruit la voix de Franky
- Bom dia Nathann ! Répondis-je distrait.
Il éclata de rire en tapant des mains de bruits assourdissants, ce qui me permit de remettre les pieds sur terre.
- O que ? Quoi? Demandai-je d'un air calme et sans entrain.
- você trocou nossas certidões de nascimento, até hoj, meu nome é Franky! você está em outro lugar Nathann, o que mais.[Tu as échangé nos actes de naissance, jusqu'à ce jour , je m'appelle Franky! tu es ailleurs Nathann, Qu'est ce qui à encore]
- Rien Franky ! Je reviens.
Il répliqua quelque chose auquel, je n'accordai aucune attention. Comme guidée par mes émotions, je me dépêchai de me rendre au parking et d'occuper le siège conducteur de ma jeep, puis effectuai un habile marche-arrière, afin d'abandonner le garage. J'empruntai la chaussée en brûlant les feux de signalisation, et en accélérant dans les virages. Après deux, quatre, six zones rurales, J'arrivai au quartier résidentiel de la Juvenat ,et fis bondir mon véhicule dans le grand air de stationnement. La présence de sa Landcruiser me confirmait sa disponibilité, contrairement à la semaine précédente. Sans saluer l'assistante d'acceuille, j'accouru vers l'ascenseur malgré ses réprimandassions et m'orientai vers les locaux de son office. Je fis glisser la porte vitrée et mon estomac fut désencombré à la vue de sa silhouette de dos parfaitement dessiné, le corps incliné à l'avant, elle sortait des documents d'un tiroir situé à gauche de la surface vitrée de son secrétaire. Je m'approchai d'elle et nouai mes bras autour de sa taille. Elle sursauta et se figea...
- Bom dia lirio, je voulais t'inviter à dîner ce vendredi...
Je sentis ses membres tremblés, je desserrai mes bras, sans la relâcher, elle se retourna doucement et me fit face. Irrésistiblement, je posai ma main au creux de sa taille, puis saisis ses lèvres en l'entraînant avec moi, afin de la plaquer contre le mur. Je me détachai doucement et nouai mes iris aux siens, et en moins de deux secondes, ma joue brûla sur l'effet d'une belle gifle. Étonné, abasourdi, confus, je reculai d'un pas.
- Je veux que tu t'en ailles! Laisses-moi tranquille ! Tout ce que tu veux c'est foutre le bordel dans ma vie, vas t'en ! Tu ne comprend pas? Tu ne comprends pas que mon mari, c'est tout ce que j'ai ? Fous le camp, laisses moi tranquille !!
- Mas...
Elle me bouscula rageusement en ayant des larmes humidifiant son joli visage totalement décomposé . Elle avait l'air dans le vide.
- Laisses-moi tranquille, je t'ai dit! vas-t-en..
Je m'hasardai à l'embrasser de nouveau, et la seconde claque que je reçu me confirma que ce tout nouveau cauchemar en fait n'était pas un pesadelo. C'était réel. Je me mis à la fixer à la recherche d'une explications. Avide d'un éclaircissement à mes O que mudou....et c'était bien ça le pire, des interrogations sans réponses...
- Vas t'en je t'ai dit ... Vas-t'en...
À cet instant précis, l'une de ses secrétaires apparut la mine affolée.
- Mme Pompé tout va bien...
- Non, rien ne va, rien ne va ,rien ne va, et il allait justement partir !
Elle tourna les talons en me laissant seul dans son bureau. J'étais incapable de me situer sur l'état actuel du degré de la chute de mes émotions. Je sortis de son bureau, traversai le hall et la vis assise sur le large canapé de sa salle d'attente privée siégée en face du bureau de sa secrétaire. Elle sentit ma présence, tourna la tête, afin d'éviter mon regard. Elle essuya sa joue et se massa la nuque. Je fis l'effort de marquer un pas vers elle, mais hésitai. Elle soupira avec exhaustivité, cet acte fit tout chavirer, tout basculer, et au final j'abandonnai cette tentative. Je me dirigeai dans l'ascenseur, et appuyai sur le premier étage en gardant mes iris sur elle. Elle releva les siennes et les fiança aux miens, et regarda sans les mouvoir, les portes métalliques de l'élévateur se refermer sur moi. Je conduis en restant concentré seulement sur la route, comme si j'étais moi aussi vidé de mes sentiments. Non rien. J'atteris dans mon skateshops où déjà Gary m'attendait. L'heure de l'ouverture avait totalement dépassé. Je tapotai son dos amicalement.
- Désolé Gary! J'ai...j'ai eu un contre-temps.
Je fis glisser vers le haut la porte roulante métallique et déverrouillai les portes vitrées du magasin. Gary se mit automatiquement au travail, et pour ma part, je m'acharnai à y mettre du mien également ; ainsi j'échappais à l'introspection, aux pensées sombres et désagréables, à la douleur irritante qui enrubannait mes veines, mon cœur, à l'ampleur du chagrin. Refouler le tout, c'était mieux que d'y faire face. Je poursuis ma routine, rendis visite à Dayina en l'emmenant manger une glace et l'enseignai à faire du skateboard dans les allées résidentielles de Cardozo en immobilisant ses petits instants depuis le viseur de mon Kodak, puis j'accomplis quelques tâches indéfectibles dans les locaux de la Unicef ce qui m'occupa l'esprit durant toute le reste de l'après-midi. Vers dix-neuf heures, ma mezzanine m'acceuilli avec un silence bruyant. Il fallait que j'évite de réfléchir, cela atténuera l'explosion douloureuse de mes ébranlements. Je saisis quelques bières, des ships et m'affalai sur mon canapé en allumant mon écran Titan devant Oggy et les cafards ...
1, 3,6,8, épisodes, j'entendis sonner à ma porte. J'exhalai profondément.
En ce moment, je voulais simplement rester chez moi et alterner entre dormir, regarder la télé, commander des pizzas et boire encore plus de bières. La sonnerie retentit une xième fois...-Qui que ça peut-être, je ne suis pas là ! Criai-je...
- Sans blague... Je ne partirai pas, si tu ne viens pas m'ouvrir, j'ai toute la soirée...
Buceta!!! Jurai-je. Je me levai emmerder, et allai l'ouvrir. Plus vite que je me débarrasserai d'elle, mieux c'était. Tout ce que je voulais c'était me plonger dans un délire qui m'éloignerais du mieux que je pouvais de cette réalité sur laquelle je refusais d'atterir....

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.Antrav.
RomanceSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....