Chapitre 12

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Bonne lecture

Après que les garçons soient finalement partis, Olympe nous a invité à passer le reste de l'après midi et la soirée chez elle pour regarder cette fameuse émission où leurs copains vont rapper.

On a acheté pleins de conneries à manger dans les supermarchés ainsi que quelques bouteilles d'alcool, Maëlys est la plus folle de la bande, j'ai bien ris avec elle, avec toutes enfaite. Naia est la plus timide de la bande et un peu plus silencieuse alors que Mohini et Olympe se sont de vraies piles électriques, je les aime beaucoup.

- Au faite Lya, ça a du être dur pour toi de partir, tu as laissé tout tes amis à Lisbonne s'exclame Olympe

- Je n'avais pas vraiment d'amis, en tout cas amies filles,

- Ouais bah maintenant nous on est la et tu ne vas plus jamais avoir envie de partir tellement on sera proches continue Maëlys

Pour toute réponse je lui souris chaleureusement, elle passe son bras autour du mien tout comme Mohini qui elles par la suite enroulent leurs bras avec ceux de ma soeur, d'Olympe et Naia avec les sacs de courses.

- Merde murmurais-je en me rendant compte d'une chose

Les filles s'arrêtent et se tournent vers moi.

- Quelque chose qui ne va pas ? demande blondie

- J'ai oublié un truc à l'appart, ça vous dérange si je vous laisse ici ? je vous rejoindrai

- Mais tu ne sais même pas où j'habite dit Olympe

- Donne moi ton adresse, et si je suis vraiment en galère je vous appelle

- D'accord passe moi ton bigo

Je le lui tend et une minute plus tard je leur tourne le dos pour prendre le métro jusqu'a "chez moi".

J'arrive après une quinzaine de minutes dans la hall de l'immeuble, je me dépêche de prendre ma clé de boite aux lettres et de l'ouvrir.

Je souris grandement en constatant qu'une lettre m'attend. Je la prend toute excitée et vais m'asseoir sur un banc à l'exterieur pour le lire calmement.

***

Ma très chère Layena,

Je ne vais pas te cacher que parfois je me sens seul sans toi. Dormir dans tes bras, te parler pendant des heures, se chamailler pour tout et pour rien me manque énormément.

Mais c'etait mon choix que je ne regrette pas, je devais faire tout ça, je le devais, pour moi, pour toi, pour maman et pour Lui.

Je vais bien, ne t'en fais pas. Je dois t'avouer que je ne sais pas comment je tiens ces neuf mois aussi loin de toi, de cette famille que nous formons, tu me manques.

J'ai été bien surpris en recevant cette nouvelle adresse mais je sais comment tu es, on est pareils, impulsifs, rusés, intelligents, et sincèrement si je n'étais pas aussi loin je t'aurais aidé.

Je sais que tu refuses de l'aide, que tu ne veux pas que je t'envoie de l'argent mais je ne peux pas utiliser que mon argent sur cette dette qui nous tue, fais moi savoir, s'il te plait, si tu as un travail décent, que tu n'es pas à la rue et que tu manges tous les jours.

Je prie tous les soirs pour que nous puissions nous revoir un jour, et je sais que ce jour arrivera j'en suis certain. J'ai cette lumière blanche qui me fait espérer.

Under PressureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant