.Deborah.
Je caressai le buvant de mon verre du bout des doigts, pensive. Rafaël m'avait fustiger de son caractère stoïque pendant ce week-end. Après le départ de Soraya, au pont supérieur, j'avais essayé de me rapprocher de lui, juste pour raviver la flamme. Mais j'avais à peine intenté de lui sortir quelques mots, en m'asseyant sur le lit, qu'il m'avait pris brutalement par le bras, et avait claquemuré violemment la porte de la cabine derrière moi. Étonnée ? Hm non, pas le moins du monde ! Je connaissais Rafaël, je connaissais ses points faibles. Il s'irritait pour un rien, mais préférait tout gardé pour lui-même. J'étais au courant de beaucoup de ses frayeurs! Comme celle d'être la risée aux yeux des autres ; il était stoïque, imperturbable, mais je savais également ce qui pouvait l'ébranler ; comme être à la merci de son frère Ralf, il haïssait Ralf, un conflit qui perdurait jusqu'à la maturité, les membres de la fratrie Pompé se sont amusés à se détester au fil des ans. Ça à toujours été ainsi entre eux ! Frères rivals. Il ne supportait pas être minimiser, être dévaloriser, être vue comme un poltron ! Il avait peur de l'échec, de l'humiliation public, il avait un sens de l'humour particulier, qui me faisait rire. Il détestait être ridiculisé par une femme, il avait horreur des animaux de compagnie, il était extravagant, il adorait la viande saignante, du vin russe, il était un passionné des histoires nazis et je...Un soupir s'échappa de mes lèvres ! À quoi bon me rappeler de toute ces choses...
Je balayai le night-club des yeux. Ce lundi soir, était aussi morne que tous les autres lundis du Cosmopolitain. Il était à vide ! Il n'y avait que moi, quelques addictifs sous effets de drogue et le personnel de service qui attendait qu'on les hélait ! Une heure du matin se dessinait sur la pendule. Ils allaient bientôt fermer ! Déjà Luke le barman desserrait son nœud papillon. Mon portable vibra, c'était Travis ! Je refusai l'appel. Il avait fini par me causer une intoxication avec sa fumée de hookah pen. Non, j'exagérais ! Mais il m'exaspérait, comme tous les autres, que j'avais fréquenté depuis Rafaël...
- Bonsoir !
Je me retournai et levai les yeux au ciel. Vraiment? Dieu me punissait-il d'avoir baisé deux hommes différents pendant ce week-end?
- Vous vous souvenez de moi?
Je regardai son air beaucoup trop franc à mon goût. Rien de mystérieux ou de sexiste ! Pourtant, il avait bon goût en ce qui attrayait le choix de son tshirt polo blanc uni et de son pantalon kaki, sexy je peux dire . Il montrait de la délicatesse, de la prévenance, de la noblesse de sentiments dans sa conduite! Ce n'était pas mon genre, trop de gentillesse était stocké sous ce torse robuste ! Je ne suis pas de ses jolies gazelles naïves et fleurs bleues..
- Non ! Et je ne m'en souviens pas. Mentis-je
- Je vous offre un verre ?
- Je n'en ai pas envie ! Refusai-je
Il fléchit vaguement ses épais sourcils dont l'arcade était parfaitement tracé. Je le surpris en train de jeter un coup d'œil furtif sur ma silhouette.Lorsqu'il releva les yeux, il croisa directement les miens.
- Surtout ne vous genez pas ! Lui dis-je
Il rit embarrassé.
- C'est le quatrième lundi que je tombe sur vous ! S'exclama-t-il en soutenant mon regard.
- Et alors?
- Et vous êtes toujours lointaine à fulminer des idées.
Il me présenta sa main...
- Scott ! Dit-il
Sans la saisir, je le reluquai en ayant un petit rire moqueur.
- Ça ne vous fatigue pas de vous présenter à chaque fois? Jusqu'à quand continuerai vous de me branler votre prénom ennuyeux sous le nez.

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.Antrav.
RomanceSelon Soraya la plupart des hommes sont des connards, mais les femmes ... hm .. les femmes, elles ? Elles sont mille fois pires.... Soraya,n'a jamais été amoureuse, pourtant elle n'a de yeux que pour son mari...Tout par et pour son Rafaël....