Il serrait ses poings toujours dans les gants blancs quand une voix rompit ses pensées rageuses.
« -Mais qu'est-ce que tu racontes encore Halya ? Que des idioties à tous les coups ! Et puis, qu'est-ce que tu fais là ?
- Sakura, tu ne devrais pas intervenir. Cela ne te concerne pas.
- Si cela me concerne car tu t'attaques à mon amie en essayant de la discriminer.
- Une amie qui n'est pas là. Moi au moins, je suis présente pour partager ce temps important pour lui, la nargua Halya. Tu parles d'une petite-amie... De toute façon, je n'ai pas de compte à rendre à une fille qui m'a trahie en m'abandonnant pour des pouilleuses.»
La rose se retint de sauter sur son ancienne amie d'université. Elle n'était pas la seule. Les autres femmes du groupe n'avaient pas du tout d'être insultées ainsi et la Hyuga n'obtint son salut que grâce à l'intervention de leurs compagnons qui les empêchèrent de faire un massacre. Comment osait-elle, en plus de draguer Naruto et d'accuser Hinata ainsi ? La rose allait lui balancer ses quatre vérités qu'elle afficha un sourire narquois quand elle posa son regard au-delà de l'épaule de ses interlocuteurs. Cette vision eut également le don de calmer ses amies qui affichèrent le même sourire.
« - Qui n'est pas là, hein ? Alors pourquoi se trouve-t-elle juste derrière toi ? »
A cette provocation, Halya se tendit alors que Naruto se tourna tel un seul homme et crut rêver. Devant lui, se dressait sa princesse debout, tellement belle bien que tremblante, mais surtout contrastant dans ses vêtements avec le reste du groupe. En effet, tous étaient habillés sur leur 31, mais elle arborait un vieux pardessus ouvert, un jean et un pull trop large pour elle, si large qu'une de ses épaules dépassait du col, laissant voir le t-shirt se trouvant en dessous. Elle faisait négligée, comme si elle était partie dans la précipitation, et pourtant cela n'avait pas d'importance pour lui car elle était finalement là, devant lui. Attiré comme un aimant, oubliant jusqu'aux autres et à se poser des questions, il se précipita vers elle, faisant attention à ne pas la blesser de son sabre, toujours à sa ceinture.
« - Hinata, tu es venue. Je n'y croyais plus, la serra-t-il dans ses bras.
-Je n'aurai raté cette cérémonie pour rien au monde, Naruto, » lui souffla-t-elle d'une voix sanglotante en passant ses bras autour de lui.
A cette scène, Halya se mordit les doigts alors que les amis du groupe rejoignait les tourtereaux sans un regard pour elle. Sa cousine posa les yeux sur elle, mais contrairement à son habitude était glaciaux qu'elle en eut des frissons. Ne voulant pas la laisser gagner, elle la défia mais resta en place, comme figée dans le marbre. Se dégageant de l'étreinte de son aimé, l'héritière fit un pas vers elle, puis un autre et à chacun d'eux, une tension naquit en la jeune femme visée qu'une goutte de sueur coula dans son dos, la faisant frissonner.
« - Bonsoir, Halya. J'ignorais que tu avais été invitée à la cérémonie de ce soir. Connaîtrais-tu donc un nouveau intégrant ? Un petit-ami inconnu au clan peut-être ? J'espère juste qu'il est digne des exigences de ton cher grand-père ?
L'ancienne camarade d'université de Sakura resta sans voix face à cette répartie, mais se souvenant de ce qu'elle avait dans son sac, elle décida à en tirer avantage. Et puis, elle refusait de perdre devant la plus faible de leur famille, héritière ou non.
-Mais voyons, Hinata, tu me connais. Jamais je n'oserai déshonorer notre nom en sortant un va nu pied, » attaqua-telle en appuyant bien sur le dernier mot.
Se sentant viser, Naruto en fronça les sourcils. Comment cette fille qui lui avait fait du rentre dedans l'instant plus tôt pouvait-elle oser l'insulter ainsi ? Il allait lui envoyer dans la figure ses quatre vérités qu'elle le devança en continuant sa tirade.
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La mort d'un coeur pur Tome 1 Du rêve à la désillusion
FanfictionPourquoi ? Pourquoi Hinata réagissait-elle ainsi ? Pourquoi le rejetait-elle ainsi de sa vie ? Pourquoi cela leur était-il arrivé ? Pourquoi préférait-elle les bras de la mort aux siens ? Toutes ces questions n'avaient de cesse de tourmenter l'espri...