×× 28 avril 2023 ××
Peu de temps après le procès, les producteurs et l'auteur du livre on décider de faire sortir la dernière bande-annonce, qui dévoile le visage du personnage féminin du film, donc ma tête, avant la véritable date de sortie qui aurait dû sortir un mois avant le film. S'ils l'ont fait, c'est à cause d'une vidéo qui a fait le tour d'Internet et des plateaux télé. Un enregistrement de Nadia, qu'elle avait fait peu de temps après l'histoire avec Zendaya l'été dernier. Dans cette vidéo, elle a clairement dévoilé pas mal de truc sur le film dont mon rôle. Mais malgré la bande-annonce, l'équipe veut me préserver des interviews laissant Tom tous gérer, ce qui m'inquiète. J'ai peur qu'il ne supporte pas toute cette pression même s'il est habitué, ça fait pas mal de tension et de stress.
Donc, à cause de tout ce bordel, ma popularité monte en flèche sur les réseaux sociaux même un peu trop d'ailleurs à mon goût. Ma messagerie privée d'Instagram, est envahie et à mon plus grand malheur, je suis obligé de lires tous les messages au cas où il y aurait des commandes mélangées dans ce flot de messages. Comprenant gentillesse, maladresse, déclaration d'amour, oui y en a et haine. Bon après ces messages haineux, je les ignore totalement. Mais j'ai bien fait de laisser les codes de mon compte à Justine, elle m'aide à faire le tri quand j'en ai vraiment trop et que je n’ai pas le temps. Et puis on va dire que maintenant on est officiellement associé donc on se partage les tâches, je suis tellement heureuse que ma petite entreprise fonctionne que je suis obligé de refuser des commandes parce que le délai est trop court.
D'ailleurs cette après-midi je suis partie faire des courses pour mon atelier, je suis toute seule donc j'ai acheté du petit matériel comme des strass, des perles, ruban, dentelle, etc. pour ma robe.
Dans la rue, sur le chemin du retour, je vérifie ma liste sur mon téléphone pour être sûr de ne rien oublier, mais quand je relève la tête de mon écran, je me retrouve encerclé par des paparazzis. Il y a deux catégories de paparazzi, les compréhensifs/discret qui dès qu’ils ont leur photo, ils ne cherchent pas plus loin et s’en vont, puis la deuxième, les pots de colle qui ne lâche rien à en faire craquer les célébrités. Et bah, là, je suis entouré par la deuxième catégorie, je ne vois plus rien à cause des flashes et ils me bloquent le passage.
- laissez-moi passer !
Ils ne m'écoutent même pas, continuant à m'éblouir. J'avance tout en protégeant mes yeux et mon visage, mais la panique commence à me gagner. Je suis à deux doigts de la crise de nerf, un appareil est carrément à quelques centimètres de ma figure.
- laissez-moi tranquille s'il vous plaît.
Je tente une approche polie, mais ils sont lourds. Je tourne sur moi-même essayant de trouver une ouverture, rien. Si, à un moment, on m'attrape par le bras me faisant sortir de ce cercle infernal, des voix font écarter les paparazzis tout en les menaçant d'un séjour en cellule. Je relève ma tête est un homme en uniforme m'attire loin de ces photographes.
- vous allez bien mademoiselle ?
Je suis un peu déboussolé et c'est la première fois qu'un truc pareil arrive. L'agent de police s'inquiétant de mon état m'accompagne vers sa voiture ou trois jeunes et sa coéquipière nous attendent.
- oui, ça va merci, grâce à vous. Je suis vraiment soulagé qu'il m'ait aidé.
- vous pouvez remercier, ces jeunes gens, ce sont eux qui nous ont prévenues.
La femme policière me désigne les trois filles âgées de 15 ans. Quand mon regard et mon sourire se pose sur elles, leurs yeux s'illuminent.
- merci beaucoup, c'est très gentil à vous de m'avoir sortie de ce désagréable moment. Je peux vous remercier comment en échange.
Elles refusent d'avoir quoi que ce soit de ma part, elles voulaient juste aider la personne qu'elles adorent suivre sur les réseaux, ce qui veut dire moi. Elles sont trop choutes et je décide de récupérer leurs noms, prénom et adresse.
- pourquoi vous voulez nos adresses ? Demande l'une d'elles intriguées.
- parce que j’ai envie de vous remercier, donc je vous invite toutes les 3 pour l'avant-première du film qui se déroule ici à New York.
Elles sont plus que ravies et n'osent pas me faire un câlin, alors je tends les bras vers elles pour leur faire signe qu'il n'y a pas de souci. Je les serre dans mes bras et nous faisons une photo en plus.
Je remercie à nouveau la police avant de rentrer, mais il me propose de me ramener directement chez moi pour éviter un éventuel attroupement de paparazzi.
Et me voilà à l'arrière du véhicule direction ma maison, c'est un peu bizarre de se retrouver dans une voiture de police alors qu'on a rien fait. Mais bizarrement, cette situation me donne des idées pour une séance photo avec de l'inspiration pour de nouvelles tenues.
À peine passé la porte d'entrée que des bras puissants m'entourent le haut de mon corps et ma tête se cale dans le creux de l'épaule de mon chéri.
- tu vas bien ? J'ai vu les photos sur Internet, j'aurais dû t'accompagner pour les courses.
- Tom, tout va bien et je peux faire les courses toutes seules, tu n'as pas besoin de me surprotéger constamment.
Je me libère de son emprise, une main sur sa joue, j'embrasse l'autre d'un bisou qui se veut rassurant même si au fond de moi, je vais craquer, mais pas devant Tom. Je lui tapote l'épaule avec un petit sourire et me dirige dans ma chambre.
Refermant la porte derrière moi, je m'assois lourdement sur le rebord du lit face à celle-ci dépité. Seul, je craque. J'ai besoin de relâcher la pression que les médias nous donnent constamment. Avec Lucifer, j'y suis habitué depuis des années, mais elle était moindre comparée à celle que j'ai depuis que je suis avec Tom.
La porte s'ouvre laissant apparaître la tête brune de mon homme qui entre et vient me réconforter, mais je ne pensais pas que ce jour aller être néfaste pour le mental de mon chéri.
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I love you for you! ~ Never Without You! *Tom Holland Fanfiction* [Partie 1&2]
FanfictionCharlie, jeune femme pleine de vie. Elle est une créatrice styliste et costumière de talent pour son jeune âge. Malgré ça, elle ne fait rien paraître de son mal-être auprès de la gente masculine et ne se lie plus aux autres de peur de souffrir à nou...