I love you for you! ~ Never Without You! *Tom Holland Fanfiction* [Partie 1&2]

Chapitre 77

×× 15 février 2024 ××

~~~~~~~~ Tom ~~~~~~~~

- mmmh, Tom... 

J'adore sa voix endormie, je suis tellement bien dans ce rêve, j'ai l'impression qu'elle est là avec moi. 

- mmh amour, ton réveil... 

Bordel, je ne rêve pas. Charlie est bien là dans le lit avec moi. Je me redresse d'un coup et attrape mon téléphone pour éteindre mon alarme. La lumière de l'écran m'éblouit, mais je n'ai pas vraiment le temps de réagir que Charlie bouge et je me retrouve plaqué contre ses seins nus. J'aime vraiment ce genre de réveil matin, surtout à 4h30. Bon, je peux me permettre de rester 5 minutes dans les bras de celle que j'aime pour lui faire un câlin. Je l'embrasse avant de me lever direction, une bonne douche bien froide pour, d'une me réveiller et de deux baisser l'excitation qui est montée en moins de deux quand je me suis retrouvé la tête dans la poitrine de Charlie. 

La douche m'a bien réveillé et calmer, par la même occasion, mon envie. Je pensais que j'aurais du mal à me lever ce matin, vu la nuit folle qu'on a passé avec Charlie. Franchement, j'ai l'impression d'être dans un rêve et qu'à mon réveil, Charlie ne sera pas là, mais à Londres. Mais ça fait du bien de me ressourcer auprès d'elle. Je me sèche et enroule ma taille avec ma serviette. Quand mes yeux se posent dans le reflet du miroir, je me les frotte pour être sûr de voir ce que je vois. 

- bordel, la maquilleuse va me tuer. 

J'ai des suçons de partout, y en a un dans le cou et d'autres sur le torse, Charlie n'y est pas allé de main morte. Ce n’est pas grave, dans le feu de l'action, ce n'est pas possible de se retenir et j'en sais quelque chose, parce que je lui en ai fait quelques-uns. 

Je retourne dans la chambre pour m'habiller et la lampe de chevet est allumée. Charlie a dû la mettre en route pour moi, cette femme est un ange. Je la regarde, elle est sur le dos à moitié couverte dévoilant son corps nu. Au moment de lui remettre la couverture, je remarque les diverses marques de suçons que je lui ai faits, j'ai peut-être abusé hier soir, en voulant la posséder tout entière et ce n’est pas la maquilleuse qui va me tuer, mais Charlie. Une fois recouverte, je lui pose mon haut de la veille près d'elle étant donné qu'elle a toujours froid quand elle est seule dans le lit et l'embrasse sur la tête. 

- mmh tu pars déjà... Demande Charlie endormie. 

- non pas encore, je me prépare et je reviens te faire un bisou avant de partir... Chuchotais-je. 

Je m'habille d'un jogging noir, d'un t-shirt et d'un sweat à capuche avant d'aller dans la cuisine. Je salue mon frère et Jack puis je prends une tasse de thé. 

- on dirait le même qu'a la maison. 

- normale, Charlie en a ramené vu que tu te plaignais que celui d'ici était dégueulasse. Me dit mon frère.

J'ai failli m'étouffer avec mon thé, je ne me plaignais pas tous les jours quand même, enfin on va dire que je préfère largement celui de chez moi. Charlie est vraiment un amour. Bon, j’ai besoin d’une petite discussion avec mon frère par rapport à ce qu’il a dit hier soir quand ils sont rentrés du match de basket.

- au fait petit frère, ça serait pas mal d'être un peu plus respectueux avec Charlie et moi. On sait se tenir et on ne se saute pas n'importe où en sachant qu'on vit en collocation. Donc avant de parler, trouve-toi quelqu'un et tu verras comment tu seras.

Ce n'est pas méchant, mais au bout d'un moment, c'est gonflant d'entendre des réflexions de ce style même si je n'ai pas honte de ma relation fusionnelle et charnelle que j'ai avec Charlie. Mais par respect pour elle, j'aimerais qu'il évite de dire ce genre de chose. Harry voit bien où je veux en venir, se rappelant de son retour à l'appart hier soir.

- désolé frangin.

- pas grave, à l’avenir réfléchi avant de parler, tu peux blesser quelqu’un avec tes paroles.

- ouais pas de souci.

- franchement, trouve-toi une copine. Dis-je en riant. 

- non merci, je suis très bien célibataire surtout que je suis souvent avec toi donc si c'est pour avoir du mal à supporter la distance ou autre, c'est bon, je suis bien sans. 

Et il part finir se préparer, bon OK je veux bien dire qu’on n’est pas un exemple, mais je pense que si ce qui s’est passé il y a 1 an n'était pas arrivé, on aurait géré parfaitement la distance. Jack y arrive bien avec sa femme et ses enfants alors pourquoi pas nous. 

Avant de descendre au parking souterrain pour se rendre au studio de tournage, je vais faire un bisou à Charlie. Entre temps, elle a enfilé mon haut et c'est enroulé dans les couvertures. 

- à ce soir Darling. Dis-je en embrassant sa joue. 

- mmh, tu fais attention... Avec les cascades.... 

- t'inquiètes pas, je suis prudent. Je t'aime. 

-... Je t'aime... Aussi... 

Lui laissant un dernier bisou sur le front, son souffle si paisible me fait savoir qu'elle sait rendormie. 

Dans la voiture, Harry me fait le topo quotidien de ma journée puis de fil en aiguille, on parle de tout. Mais je voudrais savoir un truc et y a qu'à mon frère que je peux demander.

- Harry dit moi, est ce que la venue de Charlie ici a été découverte ou pas ?

J'espère vraiment que non, je n'ai pas envie que les paparazzis viennent nous faire chier. Depuis l'anniversaire de la grand-mère de Charlie et notre retour de France en septembre, on était comme dans une bulle, coupé du monde. C'est comme si on existait plus pour ces photographes et franchement, un vrai soulagement.

- bah, y a des photos d'elle prise avec des fans à l'aéroport, mais pas de paparazzis et puis sur les réseaux, ils savent qu'elle est ici pour te voir. Ils sont pires que le FBI, avec des photos détaillé, comme le fait qu'elle est avec ta valise de Spider-Man que t'avais pour no way home.

- à ce point-là.

- ouaip, mais tu connais Charlie, ça ne la dérange pas quand il s'agit des fans et puis tu ne vas pas pouvoir la cacher éternellement à chaque fois qu'elle te rendra visite. Il faut vraiment que tu arrêtes de t'inquiète constamment, son frère en a fait une machine contre les paparazzis et des fois c'est presque effrayant.

- je sais, mais je suis comme ça, je ne peux pas m'empêcher d'avoir peur pour elle.

- Tom, tu as peur pour elle ? Ou tu as peur qu'elle te laisse à cause d'eux ?

Il marque un point, sur ce coup-là. J'ai toujours eu cette angoisse de voir les gens que j'aime me quitter, ne pouvant supporter cette pression.

- frangin, ton anxiété reprend le dessus, il faut vraiment que tu lâche prise et que tu en parles à tu sais qui.

- ouais, tu as raison. Je lui réponds d'un air détaché en regardant par la vitre.

- le plus souvent, c'est Charlie qui a raison. Renchérit Harry pour me remonter le moral et faire disparaître mon inquiétude.

Je sais que je vais devoir lui en parler, Charlie n'est pas que ma fiancée, mais c'est aussi ma meilleure amie. Avec elle, je peux parler sans crainte, des doutes et des peurs que j'ai. Elle ne me juge pas et trouve toujours les solutions. Je sais qu'au fond, je voulais juste la garder encore un peu pour moi en réalité.

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