La colère d'une blonde

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Après le départ de Naruto dans la précipitation, le couple Haruno était sorti de leur stupeur après avoir été statufié par le regard noir qui leur avait été lancé. Le père de Sakura avait alors fixé son épouse avec désapprobation. Il savait que cette dernière n'appréciait pas la Hyuga et qu'elle lui en voulait d'avoir été choisie par l'ami d'enfance de Sakura, mais delà à la dénigrer ainsi, juste en face de son petit-ami, alors là, c'était exagéré. Les deux parents de la rose avaient donc repris leur chemin et se dirigèrent vers leur demeure. Au cours du trajet, Kizashi, bien qu'un peu hésitant à aborder ce sujet, prit le parti de donner son avis à sa compagne.  

"- Tu n'aurais pas dû, Mebuki et j'aimerai que tu arrêtes de vouloir imposer ce que tu veux. Naruto a fait son choix et ce n'est pas Sakura. Laisse-les tranquille. En plus, mademoiselle Hinata est une gentille fille. 

- Mademoiselle Hinata, tu t'écoutes parler... Mademoiselle Hinata, qu'est-ce qui ne faut pas entendre, s'offusqua sa femme avec moquerie. Tu te rends quand même compte que ce n'est pas une altesse royale. Sakura vaut bien mieux qu'elle... Nous valons mieux qu'elle. 

- Elle reste la fille de mon patron, celui qui paye mon salaire, ce fameux salaire qui nous permet de vivre plus correctement et que tu dépenses en Vutton ou je ne sais plus trop quoi comme marque de luxe. 

- Peut-être, mais ce n'est pas une raison, croisa les bras Mebuki. Et puis, tu ne comprends rien. Tu ne vois pas au long terme.

- Qu'est-ce que tu veux dire encore par là, souffla monsieur Haruno, déjà découragé. 

- Ecoute, tout ce que je fais, c'est pour Sakura,... pour nous trois . Si elle arrive à s'unir à cet héritier, elle sera honorée et considérée. Je reconnais que Sasuke aurait été mieux ou ce Neji, mais ils sont tous pris et le Hyuga n'a jamais montré un intérêt pour notre petite fille, Naruto oui. En réfléchissant bien, les Uzumaki sont leur équivalent. Ils ne peuvent pas le déshériter, donc avec un peu de chance, en plus de toucher son héritage, il pourrait envisager d'en prendre les rênes. Il faudrait juste qu'on ravive son amour pour Sakura en lui retirant cette pimbêche des pattes et qu'avec habilité, on lui suggère de devenir chef de cette grande famille. 

- Et moi, je te dis que tu ne feras rien du tout, se mit à se fâcher son époux alors qu'ils étaient arrivés devant la porte de leur maison et qu'il déverrouillait la porte d'entrée. Je me suis promis de ne plus te laisser manigancer de tel plan. 

- Quoi ?! N'en revenait pas Mebuki qui avait l'habitude de mener son mari par le bout du nez. Il n'en ait pas question, tu m'entends ?! Je veux ce qu'il y a de mieux pour Sakura et je l'obtiendrais. C'est déjà en si bonne voie. Regarde ce qui s'est passé aujourd'hui.

- Peut-être, mais leur histoire de couple de ne nous regarde pas, insista avec force Kizashi en franchissant le seuil de sa demeure. Sinon, c'est Sakura qui risque d'en payer les pots cassés... Pas toi, ni moi, mais notre fille. Si tu l'aimes, abandonne cette idée. 

- Tu dis ça, mais c'est bien toi qui..., tenta d'ajouter son épouse en le suivant. 

- Tu sais parfaitement pourquoi j'ai fait ça, la coupa avec colère monsieur Haruno. Tu sais très bien que ce n'était pas pour des raisons vénales, mais pour notre fleur de cerisier justement... Donc, tu vas faire ce que je te dis, maintenant ! Fin de la discussion.

- Mais...

- J'ai dit, fin de la discussion !"

Monsieur Haruno planta Mebuki dans le hall d'entrée. Cette dernière resta enfin muette avant de fusiller le dos de son mari d'éclairs noirs de haine et de fureur alors qu'il montait les escaliers vers le premier étage. Offusquée d'avoir été ainsi humiliée par celui qu'elle s'était résignée à épouser, elle se dirigea vers son propre boudoir et s'y enferma pour y crier toute sa rage. De son côté, arrivé à sa destination, Kizashi entrouvrit délicatement une porte pour jeter un coup d'oeil à l'intérieur d'une chambre. Là, il y vit la silhouette endormie sous une couette d'où dépassaient quelques mèches de couleur rose. Attendri, l'homme eut un petit sourire avant de refermer. Il souffla ensuite, soulagé que leurs cris n'aient pas réveillé le soleil de ses jours qui avait enfin décidé à reprendre un peu goût à la vie après son chagrin d'amour en se remettant à manger et à sortir. Bien qu'elle avait eu une nuit, la veille, quelque peu agitée, elle avait enfin trouvé un peu le sommeil. Puis, il redescendit et rejoignit le salon où il prit le journal pour le lire dans son fauteuil favori. 

La mort d'un coeur pur Tome 1  Du rêve à la désillusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant