La mort d'un coeur pur Tome 1 Du rêve à la désillusion

Doute d'un ténébreux

A la fin de son monologue, Tsunade regarda chacune des jeunes femmes présentes. Toutes étaient en pleine réflexions, donnant l'impression qu'elles se concentraient pour digérer toutes ces informations. Quand elle posa ses yeux sur Hinata, elle se sentit mal. En effet, elle s'était laissée entraîner dans ses explications et sa démonstration, en oubliant presque que la petite-amie de son filleule était blessée. Ce fut de la voir se tenir le poignet qui le lui rappela avec force. Cependant, elle sentait quelque chose d'autre émanée de la Hyuga. Elle ne savait pas de quoi il s'agissait, mais il lui semblait que son expression de douleur n'était pas seulement due à sa blessure. Quelque chose était enfuie au plus profond d'elle, elle ne mettrait sa main à couper. Malheureusement, la Senju n'arrivait pas à en identifier la cause. Elle espérait juste que Naruto n'en soit pas mêlé.

« - Bon, je pense qu'il serait temps d'y aller. Les garçons doivent nous attendre, invita-t-elle.

- Oui, vous avez raison, fit cette dernière. En tout cas, merci pour les premiers soins et pour vos informations. C'est toujours bon de se rappeler la réalité ou de rafraîchir la mémoire sur certaines choses.

- Ca s'est sûr, renchérit Temari. C'est toujours bon de se souvenir que la principale et première fonction de notre chère poitrine n'est pas de satisfaire ces messieurs et leur lubie, mais de nourrir un futur enfant en lui apportant le meilleur nutriment pour grandir.

- Reconnais quand même qu'elle joue un sacré rôle dans la séduction et le sexe, lui fit remarquer Sakura.

- Je le reconnais. J'aime quand je fais de l'effet à Shikamaru après avoir mis une robe sexy ou quand il me caresse les seins durant notre intimité, mais au final, si on réfléchit bien, c'est purement humain comme comportement. Et puis, reconnais toi-aussi que si elle n'avait pas une telle physionomie et un tel impact sur l'inconscient des hommes, ces derniers n'en feraient peut-être pas si grand cas. On ne lui donnerait pas forcément une telle importance.

- Ce n'est pas totalement faux.

- Alors oui, pour moi, on a sexualisé un peu trop la poitrine pour en faire un objet marketing, surtout dans notre monde moderne avec l'hyper-sexualisation de l'image de la femme et ses dérives qu'on connait. Si notre société moderne la laissait tranquille, on n'aurait peut-être pas autant de jeunes filles en pertte d'estime de soi, voire même en dépression à cause de leur physique, surtout au niveau de la poitrine

- Du calme les filles, vous avez toutes deux raisons. L'allaitement est la fonction des seins, mais cela reste tout de même un atout dans le domaine de la sensualité. Tant que vous ne mettez pas tous vos espoirs d'avenir dessus, il n'y a pas de raison que vous reteniez à l'utiliser pour séduire vos petit-amis, coupa court Tsunade. Nous avons assez traîné comme ça. Hinata doit aller se faire soigner.

- Merde, c'est vrai. Désolée, s'excusa à sa manière Temari. Je rejoins quand même notre chère Hinata pour vous remercier aussi.

- De rien. C'est mon devoir de professionnel. »

Aussitôt décider, aussitôt fait. Tout le groupe sortit de la pièce étant donné qu'elles étaient toutes déjà prêtes depuis un moment déjà. Arrivées dans le jardin où elles pensaient retrouver la gente masculine, les jeunes femmes furent déçues de constater qu'au contraire, elles étaient seules. Pour une fois, ce furent les garçons qui se firent attendre. Tsunade se désigna pour aller les chercher par la peau des fesses. De leur côté, justement, la discussion entre Jiraya et les jeunes hommes tant désirés battait encore son plein.

« -Et ben, on relativise après avoir entendu tout ça, fit Choji. Je me demande ce qu'en pensent les femmes de toutes ces questions. Certes, notre égo rentre en compte sur nos compétences sexuelles, mais leur regard compte, enfin je pense, surtout pour qu'on se sente à la hauteur.