Under Pressure

Tome 2: Chapitre 8

Désolée pour le retard ! Voici un petit chapitre, je ne l'ai pas relu mais je m'en voulais de ne pas poster avant donc voici !

➰Sofi de la torre : Voicebreaks➰

BONNE LECTURE
PDV Layena

Le grand jour était arrivé enfin, les gars avaient pris la nouvelle assez mal mais je leur avais promis de ne plus jamais repartir, on les attendrait.

Nos sacs près de l'entrée, Léane prend nos amis dans ses bras, Eli plus en retrait et moi je fixe chacun d'entre eux.

- C'est pas un adieu on se voit dans quelques semaines ! m'écriais-je en sentant les bras forts de Mekra autour de mon corps, une semaine pour faire le vide ou le plein dans votre tête dis-je en fixant un certain mec assez en retrait.

En entendant cela, le concerné tourne la tête vers moi et affiche un faible sourire. Je ne sais pas si je pourrais un jour fermer ses blessures, elles ne partiront sûrement jamais, je le sais très bien. La seule chose que j'aurais aimé qu'il m'autorise à faire était d'atténuer sa douleur. On était deux morceaux d'un miroir cassé en deux, on était pareils, on était des âmes  soeurs, je le sais au fond de moi que ni lui ni moi ne pourrions vivre sans l'autre c'était indubitable. 

Un dernier sourire, un dernier regard vers lui.
Et j'étais partie encore une fois.

Ma mère me disait souvent que si je perdais un amour et que je le retrouvais peu importe le lieu et les années passées il ne fallait plus jamais que je le lâche, que c'était le bon.  Et au fond de moi je sais que Ken est le bon mais tout ce qui se passe dans ma vie... ne serait-ce pas égoïste de vouloir l'avoir à mes côtés alors qu'il pourrait courir un très grand danger ? Non, il faut que je m'éloigne, encore et encore, si jamais ils attrapaient Ken, une balle dans le crâne ne suffirait pas, ils le tortureraient jusqu'à ce qu'il implore de mourir et je ne pouvais pas me permettre ni  même imaginer quelque chose de telle.

Par dessus tout, son regard, un regard chargé de haine et de souffrance me tuait à petit feu, ce regard la, il n'a pas arrêté de me le lancer dés l'instant où j'ai croisé ses yeux. Il fallait que je parte et qu'il respire et réfléchisse, tout comme moi, il ne voulait rien avec moi et moi je ne pouvais pas rester avec lui pendant toute cette guerre froide avec ma famille. J'allais maintenant me cacher pendant quelque temps, m'occuper de ma grande soeur qui, assise à coté du hublot du jet, pleure silencieusement. Elle aussi a vécu beaucoup trop de choses cette derniere année, apprendre l'existente d'une soeur, la véritable identitié de son père et les années de souffrance de sa mère ainsi que d'apprendre qu'elle ne pourra peut-être jamais avoir d'enfants.

***

Voici plus de deux heures qu'on est dans cet avion, Eli dort profondément sur l'un des canapés à coté du bar, son visage si apaisé, cela serait presque impossible de voir qu'elle a vécu des choses horribles. Je baisse le regard pour le poser sur le verre dans ma main, je bois cul sec le whisky la rage en moi, il faut que je trouve un putain de moyen d'en finir avec tout ça.

Mon coeur est bien trop mourant, il agonise dans ma poitrine mais mon cerveau ne peut pas tomber lui aussi, je dois rester forte et oublier quelques minutes que mon grand frère se cache lui aussi avec sa copine aux Etats-Unis, que ma meilleure amie risque de se faire tuer et que moi -même je suis en danger car mon putain de cousin ne comprend pas que j'en ai rien à foutre de la putain de place comme chef du gang.

Je passe mes mains sur mon visage en soufflant bruyamment, les images de mon arrivée à Lisbonne me reviennent comme un couteau me poignardant dans la poitrine et je me recroqueville sur le deuxième canapé avec tous mes souvenirs qui reviennent.

Flashback 11 Octobre 23h30

J'arrivai  finalement sur le sol portugais, en sortant de l'avion je pris une longue inspiration pour calmer les battements instenses de mon coeur dans ma poitrine. Je stressais, oui, je stressais de revoir ma famille et surtout de voir Hayes, il devait tellement m'en vouloir. Je l'ai abandonné quand il en avait le plus besoin alors que lui était toujours là quand je n'allais pas bien, j'étais en colère contre moi-même, je me haïssais d'avoir pu oublier mon père comme cela.

Et même avec tous ces problèmes la seule chose dont j'étais capable de penser était Ken, les images n'arrêtaient pas de m'agresser sans cesse, je le voyais là, agenouillé sur le sol de l'aéroport complètement désemparé et tout cela par ma faute. J'aurais du, j'aurais du l'embrasser une dernière fois, j'aurais du le prendre une dernière fois dans mes bras et j'aurais du lui dire, j'aurais du lui dire dans notre lit à quel point je l'aime et à quel point il avait changé ma vie. Mais j'étais une lâche, je l'ai abandonné sans même lui donner une explication que je regretterai cela jusqu'à ma mort.

- Mademoiselle Guerreiro,

Je sursaute légèrement et me retourne vers un homme, très grand, habillé d'un smoking et de lunettes noires, il est très grand et a les cheveux blonds, je comprends tout de suite qui il est en voyant l'étoile du diable tatouée sur son cou.

Je m'avance vers lui et il fait une légère révérence, chose qui me fait tout de suite rouler des yeux.

- C'est Wayne, mon nom est Wayne

- Nous savons très bien que c'est faux, vous n'êtes pas une Wayne de sang mais oui une Guerreiro dit-il en affichant un sourire carnassier

- Je vous pris de bien vous tenir, vous vous prenez pour qui à me parler sur ce ton ? Vous n'êtes qu'un subalterne, si vous vous me parlez encore une fois comme ça il y aura de sérieuses répercutions est-ce clair ? Si vous savez qui je suis vous savez aussi ce que je serai,  Crachais-je

L'homme baisse la tête, quelque peu honteux et surtout mort de trouille que je puisse lui faire quelque chose alors que sincèrement celle qui est morte de trouille ici c'est bien moi.

Il m'ouvre finalement la porte de la voiture et je monte, la route était longue mais beaucoup trop courte pour moi, nous étions enfin arrivés à l'une des plus grandes villas portugaises, le coeur du gang.

Je sors vite de la voiture mais le chauffeur me stoppe directement.

- Dans votre chambre, sur votre lit il y a la tenue que vous devez porter je vous attends dans dix minutes devant votre porte.

- Je sais ce que j'ai à faire merci beaucoup, dis-je froidement en montant rapidement les escaliers du hall.

Je marche quelques secondes pour arriver enfin vers l'une des plus grandes portes de la villa, ma chambre.

J'ouvre la porte et souris en voyant que rien n'a changé, mon lit un baldaquin se tient bien au milieu de la grande chambre avec la pièce dressing à ma gauche et la salle de bain à ma droite. Je m'avance vers mon lit et commence à me déshabiller pour mettre les habits du gang. Seul le noir et le rouge sont autorisés bien sur, sur plusieurs teintes mais ce ne sont que les seules.  Je soupire en voyant que la robe est courte et qu'elle moule beaucoup trop et pour en rajouter les talons de mes chaussures sont au moins de 25cm. Je me dépêche de me faire une natte et de sortir de ma chambre en y laissant toutes mes affaires.

Je suis escortée par l'autre con jusqu'au bureau du chef, mes mains sont moites et je commence vraiment à stresser, ce n'est que quand je pose ma main sur la poignée de son bureau que tout s'arrête et que j'affronte mon sort.