Chapitre 38

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BONNE LECTURE

PDV Layena

Je me dépêche de sortir de la douche et de m'habiller d'un jogging pour rejoindre la bande au Zenith.

J'étais légèrement en retard à cause des recherches que je faisais dans l'ordinateur d'Eryn, j'avais tout son disque dur sans même qu'elle ne le sache et depuis cette après -midi je n'avais malheureusement rien trouvé

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J'étais légèrement en retard à cause des recherches que je faisais dans l'ordinateur d'Eryn, j'avais tout son disque dur sans même qu'elle ne le sache et depuis cette après -midi je n'avais malheureusement rien trouvé. Il y avait beaucoup trop de documents, beaucoup trop de pages à lire par documents, j'avais même faillis m'endormir, ce qui malheureusement s'est produit ce qui revient à mon retard .

Je laisse mes cheveux bouclés lâchés et sans attendre plus longtemps je sors de chez moi pour prendre un taxi, ayant trop peur que les transports ne me mettent encore plus en retard.

Je regarde les centaines de messages que les gars m'ont laissés, quelques uns sont de Ken, le pauvre il pense que je l'ai encore lâché.

J'arrive enfin au Zenith, où Framal m'attend déjà un peu en retrait pour ne pas être aperçu, je me dépêche de le rejoindre. Il me prend dans ses bras quelques secondes et nous rentrons à l'intérieur, Framal m'emmène près de la scène où je vois  Eliott et Hugo se dépêcher de tout préparer pendant que les autres mettent leur bidule dans les oreilles.

- Restes ici comme ça tu pourras nous regarder sauf si tu veux aller dans la fausse avec Olympe et Maëlys.

J'avance discrètement dans la scène pour voir la fausse et mon coeur rate un battement en voyant autant de monde.

- Non ça va je ... je vais rester ici bégayais-Je en frissonnant d'horreur

- ok

***

Les garcons sont près à y aller, je n'ai toujours pas vu Ken depuis que je suis  arrivée, où a t-il bien pu aller ?

- Bon ça va commencer et d'après les cris du public ils ont hâte aussi dit Theo en enroulant sont bras autour de mes épaules.

- Mettez le feu les gars, vous avez une spectatrice en plus oubliez pas riais-je

- Elle se pense unique elle pouffe Deen en me donnant une petite tape derrière le crâne.

- On va tout déchirer !

Ils partirent sur scène mais je ne voyais toujours pas Ken, j'essaye de le chercher du regard mais impossible. Pensant qu'il était déjà sur scène je recule légèrement pour leur donner de la place pour entrer et sortir de scène quand je me cogne contre un torse, je me retourne pour trouver un Ken beaucoup trop sérieux à mon goût , je fronce les sourcils face à ses traits aussi durs.

- Ken, qu'est ce que....

Je suis stoppée dans ma phrase par des lèvres douces se poser sur les miennes, je ne comprenais pas au début ce qui se passait jusqu'à ce que ses lèvres chaudes ne s'éloignent des miennes.

- Souhaite moi bonne chance

Il affiche un petit sourire avant de disparaitre dans la scène et rapper ses premiers mots, moi, toujours sous le choc j'essaye de comprendre ce qui viens de se passer, il m'a embrassé, un baiser effectivement très chaste mais un baiser tout de même.

Et le pire dans tout ça c'est que j'ai aimé.

***

C'était la pure folie, je regarde tous mes amis sauter comme des malades dans cette scène, le public s'amuse lui aussi, tout le monde saute, tout le monde crie.

C'est pour cela que j'aime bien les concerts, pendant quelques heures tu pouvais oublier tout le monde extérieur, tous les problèmes, se concentrer seulement sur son bonheur personnel, même si c'est se prendre une cuite monumentale.

Je n'avais jamais vu Ken avec autant d'énergie sur scène, c'est une véritable pile d'énergie.

Je m'étais finalement décidée à rejoindre les filles qui étaient tout devant, elles me sourirent et nous nous sommes prises dans les bras en sautant comme des folles

La soirée est sur le point de se terminer  sous les cris du public, tout est parfait, vraiment tout jusqu'à ce que je me sente tout à coup plus que serrée, oppressée, en manque d'air. Je savais que descendre dans la fausse était une mauvaise chose, des souvenirs beaucoup trop sombres se sont tout de suite remis dans ma tête.

- Eh, Lya ça va ? me demande Olympe en se retournant vers moi

Je secoue la tête une main autour de ma gorge cherchant de l'air à tout prix.

- Maëlys, Maëlys, Lya ne va pas bien faut la sortir de la panique Olympe

Maëlys essaye de se frayer un chemin pour m'entourer ainsi qu'Olympe pour me protéger des gens, j'étais de plus en plus mal, ces voix que j'entendais depuis mon enfance revenaient me hanter et m'interdire de respirer.

- Elle est de plus en plus blanche Olympe, faut faire quelque chose ! s'écrit Maëlys

Elle avait criée tellement fort que quelques mecs sur la scène baissèrent le regard vers nous. Ken s'arrête tout à coup de rapper la dernière chanson Reuf pour courir vers nous, je n'en pouvais plus, mes pieds me lâchaient j'étais beaucoup trop épuisée pour chercher de l'air. Mais tout à coup je sentis deux bras me soulever, j'ouvris les yeux pour croiser ceux inquiets de Ken.

Une fois sur scène dans les bras de Ken, je calais ma tête dans son cou, je le sentais marcher, bizarrement ma respiration revenait petit à petit. Ken me lâcha légèrement pour m'asseoir sur une chaise, front contre front j'ouvre doucement les yeux.

- Ça va ? me demande t-il en remettant une mèche rebelle derrière mon oreille

- Ouais ne t'en fais pas, va finir ton concert dis-je en regardant la scène dont les garçons essayent  de distraire le public le plus possible.

- Je vais pas te laisser alors que tu es à deux doigts de tomber au sol

- Va finir ton morceaux, tout va bien maintenant il faut juste que je reprennes mon souffle. Le rassurai-Je

Il me regarde longuement avant de poser un baiser sur mon front et me chuchoter à l'oreille:

- Je reviens vite

Je souris légèrement en le voyant revenir sur scène sous les hurlements des fans, il tourne la tête quand même vers moi pour s'assurer que je ne suis bel et bien pas tombée de la chaise inconsciente pour finir son morceaux le plus vite possible.

J'essaye de reprendre mon souffle en me maudissant d'avoir gâché le concert de Ken, je suis vraiment la pire des amies.

Mais tous ces gens se poussant, hurlant, me rappela cette fameuse journée, cette journée connue de tous.

J'avais sept ans, sept ans, les gens se poussaient et hurlaient à la mort tellement ce qu'ils voyaient devant eux les effrayait . Je ne pourrais jamais oublier une telle horreur devant mes yeux.

Les seuls mots que j'ai pu prononcer cette fameuse journée, sous le choc et l'incapacité de parler à cause des torrents de larmes furent:

« Please, help my daddy »



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Hey hey !

Toujours ce mystère qui plane !

Que pensez vous de la dernière phrase de ce chapitre ?!

J'attends vos suppositions avec impatience

Kiss
-M

Under PressureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant