I love you for you! ~ Never Without You! *Tom Holland Fanfiction* [Partie 1&2]

Chapitre 81

×× 16 février 2024 ××

Bizarrement et malgré mon agression de la veille, j'ai bien dormi dans les bras réconfortant et sécurisant de Tom, sans aucun cauchemar. Enfin jusqu'au moment où je me suis retrouvé seul dans le lit. J'ai été réveillé par un cauchemar, où plutôt par mon inconscient qui m'a fait ressasser ce qui s’est passé hier soir. Me mettant en tailleur dans le lit, j'expire fortement pour évacuer cette tension désagréable tout en caressant Wolf qui se trouve à ma place. Je découvre un petit mot de mon chéri posé sur la table de chevet, le fait d'avoir ce petit mot après un réveil difficile, me donne du baume au cœur et me réconforte.

Coucou Darling,
Ne t'inquiète pas, tu n'es pas toute seule dans l'appart, Jack y est, donc ne soit pas surprise. Il rentre quelques jours voir sa famille et part dans la matinée.
Je t'appelle dans la journée dès que je peux, mais n'hésite pas à m'appeler si ça ne va pas.
Je t'aime fort Darling.

Je suis plus que rassuré de savoir que Jack soit là, pour tout vous dire j'avais un peu peur de me retrouver seul, a angoissé même si Wolf est là et que je suis en sécurité ici, mais à un moment il va falloir que je sorte pour sa balade. Je me lève et enfile un jogging en plus du t-shirt de mon homme que je porte déjà. Jack m'accueille avec bienveillance dans la cuisine. 

- ta fin de nuit a été mouvementée ? Demande-t-il, tout en jetant un coup d'œil à l'heure du four. 

Ah oui, 7h45 c'est un peu tôt. Je lui souris timidement en guise de réponse, en me frottant mon bras endolori. Le bleu que j'ai sur l'avant-bras me renvoie une piqûre de rappel avec un magnifique flash de ce moment. 

- euh, je ne voudrais pas te déranger, mais c'est possible de sortir Wolf. Je... Enfin, si tu ne peux pas, ce n’est pas grave... 

- t'inquiètes Charlie, je comprends et ça ne me dérange pas. 

- merci. Terminais-je de dire dans un murmure. 

J'ai l'impression d'être une gamine qui a besoin d'aide. Je n'aime pas me retrouver dans ce genre de situation de faiblesse avec d'autres personnes autre que Tom. Après avoir fait une petite balade, parce que Wolf en a décidé ainsi, aller savoir pourquoi ? Sûrement qu'il ressent ma peur qui est toujours là et qui ne m'a pas quitté depuis hier. Jack part vers les coûts de 9h et je me retrouve une bonne fois pour toute seule. 

Installé à l'îlot de la cuisine, tasse de café entre les mains, mon esprit est complètement ailleurs et je fixe le liquide noir. Ce silence m'oppresse, revivant sans cesse la scène, les mêmes images. J'ai même l'impression qu'il est toujours là, à m'observer alors que je suis en sécurité. Mon cerveau réfléchi trop, non il pense trop. Que serait-il réellement passé si Wolf n'était pas intervenu ? Si Tom n'était pas là ? J'aimerais tant effacer cette partie de ma mémoire, effacer ce qui s’est passé. Les larmes montent et je laisse en plan ma tasse que je n'ai même pas touchée, pour me réfugier dans la chambre de mon homme. Assise au milieu du lit, les jambes replié sur ma poitrine que j'entoure de mes bras, je sombre dans ses souvenirs horribles. Pourquoi j'ai peur ? Il est arrêté et je suis en sécurité. Pourquoi je continue d'avoir peur ? Je peux me sortir de ce cauchemar, je n'ai pas besoin de déranger Tom, je n'ai cas faire comme avant. Dessiner mes craintes. Dessiner celui qui m'a agressé. 

À une vitesse que je ne pensais pas avoir, je récupère mon carnet à dessin et mon crayon à papier. C'est tellement brouillon dans ma tête, à cause de tous ces souvenirs que j'ai du mal à contrôler mes émotions. Je suis comme posséder et rempli plusieurs pages blanches. Une silhouette au loin, un peu plus près, puis la forme exacte le visage encore caché par la capuche et la dernière page, le portrait dans chaque détail. Le sourire qui glace le sang et ce regard qui vous déshabille, a vous en faire vomir et trembler de terreur. Je pensais que de le dessiner comme à mon habitude, pour extérioriser et brûler mes peurs, fonctionnerai, mais en réalité ça me fait paniquer davantage. Je balance mon carnet à l'extérieur de la chambre et Wolf me rejoint dans le lit, m'effondrant dans son pelage si doux. La présence de mon chien arrive à m'apaiser légèrement, mais j’ai besoin d'entendre sa voix. Mon téléphone en main, j'hésite à l'appeler. Je sais que si je ne le fais pas, il va me remonter les bretelles en me disant d'arrêter d'enfermer mes émotions et de gérer tout, toute seule. L'appel enclenché et téléphone à l'oreille, j'attends les tonalités. Une, deux, trois, quatre tonalités et je tombe sur le répondeur.