Repentance sincère ?

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Sous la sensation du tissu sur son dos, Hinata en lâcha les lèvres de Naruto, lui permettant alors de reprendre un peu son souffle. Quand à lui, il eut le loisir de se consoler de cette perte de contact charnel en s'attaquant à son cou blanc, lui déposant des baisers enflammés, mais manquant d'une certaine douceur. Cette brusquerie, au lieu de réveiller l'appétit sensuel de sa douce, la tendit encore plus. En réalité, elle était entre deux eaux. Une partie d'elle réagissait érotiquement à ses caresses, mais la seconde avait envi de fuir la douleur. En effet, et malheureusement, son blond n'était pas des plus délicats quand il passait sa bouche sur sa peau albâtre, la mordillant un peu trop fort à son goût. Ses mains, qui s'insinuaient sur ses jambes à peine recouverte d'un collant, appuyaient trop forts sur sa peau et ses doigts s'enfonçaient trop profondément dans sa chair, alors qu'il se trouvait à califourchon au-dessus d'elle. Hinata ne savait pas quoi faire, comment lui faire comprendre qu'il était trop brutal avec elle, que ses sensations au lieu d'être agréable, n'étaient que désobligeance. Elle ne voulait pas lui faire de nouveau de la peine en mettant en cause son empressement amoureux, bien que violent. 

Alors qu'elle cherchait un moyen de le repousser gentiment sans mettre à mal sa fierté masculine, Naruto commença à glisser une de ses mains sous son pull, toujours sans délicatesse, tout en continuant à s'attaquer à son cou et à ses clavicules. Il désirait tant sentir la douceur de la peau de sa belle encore plus, et toujours plus qu'il était comme déconnecté, inconscient de son mal être. Pourtant, elle se trémoussait sous lui dans l'espoir de se dégager, mais le cerveau de son aimé ne semblait pas vouloir le voir ainsi, interprétant ses gestes nullement comme une fuite. Les doigts de l'Uzumaki, toujours sur son ventre blanc, se décidèrent de descendre à sa taille puis sous ses genoux l'incitant à écarter ses jambes. D'un mouvement brusque, le bassin de l'amant se retrouva contre l'entrejambe de sa belle. Ce geste se fit si promptement, sans aucun contrôle, qu'Hinata en sursauta, mais pas de plaisir, bien au contraire, en plus de la surprise. 

Par contre, Naruto, au vu de sa nouvelle position, en grogna de satisfaction, interprétant le sursaut comme un appel. Allait-il enfin connaître la félicité que tous hommes connaissaient auprès de la femme qu'il aimait ? Dans cette perspective, il bougea son bassin, frottant son propre entrejambe, qui continuait à se réveiller, contre celui de sa princesse. Cependant, encore une fois, il en oublia la douceur, mais surtout qu'il était en jean. Les coutures du pantalon, au lieu de représenter une source de plaisir, étaient rêches, même au travers de la culotte d'Hinata. Celle-ci gémit cette sensation qui ressemblait plus à une brûlure qu'à une caresse, alors que celui qui en était l'auteur grognait de bonheur les décharges qu'il ressentait le traverser à ce contact. Il en cessa même ses baisers pour s'y perdre, alors que ses mains s'empressèrent de s'immiscer de nouveau sous le pull de sa copine dans l'espoir de l'enlever. Cette dernière, en plus de ne pas être à l'aise, toujours coupée entre douleur et chaleur naissante, paniqua complètement. La peur grandit. Si des caresses pouvaient être à la limite de l'insupportable, alors qu'est-ce que serait la pénétration, ne put-elle s'empêcher d'angoisser. Et puis, elle ne voulait pas, pas maintenant, pas sans être sûre de l'engagement de Naruto à son égard.  

Rester inactive depuis le début, prisonnière de son aimé, Hinata posa ses mains sur les épaules de ce dernier et serrant le tissu entre ses doigts, tenta de le repousser. Le blond sentit ce mouvement. Au début, il n'en fit pas grand cas, mais la pression se fit plus présente et les sursauts de sa princesse ayant augmenté, mais pas pour aller à l'encontre de son frôlement,..., non, pour le fuir, l'intriguèrent finalement. Prenant enfin conscience que quelque chose clochait, il leva enfin les yeux sur sa copine. Son coeur en sauta d'inquiétude. Elle affichait un visage angoissé avec des larmes sur le point de couler. Ce n'était pas ce spectacle qu'il aurait voulu assister. Il aurait voulu lire dans ses pupilles de nacre désir et volupté et non peur et souffrance. Qu'avait-il fait de travers ? 

La mort d'un coeur pur Tome 1  Du rêve à la désillusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant