Selon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires....
Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....
Il souffla ses bougies sous les applaudissements de grand-père, de Dayina et des miens. Des ballons gris et noirs, du champagne, un joli gâteau d'anniversaire, des ice cream, un copieux dîner et un délicieux dessert d'anniversaire : des Brigadeiros ! Des truffes au chocolat et lait concentré sucré pour l'élu de la soirée comme l'indiquait ses traditions brésiliennes. Un anniversaire familial simple et cosy pour marquer ses trente ans. Il était dix-neuf heures lorsqu'il me remit la première tranche de son gâteau d'anniversaire sous mes joues enflammées de timidité.
- Au Brésil, celui ou celle qui fête son anniversaire reçoit le premier morceau de gâteau, mais il ne le garde pas pour lui...
- Il en fait quoi avec du coup ? S'intéressa mon grand-père.
Il me fiança d'un regard amoureux.
- Il le donne à la personne la plus importante de leur vie et tu es la personne la plus importante dans ma vie Soraya.
-Hmm!! Intéressant. Dit mon aïeul. En tout cas, encore joyeux anniversaire Nathann et félicitations pour tes fiançailles ! Bienvenu dans la famille à Dayina et à toi. Vous êtes tous chargé apparemment des chiens, des enfants, tout y est ! Se moqua grand-père.
- Obrigado Eric !! [Merci ] . Répondit-il en riant
Je rougis. Il me vola un baisé tandis que grand-père posait les flûtes de champagne pour Nathann et lui. Dayina et moi n'avions droit qu'à du jus de cerises et des pots de crèmes glacés. J'ai parlé en appelle vidéo avec ses parents et nous avons regardé inlassablement les étoiles sur la plage lui et moi. Nous avons bordé Dayina, puis je l'ai rejoint dans sa chambre...
- Il te manque combien? J'ai vraiment envie de te savourer...Dit-il en m'aspirant la nuque de petits baisers...
- Quatre...
- Quelle torture !!! Fit-il.
Je rigolai. Il saisit mon visage, et s'accapara de mes lèvres. Il me fit d'adorable suçons, des caresses et me permit de me blottir dans ses bras réconfortants. À cet homme, j'offrais mon impudeur, mes soupirs, mes petits cris de femme, mes caresses, ma fièvre, ma passion, mon enivrement de lui, mon bonheur et ma folie d'aimer. J'offrais à cet homme, tout ce qu'une femme amoureuse peut offrir à un homme en train de l'aimer un peu plus chaque jour et chaque seconde....
Une jolie année plus tard...
.Nathann.
J'avais épousé Lirio dans un atmosphère absolument parfait. À la manière d'une douce balade musicale, on avait mis le cap sur une bulle de bonheur en intraveineuse. Une fugue au bord de l'eau dont le seul horizon est la joie d'être là tous réunis sous la brise marine, le bruit des vagues, l'ambiance bohème, mais tout ça m'importait peu. Tout ce que je voulais, c'était qu'elle devienne mienne et qu'on commence ce nouveau début avec cette grande famille que l'on avait construite ! Car oui elle était grande. Ma lirio avait donné naissance à ma petite Lizl l'année dernière. Elle était belle comme sa mère qui embellissait de plus en plus chaque jour et qui était encore enceinte de huit mois d'un petit bonhomme, qu'on avait décidé d'appellé Lorenzo. Notre vie avait pris un autre tournant, nous avons adopté quatre autres petits anges en plus de Dayina! Il y avait Lina âgée de huit ans, Daya de cinq et Naveen qui devançait Lorenzo d'un mois. Aujourd'hui nous habitons dans un plus grand appartement à Cardozo et le bonheur vibrait nos cordes vitales avec quatre petites filles, deux petits garcons, trois caniches. Il y avait de la gaieté tous les jours ! Je ne travaillais plus à la Unicef pour certaines raisons. Cependant j'occupais le poste de PDG à la fondation Save children instauré par Fabrice Pallere qui à la mort de son père, avait légué toute la fortune de ce dernier à la construction de cette fondation qui s'engageait dans la lutte pour améliorer la protection des enfants, et le respect de leurs droits fondamentaux et aussi j'avais ouvert un skatepark à Kenscoff. Sinon, tout allait bien, j'allais bien, notre famille allait bien et ma lirio allait bien, et bien sûr avec des visites fréquentes de notre éternel Franky. Nous étions vendredi et le vendredi avec les enfants, on montait sur le toit en plein air pour regarder les étoiles, écouter de la bonne musique, jusqu'à ce que les petits s'endorment et tel était le cas ce soir. Je me dépêchai de les mettre au lit et de rejoindre ma bel madam où nous écoutâmes nos playlists favorites entre nos conversations et nos rires qui osaient briser délicatement le silence de la nuit. Elle évoquait les moments les plus importants de son existence, les plus heureux, esquivait les plus dramatiques et en créait de nouveaux entre elle et moi. Nos baisés fiévreux comme une drogue de résurrection mêlés des ondes écarlates de nos émotions nous rendait addicte l'un de l'autre. Jamais je ne regretterai d'avoir posé les yeux sur cette Lirio...
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