Prise de conscience ?

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Oui, Juugo était plutôt satisfait de l'enchaînement des événements. Par contre, ce n'était pas le cas de Sasuke. Ce dernier aurait bien voulu voir les responsables de la perte de contrôle de son amant sous les verrous. Cependant, il ne pouvait pas aller à l'encontre de son souhait de vivre en paix. Déjà que le roux était associé à la vie qu'il devait mener en tant qu'Uchiwa et la pression qui était collée à son nom. Son aimé avait subi autant la médisance que le soutien qui avaient résulté de la révélation de leur couple après le nouvel an. Les people avaient été divisés à ce sujet et son agression n'avait pas arrangé les choses. Peut-être qu'il était temps de laisser tout cela en arrière et de penser à avancer vers l'avenir. Oui, Juugo avait sûrement raison de vouloir de nouveau retrouver la paix et la tranquillité. Le ténébreux devait reconnaître que l'atmosphère calme d'Oto, où personne ne l'avait jugé par rapport à son nom, lui manquait dans cette certaine mesure, mais Obito, Shishui, ses amis, et notamment Naruto, lui avaient énormément manqué, d'où son retour. Maintenant, en acceptant de revenir, il en avait accepté les conséquences que son patronyme incombait. 

Et puis, au vu de la plainte d'Hinata et des autres femmes maltraitées, l'emprisonnement sonnait à la porte des membres du gang de l'Université. Enfin, au final, Sasuke pouvait affirmer qu'il était plus soulagé que contrarier par le déroulement de ces dernières semaines. Il espérait que ce sera également le cas pour son meilleur ami et frère de coeur. En pensant à lui, l'amant de Juugo était vraiment ravi du retour à leur complicité d'antan. Naruto avait entendu sa prière de retrouver un comportement normal avec lui et non plus accès sur la violence dont il fut victime. Tous deux avaient repris leurs chamailleries et leurs défis, ainsi que leur entente. Pour le moment, ils étaient dans la voiture en direction de Konoha. Le fameux week-end de réconciliation entre les tourtereaux promis par son frère de coeur venait de sonner son avènement. Ce dernier était très impatient et pour éviter un accident bête, c'était l'Uchiwa qui était aux commandes. L'Uzumaki aurait été capable de braver la limitation de vitesse tellement il avait hâte de réaliser sa surprise, car oui, il avait prévu quelque chose qui fit sourire en coin le ténébreux. Celui-ci espérait juste que la personne concernée apprécierait, ou tout du moins son entourage. 

Alors que les deux jeunes hommes étaient sur la route, dans leur ville, une jeune femme rentrait chez elle, un air triste et solitaire sur le visage. Elle se sentait tellement seule. Pourtant, elle était devenue la coqueluche de sa promotion grâce à sa beauté, son intelligence, son fort caractère, mais surtout grâce à ses relations avec de grandes familles. Aucune de ses nouvelles relations ne voulait la laisser seule, voulant profiter de son aura et prête à tout pour s'accaparer un morceau du camembert de sa popularité, même si cela voulait dire dénigrer ses ennemis quel qu'il soit. Elle était donc souvent accompagnée et appuyée dans énormément de ses décisions, n'étant jamais contredite. Elle souffla un peu à ce constat, bien qu'une chaleur et une fierté orgueilleuse d'être la reine de son groupe lui réchauffaient un peu les entrailles. Oui, ses "amies" étaient capable de tout pour elle, mais elle présumait que beaucoup était hypocrite et qu'elle pouvait compter sur les doigts d'une main ceux, ou plutôt celles qu'elle pouvait qualifier de sincères. Enfin arrivée devant la demeure, elle ouvrit la porte et fut surprise de se faire tout de suite alpaguer par sa mère. Elle en sursauta, craignant recevoir encore quelques remarques désobligeantes sur son célibat et le fait que les plus grands partis de la ville soient déjà pris. 

"- Bonjour, ma Sakura chérie.

- Bon..., bonjour maman, fit étonnée la jeune femme à l'appellation.

- Qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu me regardes ainsi ?

- Pour rien, mais c'est étonnant que tu m'appelles par ce sobriquet.

- Ah oui, cela faisait longtemps, se mit à réfléchir madame Haruno. Il faut dire que j'étais un peu en colère contre toi de n'avoir pas su t'y prendre avec l'Uzumaki et l'Uchiwa, mais bon, je ne peux pas t'en vouloir pour ce dernier, vu qu'il est homosexuel. Tu ne pouvais pas le savoir. 

La mort d'un coeur pur Tome 1  Du rêve à la désillusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant