.Gayel.
J'étais assise en tailleur au salon extérieur du jardin, lorsque j'ai entendu Liza crier le prénom d'Olivier. Surprise, je n'osai pas aller regarder. Cela faisait des mois que je n'avais pas eu de ses nouvelles. Il avait été inactif sur les réseaux sociaux depuis un sacré bout de temps, les timides textos que j'avais osé lui envoyer, n'avaient pas été lus et encore moins vus. Quand je faisais le chemin de son domicile pour déposer Liza, je ne pouvais m'empêcher de jeter de brefs coup d'œil. Il y avait de nouveaux locataires. Il n'y habitait plus, cela faisait trois mois déjà. Au zest, je ne le remarquais même plus. J'angoissais du simple fait de nourrir des idées négatives. Je n'avais pas envie qu'il passe à autre chose. Je voulais l'entendre me dire qu'il m'aime, je voulais le voir sourire quand je lui disais, moi pareille Oli. J'avais envie de ressentir la saveur de ses baisés, la douceur de sa bouche, de mon menton entre son pouce et son index, sans oublier mon petit corps pressé contre son torse robuste. Dans ses bras je frémis, je rêve, je me berce, je dodine ... Oli, dis-moi, tu viens quand déjà ? Je relâchai un souffle de dépit et reportai mon attention sur mon magazine Ocean Drive. Soudainement, j'entendis des pas se rapprocher, je me relevai en voyant Joyce arrivé. Un bonheur imminent s'empara de mon être tout entier! Elle avait effectivement la silhouette d'Olivier qui lui piétinnait les talons. Je devins nerveuse et déglutis ma salive. Je me relevai vivement...
- Ça alors, quelle surprise !! Lui dis-je d'une voix doté de timidité.
- J'aurai dû prévenir, je sais...
- Non...Ce...Ce n'est pas grave Oli...
Il hôcha positivement de la tête.
- Comment vas-tu ? Me demanda-t-il
- Comme-ci, comme-ça et toi...
Il haussa vaguement les épaules...
- Ça va...Ça peut aller. Tu es très jolie...
Je rougis.
- Merci Oli...Tu...Tu veux t'asseoir ?
- Non, j'ignore encore si je vais rester pour longtemps.
Une trace de déception me marqua la trombine. Je ravalai ma salive.
- Je...Je t'ai écris à plusieurs reprises, mais tu ne décrochais pas...
- J'étais pas mal occupé en ce moment...
- Ah ! Je vois . Et quoi de neuf alors ?
- J'ai déménagé et démissionné. Dit-il en arrachant distraitement une petite tournesol des fleurs du jardin.
- Pourquoi tu as démissionné ? Tu travailles ou maintenant ?
- Pour de nouvels horizons, de plus grandes opportunités. J'ai lancé mes propres BD et ça marche plutôt bien. Je travaillais là-dessus depuis pas mal de temps et en moins de trois mois les gens se l'arrache !
Je me réjouis pour lui en sortant des yeux remplis d'extase.
-C'est génial Oli!! Tu semble avoir fait un grand ménage dans ta vie...
- Oui! Un très grand, mais mon nouvel appartement est bruyant.
Une boule au ventre vint s'installer. Je retins mes larmes. Pourquoi est-il venu? Pour m'annoncer qu'il était passé à autre chose...
- J'ai l'impression de devenir fou !! Continua-t-il en arrachant une seconde tournesol qu'il colla au premier...
- Tu...tu as de nouvelles personnes dans ta vie, c'est super...
Il me fixa et eut un petit rire...
- Bruyant des nouveaux films que je n'arrêtes pas d'imaginer dans ma tête ...Une vraie torture Ga . Fit-il...

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.Antrav.
RomansaSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....