.40.

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.Soraya.

💌Como vai ? [ Comment vas-tu ]

Comment je me sentais ? Je souris, je ressentais la sincérité derrière ce como vai , ou peut-être je m'emballais beaucoup trop!

💌frobly mobly! Répondis-je depuis l'application zoom

💌 Quero te ver Soraya...

Le chaudron dans lequel bouillonait mes sentiments était en apothéose ! Tant de futilité, pouvait autant emballer un cœur ? Me tiendra-t-il la main, comme la dernière fois ? Ne me trouvez pas ridicule surtout! C'est la première fois que je ressentais des fourmillements aussi délicieux à travers ma peau, mon cœur, ça digeantait même! Ça alors ! Aimer était donc si doux?

💌Alors? Insista-il

La vibration de mes émotions était beaucoup plus intense, que ce qu'émétait mon portable. Je réfléchis légèrement et pianotai toute rêveuse depuis mon appli de traduction .

💌 Esta sexta-feira combina com você? O este fim de semana [ Ce vendredi ou ce week-end t'irait ?]

💌 Todos os dias estariam bem para mim, desde que você esteja aqui. [ Tout les jours m'iraient , tant que t'es là ]

💌C'est beau ce que tu me dis Nathann...

💌Realmente ? aguarde nesse caso! Segure minha mão, porque pretendo fazer você sonhar...[ Vraiment ? accroches toi dans ce cas! Tiens ma main, parce que je compte bien te faire rêver...]

Je souris rêveuse, il me faisait déjà planner. Il envoya un second texto.

💌Caso contrário, como posso fazer você não se sentir mais frobly mobly ! [Sinon comment je fais pour que tu ne te sentes plus frobly mobly]

Je ris doucement et tournoyai sur ma chaise pivotante.

- Nada, você consertou tudo! [Rien, tu as tout réparé !]

Au moment, où un énième texto s'apprêtait à retentir, les pas de Rafaël qui penétrèrent dans mon bureau me fis déposer, mon instrument dans lequel un monde féerique à la brésilienne y valsait. Je rangeai mon fauteuil, en faisant mine de ramasser quelque chose. J'éteignis rapidement mon portable et me levai de mon secrétaire ! Aujourd'hui, il m'avait invité à déjeuné. J'avais dit oui, parceque je voulais toujours m'assurer qu'il soit là, qu'il ne partira pas....

- On y va ! Fit-il

- Je prends mon sac et on y va.

Alors que je lui tournais le dos, je sentais son regard m'analyser, me décortiquer au peigne fin. Je revins vers lui, en esquissant un petit sourire.

- Tu ne prends pas ton téléphone ? Observa-t-il

- Je n'ai plus de batterie ! Prétextai-je .

- Moi qui pensais ensuite, qu'on rentrerait à la maison, je pense que de sept heures à dix heures du matin ,c'est un nombre de temps suffisant que tu dépenses au bureau.

Je levai les yeux au ciel, mais je n'étais pas d'humeur à m'énerver, alors j'employai un ton plus ou moins jovial

- Tu n'as pas à décider du nombre de temps que je dois passer au bureau Rafaël ! J'ai moi aussi un timing chargé, ou il faudrait que tu apprennes à respecter le travail d'autrui. L'effet Matilda n'est plus du tout en vogue. Répliquai-je calmement.

Il se rétracta...

- Tu deviens très réticente ces derniers jours...Hier, je suis rentrée et tu dormais!

.Antrav.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant