.73.

62 14 11
                                    

.Nathann.

Une brise marine fit flotter les rideaux. Je clignai des yeux à plusieurs reprises afin de vérifier si je ne rêvais pas! Parceque avoir son corps allongé juste près de moi était irréel, hier j'ai nagé dans un vortex de plaisirs infinis. Je me suis offert totalement au luxe de ses mains douce comme du miel , de ses lèvres doce ,de sa peau frémissante et de tout son corps. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, et qu'elle battit des cils, elle croisa mon regard, et dissimula son visa derrière le troisième oreiller qui gisait sur le lit! Je ris .

- J'ignore encore laquelle de mes têtes s'est affichée !Moi et ma tête au réveil, ce n'est pas franchement une love story ! Tantôt cernée, fatiguée ou simplement une sale gueule ! Avoua-t-elle

- Du coup laisses-moi voir afin de te dire laquelle... Lui dis-je en essayant de l'enlever l'oreiller.

Elle ne s'affranchit pas pour autant...

- Ohh comme je rêverais de me réveiller avec la même tête que les filles dans les films. Avec le sourire, une peau éclatante, lisse, fraîche, sans aucun défaut, mais c'est l'inverse !  Relativisa-t-elle d'un ton théâtral et étouffé derrière l'oreiller.

Silencieusement, je descendis du lit, elle ôta l'oreiller afin de me situer et je la tirai simultanément par les jambes, afin de la ramener vers moi! Surprise, elle lâcha l'oreiller et je capturai ses lèvres, puis me détachai suavemente ! Délicatement, je lui offris des baisés dans le cou, et ma main descendit doucement sur sa jolie hanche de guêpe. Je relevai la tête et croisai son regard...

- Bom dia! Lui dis-je . Tu as une tête parfaite à mes yeux...

Comme-ci c'était magique, elle eut un petit air timide, passa ses bras autour de ma nuque et me répondit de la même ferveur. Elle noua ses jambes autour de ma taille et c'était partie pour une balade voluptueuse, je nous trouvais beaux, on était deux, jusqu'à n'en former qu'un, je voyageai en elle et visitai la ville de son corps comme un touriste! Et la deuxième fois fut encore beaucoup plus apaixonado...

Une demi-heure plus tard, les rayons du soleil nous pressuraient pour un petit déjeuner. Pendant ma douche, elle s'est assise sur le tabouret de bain derrière la cabine de douche en verre trempée où elle prit plaisir à engager la conversation sans s'arrêter, elle remonta dans son enfance, de ses blagues avec ses parents, de ses rêves d'adolescente ; attentivement je l'écoutais. Pause, elle me tendit ma serviette et reprit ses anecdotes. Oui, elle adorait bavarder, et elle avait un rire étincelant ! Elle se mettait à se rappeler de pleins de souvenirs, se moquait d'elle-même à ne plus en finir...

Déjeuner, dîner, des photos d'elle, de moi, de nous deux, à chaque fois que j'en avais envie, je reprenais des photos, à croire que je cherchais un moyen de capturer sa beauté intérieure également ! Quel dommage que l'âme restait invisible, la sienne me fascinait, elle était si belle. Les dernières heures, nous avons passés le temps à nous lovers entre les couvertures. Aux environs de dix-sept heures, nous fîmes nos valises avec empressement, car notre vol était prévu dans moins d'une heure ! Quelques aiguilles plus tard, nous étions parfaitement installés dans l'avion pour notre vol du retour et ce fut féerique ! Nous étions au calme, le paysage était à couper le souffle, le ciel violet, rose, orange, d'un seul côté de l'avion, jusqu'à planer sous un ciel totalement enveloppé par la tombée de la nuit sous le doux ronronnement de l'appareil, elle avait sortie les écouteurs, elle streama de la musique en aléatoire en priorisant d'abord Summer memories d'Extenz. Puis soudainement, elle posa ses lèvres sur les miennes et laissa résonner dans mon oreille les notes suaves et mélodieuse de sa voix...

- Merci Nathann..

Je me contentai de lui répondre docemente d'un doux baiser brûlant. Je m'endormis sur son épaule tranquillement, elle était ma linda Humepenthe ...

Franky comme prévu vint nous chercher à l'aéroport et nous conduit avant tout jusqu'à chez elle. Avant qu'elle marque les quelques pas qui marquera la fin de notre Euphoria, je pris le risque de l'embrasser démesurément ! Je n'avais pas envie de lui lâcher là maintenant, de remettre les pieds sur terre, de retourner à la réalité, de déjà commencer à vivre cela comme de délicieux souvenir. Elle rentra de nouveau dans la voiture et on s'embrassa à perdre haleine. Au bout de quelques secondes, nous nous libérâmes de notre étreinte passionnée malgré que nos yeux réclamaient le contraire ! Elle rentra avec sa valise trolley qui roulait sur le revêtement extérieur du sol en béton. Je restai jusqu'à la disparition totale de sa silhouette. Franky se mit à converser, mais j'étais ailleurs ...

Je rentrai chez moi, ouvris ma valise afin de contempler son visage à travers les derniers souvenirs d'elle figés depuis ma caméra Canon. Dix minutes plus tard, je cherchais encore...

- Puta merda ! Jurai-je

Assis sur mon lit, j'essayai de réfléchir ou diable l'avais-je laissé ! J'ai dû l'oublier dans l'appartement au Brésil... Je ris. Nous avions fait nos valises d'un air si pressé à la dernière minute, parce que on avait procrastiné ce détail, simplement pour retarder ce Tchau prématuré. Je passai mes mains autour de ma nuque, et m'allongeai sur le dos les yeux rivés au plafond. Juste en posant les yeux sur elle, ça rendait con l'amour... À chaque réveil, à chaque sourire, j'avais ce même regard ébahi d'amour et le sentiment d'être totalement en accord avec moi-même, et une.... Une certitude au creux du cœur, avec de vraies manifestations physiques!  Tachycardie, transpiration, les yeux qui chauffent... Si, si, comme quand les larmes montent. En fait, tu es saisi d'un truc que tu ne maîtrises pas. Ça me rend cotonneux, planant, ça révèle des facettes de moi que j'ignore. Ça me rend deux fois plus drôle, inventif, audacieux. Rien à voir avec une situation de drague banale, je peux passer des mois et des mois à de simples baisers langoureux, à des caresses passionnées ! Et je l'attendrai le temps qu'il faudra. D'ici là, je grignoterai tous les instants qu'elle pourra m'offrir, je suis tout à elle... 

.Soraya.

Lorsque je rentrai, il était vingt-deux heures. Rafaël dormait. Je ne choisis pas de le réveiller, j'avais encore envie de rêver ! De perdurer ce farytale trip. Doucement, je pris une douche, me changer et m'assied sur le puff de la terrasse de chambre parfaitement décoré en dégustant des chocolats noirs cordiforme .Les yeux rivés vers le ciel peu étoilés, je me lover dans les rayons de la lune en repensant à tout....Mon portable vibra, et mon cœur battit la chamade alors que mes yeux relisaient en boucle le message....

💌Lis le rapidement !

💌High Law view.....

                             

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

                             

Humepenthe : quelqu'un qui te fait oublier tes peines et tristesses, quelqu'un avec qui tu oublies tout tes problèmes 

.Antrav.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant