La fin de la semaine se profila petit à petit. En ce vendredi, le soir était presque tombé sur Konoha. Une jeune femme aux cheveux roses marchait dans la rue, visiblement dans l'intention de rentrer là où elle était attendue. Elle avait le dos voûté et regardait ses pieds plutôt que devant elle et cela malgré le risque de bousculer quelqu'un ou de se cogner à un poteau. En l'observant bien, on pourrait penser qu'elle faisait tout pour paraître la plus petite possible et passer inaperçu. Oh, elle aurait bien accepté l'invitation de ses amies à boire un café, mais encore une fois, elle avait décommandé, prétextant son travail. Cependant, la vérité était qu'elle ne se sentait plus du tout à sa place parmi elles. Même celle qui lui était la plus proche n'avait réussi à la faire changer d'avis. De toute façon, dans le cas où cela aurait eu envi, cela aurait était toujours impossible. Elle était attendue ailleurs de toute manière, comme tous les jours de toute façon. D'ailleurs, sa destination se dessina bientôt pour s'approcher un peu plus pour enfin la voir s'arrêter devant. Empoignant la poignée, elle allait rentrer qu'elle fut devancée.
"- Sakura, ce n'est que maintenant que tu rentres. Tu en as mis du temps pour rentrer de l'Université.
- Pardon, maman, mais Ino m'a retenue. Elle voulait m'inviter au salon de thé avec les autres filles.
- Comme si tu n'avais que ça à faire. Si ta copine veut faire la frivole et louper son année, c'est son problème. A toi de ne pas te laisser entraîner par sa paresse et celle des autres. Je compte sur toi pour finir brillamment tes études et d'être la meilleure.
- Je sais, maman, mais.... C'est ma meilleure amie. Je ne pouvais pas partir comme une voleuse. Je vaux mieux qu'une sale lâcheuse. Tu ne crois pas ? Tu m'a élevée pour ne pas l'être.
- ... C'est vrai, tu as raison sur ce point, croisa les bras madame Haruno. Heureusement que je t'ai bien élevée, sinon où en serais-tu aujourd'hui. Dommage que cela ne t'a pas aidé à te trouver quelqu'un ou à garder l'Uzumaki. J'espère maintenant que tu trouveras mieux ou que tu te décideras à te réveiller pour te l'accaparer.
- Maman..., souffla Sakura.
- C'est pour ton bien que je te dis ça, tu sais. Tu as intérêt à mieux valoir que cette pimbêche de Huyga, sinon je ne vois pas en quoi mes efforts pour bien t'élever vont servir. Je veux que tu réussisses dans la vie et que tu sois considérée. Tu en as les capacités et je serais très déçue si tu ne les utilises pas.
- Merci pour tes encouragements, maman, ironisa la rose en s'éloignant de sa mère. Bon, si tu veux bien m'excuser, je vais voir comment papa se remet de son mal de dos, puis je me retourne à mes études.
- Mmm, tu fais bien, ma fille," lui lança sa génitrice qui se retint de la réprimandait sur le ton employé à son encontre.
Ainsi, Sakura s'enfonça dans le couloir sous le regard inquisiteur de celle qui lui donna le jour. Pendant ce temps, Ino avait du mal à faire face à l'énième refus de sa meilleure amie. Elle n'arrêta pas de vociférer et se montrait très vindicative, mais surtout susceptible. Ses compagnes se regardaient dans l'incompréhension totale, enfin pas totalement car elles comprenaient un peu la blonde. Elles-mêmes n'arrivaient pas à comprendre la rose, enfin pas toute. En effet, Hinata se doutait un peu que cette dernière était toujours sous le coup de sa solitude et de savoir toutes les filles du groupe en couple. Encore une fois, elle se sentit coupable et voulut quand même faire quelque chose, malgré le fait que les pamphlets la mettaient en tête de la liste des personnes qui convenaient le mieux à Naruto. Sakura n'en était pas responsable. Elle désirait que celle-ci retrouve ce sentiment de bien-être qu'on ressentait quand on renouait ou renforçait les liens avec des amies, comme à l'image de Tenten et elle.
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La mort d'un coeur pur Tome 1 Du rêve à la désillusion
FanfictionPourquoi ? Pourquoi Hinata réagissait-elle ainsi ? Pourquoi le rejetait-elle ainsi de sa vie ? Pourquoi cela leur était-il arrivé ? Pourquoi préférait-elle les bras de la mort aux siens ? Toutes ces questions n'avaient de cesse de tourmenter l'espri...