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.Soraya.

J'avais passé ma journée au Zest, afin de m'éloigner quelques instants des remous de mes pensées. Ça avait été une journée ordinaire où j'ai regardé inlassablement les clients qui allaient et venaient la gorge nouée. J'avais payé un généreux "pactole" de quelques billets de dix dollars US à Sauveur, le gardien de l'appartement, afin qu'il m'avertisse, dès l'instant ou il sera contacté par mon dit "époux "; car ce cher Rafaël avait une manie bien à lui : Dès qu'il revenait de voyage, il appelait à Sauveur une trentaine de minute à l'avance pour veiller sa place de parking, afin qu'il ne soit volé par les autres habitants de l'immeuble. Il s'est disputé trois fois de suite avec Madame Cabot, une octogénaire pour lui avoir filouter sa place de stationnement. Il revenait énervé à profaner des insultes inutiles à l'égard de cette pauvre vieille dame, dont il était temps qu'elle se dégote un chauffeur. Depuis, Madame Cabot me faisait la tête, même à moi ! Mais, je n'hesitais jamais de lui dire bonjour, où de la rapporter du chocolat en guise d'excuses des attitudes intolérables et mesquines de Rafaël . Comme dit Miss Gomez, Be kind to everyone. Une maxime pas facile à adopter, quand on a eut affaire avec un club aussi néfaste que le mien...

Les heures avaient lentement découlé, il était vingt-heures et je n'avais pas d'appel du gardien. Aurait-il oublié ? Je composai son numéro de téléphone et il décrocha à la première sonnerie où il me fit savoir qu'il n'y avait encore aucun signal de Monsieur, accompagné d'une photo de sa place de stationnement encore à vide. Je soupirai et raccrochai. Les hauts parleurs diffusèrent Down 4 me de Naika et les paroles me plongèrent dans un état de Cosmos ou je ne me mis à penser qu'à Nathann!  Maintenant, je sentais cette douleur écrasante, dans mes veines, dans mon cerveau, mes pensées tournaient en rond comme un train en jouet, je suis un peu comme une image parfaite avec un cadre cassé Nathann. Ces mots découlaient de toi comme le chantait Naika, "You say u wanna hold onto me, Hold on to my heart and care for me " tu me disais presque de jolies choses de ce genre ; que rien ne pourrait nous détourner en avançant direitos entrelaçados et maintenant ? Ou sont ses promesses ? Hm? Elles se sont envolées n'est-ce pas ? Ou peut-être tu les soufflais également à l'autre là...

Une heure, deux, puis quatre heures de temps s'écroulèrent. Mon portable carillonna enfin, c'était Sauveur. Je fis basculer hâtivement son appel. Rafaël avait appeler pour préserver son emplacement. Il était aux environs de vingt-trois heures. Je me précipitai vers mon auto et roulai rapidement jusqu'à Boutilier. J'avais quelques minutes d'avance sur lui, je remerciai Sauveur qui fut trop heureux de me rendre ce petit service et engouffrai mes parités de botines marron jusqu'à l'ascenseur. J'ouvris la porte ou Vanilla m'attendait au pas de celle-ci. J'expirai bruyamment et me rendis jusqu'à là chambre conjugale et m'assied sur le lit, prête à le contrecarrer et l'éradiquer une bonne fois pour toute de ma vie...
Des minutes s'évanouirent, il était minuit lorsque finalement ; j'entendis les roues de sa Ford se stationner confortablement. La grande aiguille du temps parcouru encore quelques degrés avant qu'il ne se pointe in fine.

Je l'entendis refermer la porte derrière lui et déposer soigneusement ses clés sur la table basse du salon. Puis, ce fut au tour des escaliers qui laissèrent résonner ses paires de chaussures à chaque pas qu'il marquait. Je stressai un peu, jetai un coup d'œil rapide au dressing afin de m'assurer que tout les placards en persiennes étaient fermés, puis repris ma position initiale. Éventuellement,  La béquille de porte se tourna progressivement, ce qui accéléra mes palpitations cardiaques. Je repris du poil de la bête et fut totalement parée lorsque sa tête traverssa finalement l'entrebaillement de la porte. Ses yeux noisettes furent extrêmement étonnés de me retrouver assis là sur le lit.

- Soraya?? Qu'est-ce que tu fais là ? M'interrogea-t-il sceptique

Je me levai.

- Tu n'es pas content de me revoir Rafaël ? L'affrontai-je d'un ton neutre et anodin .

.Antrav.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant