.Rafaël.
Quelques heures plus tôt...
- Soraya ? Chérie ? Helai-je heureux.
Le petit rassemblement en terasse au Smith & Wollensky bar à Boutilier, où j'étais à l'honneur s'était déroulé à la perfection. En plus de m'avoir couvert de fierté d'avoir procréer un futur héritier, ils n'avaient pas hésité à me flatter pour le prime prestigieux que j'aurais à recevoir à Nantes dès après-demain ! Tout allait pour le mieux, j'avais su empêcher ce parasite de brésilien à roder autour de Soraya, en lui gravant ma colère increvable sur sa peau et en le laissant baignant dans son sang. Quelle gloire qu'il ait ressenti ma colère d'avoir osé regarder ma femme. J'ai rendu ses prochains mois aussi blèche qu'un prisonnier rendu aux dernières heures de sa vie, pour qu'il le regrette amèrement. À l'heure qu'il est, il doit être en train de se demander s'il retrouvera l'habilité de ses jambes. De toute évidence, il voulait l'attirer pour qu'elle soit en sa possession ! Il n'y avait aucun moyen qu'elle ait pu aller vers lui avec une telle sorcellerie grossière, Soraya était complètement aveugle, dépourvue de bon sens. Le mal, la racine du problème, c'est lui ! Mais bon, c'était lui, je me suis plutôt bien sorti de ce bloc. Il n'était qu'un pure mauvais souvenir. Il m'arrivait d'être emporté par une légère agressivité, lorsque je me rappellais, de leur escapade brésilienne, mais j'y travaillais là-dessus pour me contrôler, il n'était plus source d'ennui...
Je rentrai aux environs de vingt-heures, légèrement éméché. L'appartement était plongé dans un calme étrange. J'allumai nos luminaires Kubya en balayant notre chic intérieur des yeux. Son caniche dormait, tout était catégoriquement tranquille. Mes cuirs de Mario Bertulli foulèrent les marches menant vers notre suite parentale; l'odeur exquise de son parfum fit palper mon âme concupiscent et envoûta déjà mon phallus d'une forme de désir charnel primitive. Un rire sardonique étira mes lèvres, je vais m'amuser ce soir. Je poussai la porte et fus surpris de retrouver le lit totalement vide.
- Soraya ? Soraya ? Helai-je d'un ton zeste.
Aucune réponse. Je saisis mon téléphone en patrouillant toutes les pièces de mon appartement, je fis glisser la large porte-vitrée, et vérifiai depuis l'esplanade si sa voiture y était, et oui son véhicule était parfaitement garé. Je fis bruire son portable, il était éteint m'avertit l'opérateur. Je téléphonai Yaël, sa réponse fut négative. Je sortis affoler, et allai tambouriner sur la porte de Deborah. Elle m'ouvrit.
- Ouw !! Rafaël... Susurra-t-elle
- Soraya est avec toi ! Tu sais ou elle se trouve ?
- Peut-être... Peut-être pas...
- Deborah !
- Si tu cries ainsi une seconde fois, je te jure que je mouille...
En furie, je l'abandonnai sur le seuil de ses mascarades et dégringolai les marches pour silloner les rues. Je prospectai vers son entreprise, l'ancienne propriété ou vivait son grand-père, mais rien. Je voulais éviter de penser l'inacceptable. Après de longues fulminations, je tournai le capot de ma Ford, au domicile de cet ignoble immigrant. Il était une heure du matin, je tambourinai, et bien évidemment ce fut lui qui m'ouvrit. Il avait un air zen, et se tenait sur ses béquilles. J'eus un petit rire sardonique...
- Quoi encore ?
- Ma femme, elle est où ?
Il rit d'un air ironique.
- Je n'en ai aucune idée.
- Ou se trouve-t-elle ? Insistait-je.
- Sa voiture n'est pas dans mon parking. Je l'ignore. Se você limpar o chão para mim, vai te foder [ Si vous voulez bien débarrasser le plancher et aller vous faire foutre]
Je fis un pas pour l'écartez de mon chemin. Il me bloqua le passage en posant légèrement sa béquille sur mon torse de sa force de mâle, ce qui m'obliger à reculer ! Ses iris devinrent plus menaçant, signe qu'il n'avait pas envie de plaisanter.
- Écoutez, je suis à deux doigts d'appeler la police, j'ai le numéro d'immatriculation de la Ford qui m'a percuté, je suppose qui est la même avec laquelle vous vous êtes rendues jusqu'ici ! Então, trace sua rota e vá se fazer ainda pobre cabrão !!
- Imbécile ! Je...
- Vous m'avez fracturé la jambe, et je suis capable d'envoyer un signal d'alarme pour infraction et menace ! Il y a des caméras de surveillance partout dans cet appartement. Je ne plaisante pas. Vá, Burro de caralho ! saia daqui [Sombre crétin, sortez d'ici ]
Frustré, je cognai mon poing contre le mur de sa porte ! Il resta silencieux et placide.
- Je n'en ai pas fini avec toi ! Lui menaçai-je en pointant mon index sous son nez .
Il me fit un doigt d'honneur ! Emporté par ce geste, je me retournai pour l'enfonçai d'un coup de poing, mais je reçu la porte comme un vlan au visage. Je rentrai chez moi, le crâne explosif, mes narines en feu ! Poing serré. Je ruminai, fulminai, et avalai mon énième verre de cognac, épuisé en fixant les aiguilles de l'horloge, le sang en ébullition, à broyer du noire et à vider une à deux bouteilles de whisky, j'étais impatient de la voir traverser cette maudite porte ...
Le lendemain, vers sept heures, la sonnerie retentit, je bondis du sofa, afin d'ouvrir. Mon visage déçu renvoya froidement l'employée du matin. Lorsque ses pas foulèrent enfin le revêtement, l'agressivité qui m'habitait avait rendu mon visage rouge pivoine ! J'avais raté ma journée de travaille pour elle, je bus un autre verre de whisky en me maîtrisant. Plus elle se rapprochait, plus la violence qui se manifestait en moi était incontrôlable, impossible à maîtriser. Il était vingt-deux heures....

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.Antrav.
RomanceSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....