.Antrav.

.37.

.Soraya.

Nous étions tous réunis au bord du yatch, pour un diner agréable, sur le pont arrière avec des sièges confortables. Tout une soirée de luxe et de plaisirs. Encore de la bonne musique comme Calm down de Rema ×Selgo, des rires, de légères collations, des blagues, et moi tantôt lointaine, tantôt dans ses iris gris-verts, ses gestes, sa complicité avec son ami Franky...

- Il faut que tu manges mon cœur ! Me dit Rafaël.

J'exhalai nerveusement

- Je... je vais à l'intérieur un moment.

Je me levai de la table, descendis  les marches en bois pour me rendre dans la cabine dont les touches de classe était remarquables. Je m'assied sur le lit, respirai quelques coups, puis juste ainsi, j'éclatai en sanglot. Ça pressait lourd sur ma poitrine, ça suffoquait! Quoi? J'en avais aucune idée.

- Qu'il y a t-il Soraya? Pourquoi pleures-tu? Se répercuta la voix de mon mari.

Je reniflai et fit l'effort de tarir mes larmes...

- Je ...je suis désolé, je me suis rappelé mes parents sur ce yatch ! C'est tout. Mentis-je

Il hocha la tête d'un geste de compréhension. Il se dirigea vers nos valises, et sortie un petit thermos thermique.

- J'ai ce qu'il te faut ! Tiens...

- C'est quoi ça Rafaël ?

- Ton thé ! Heureusement j'y ai pensé.

- Tu as ramené tes thés rebutantes avec toi? Je ne veux pas le boire! Et surtout pas ici.

Il se rapprocha de moi.

- N'agis pas comme une gamine Soraya et bois le un point c'est tout. Ça t'aidera à te sentir mieux!

Je serrai des poings.

- Qu'en sais-tu de ce qui pourrait me permettre de me sentir mieux Rafaël.

- Je suis ton médecin traitant et si je te dis que ces thés sont bons pour toi, c'est qu'ils le sont!

Il ôta le couvercle et me tendit le thermos, que je fis volontairement tomber de mes mains...

- Je suis désolé, quelle maladroite que je fais... M'excusai-je

Il soupira...

- Tu as l'air d'une cinglée à agir de la sorte! Regardes donc les dégâts que tu as causé Soraya. Mais bon ce n'est pas grave mon amour! Fit-il en manœuvrant sa colère.

- Je veux que tu comprennes que j'en ai marre de ...

- Mais qu'est-ce que vous faites la tout les deux?! Retentit Deborah.

- Rien! J'étais venu récupérer mon portable. Je remonte au pont supérieur. M'empressai-je de dire

J'en profitai de tirer ma révérence et retournai sur le pont supérieur.  Franky faisait rire Gayel et Travis en relatant des faits de ses expériences vaudou. Il clamait haut et fort, qu'il était un grand mystique pour le plus grand déplaisir de Yaël. Puis, je me mis à scruter Nathann qui observait les eaux turquoise de Montrouis. Il n'avait pas remarqué que j'étais revenue. J'eus envie d'aller le rejoindre, de poser ma tête sur son épaule, de passer mon bras autour du sien ...

Je chassai cette idée naissante que je trouvais qui tournait à l'absurdité. Il était le date de ma meilleure amie, et Yaël était celle que j'aimais le plus au monde! En plus, il y avait Rafaël. Deborah revint toute furibond ! Elle poussa un ou deux jurons, se servit un verre de cognac qu'elle vida cul sec.