Je pris une dernière respiration avant d'ouvrir la porte du magasin de baguettes et d'entrer à l'intérieur. L'endroit était apparemment vide et je plutôt sombre, avec des étagères remplies de boîtes partout.
Au moment où Fred me suivit à l'intérieur et referma la porte derrière lui, un homme s'approcha de nous du fond de la pièce. C'était, bien sûr, Mr Ollivander.
« Eh bien, bonjour, » nous sourit-il. « Mr Weasley... Je me souviens du moment où vous êtes venu me voir pour votre première baguette, il y a environ sept ou huit ans. Je savais dès le début que vous et votre frère seriez des fauteurs de troubles, selon les baguettes qui vous ont choisis. Que puis-je faire pour vous ? »
« En fait, » commença Fred, plaçant une main encourageante sur le haut de mon dos et en me poussant légèrement vers l'avant. « Nous sommes ici pour trouver une baguette pour elle. »
« Oh, je vois, » dit Ollivander, ses yeux se dirigeant vers moi. « Je ne vous ai jamais vue auparavant. Chez qui avez-vous acheté votre baguette précédente ? »
« Euh... Gregorovitch, » dis-je. C'était le premier et unique nom qui m'était venu à l'esprit, et je l'observais prendre un air un peu déçu.
Je ne pouvais pas lui dire la vérité sur le fait que j'étais nouvelle dans la pratique de la magie, et j'espérais qu'il ne le comprendrait pas.
Mais je devenais de plus en plus nerveuse alors qu'Ollivander continuait à m'observer, qu'il demandait mon bras de baguette et commençait à le mesurer.
Quand il s'éloigna, il garda les yeux sur moi pendant quelques secondes de plus avant de dire: « Maintenant, voyons quelle baguette vous conviendra le mieux. »
Sur ce, il se rendit dans l'arrière-salle et en revint avec une boîte dans ses mains. Il en sortit ensuite la baguette et me la remit soigneusement.
Ce n'était clairement pas celle-là, alors il m'en donna un autre. Et puis une autre après ça. Après la quatrième, je commençais à être anxieuse.
Mais au moment où j'ai tenu la cinquième baguette dans ma main, je sentis une chaleur soudaine à travers mes doigts. En souriant, je fis un petit mouvement, et un beau jet de lumière s'en échappa.
J'aurais pu sauter d'excitation en la regardant, sachant que c'était celle-là. Mais mon bonheur fu de courte durée, alors que le fabricant de baguettes reprenait la parole à nouveau.
« Oui, oui. C'est ce que je pensais, » murmura Ollivander, en souriant pour lui-même. Puis, se tournant vers moi, il dit : « Vous n'êtes pas liée à la famille Black, n'est-ce pas ? »
« N-non, » dis-je d'un ton hésitant, en posant la baguette. « Pourquoi ? »
« Tant de ressemblance... à la fois en vous et en la baguette qui vous a choisi. Noyer et ventricule de cœur de dragon; très populaire dans cette famille. »
« Eh bien, je ne suis pas une Black, » dis-je fermement, en sortant l'argent que j'avais gagné en aidant Fred et George l'année dernière.
Sur ce, je remerciais M. Ollivander et pris la boîte, quittant le magasin. Fred accéléra le rythme pour me rattraper et dit : « Qu'est-ce que c'était ? »
« Rien, » dis-je en soupirant.
« Écoute, » commença Fred, marchant devant moi et s'arrêtant, me bloquant la route. « Je sais que tu es toujours accrochée à Sirius. Mais Lupin dit que tes yeux sont comme les siens, et Sirius connaissant que ta mère ne veut rien dire. »
« Eh bien... » Je me raclais gorge maladroitement. « Ce n'est pas seulement ça... »
« Quoi, alors? »
« C'est - c'est quelque chose que Kreattur a dit. » Je déglutis, puis je lui racontais tout de cette nuit-là, et comment Kreattur avait dit que j'étais 'la fille de son maître'.
« Oh, ne sois pas ridicule, » dit Fred d'un ton. « Cet elfe de maison est fou. Ne me dis pas que tu l'a pris au sérieux. »
« Ne le sous-estime pas. »
« Alors, et maintenant ? Tu pense que Sirius est ton... tu sais... »
« Honnêtement, je ne sais pas quoi penser ! » reniflais-je, tirant sur mes cheveux dans un geste d'épuisement. « Je veux dire... ça pourrait être une possibilité. »
« Mais Sirius était à Azkaban toutes ces années, » essaya-t-il de raisonner. « Lui et ta mère n'auraient pas pu -»
« En fait, ils auraient pu, » soupirai-je. « J'ai pensé la même chose, mais si mes calculs sont corrects, à ce moment-là, Sirius s'était déjà échappé d'Azkaban. Ça a du sens. »
« Eh bien... quand tes parents se sont-ils mariés ? »
« Quelques années avant ma naissance, » répondis-je. « Ils étaient dans la vingtaine quand ils se sont mis ensemble. Mais et alors ? Cela ne veut rien dire. »
« Lexi, je pense que tu es adorable, ne te méprends pas... Mais tu es folle! »
Je riais en le regardant de travers.
« Écoute, » reprit-il avec un sourire. « En disant cela, tu accuse ta mère de tromper ton père, tu accuse ton père de ne pas être ton père tout en disant que Sirius est ton père. Tu vois à quel point cela semble stupide quand on le dit à haute voix ? »
Je riais à nouveau, en secouant la tête. « Tu as probablement raison, » soupirais-je. « Je pense que je deviens aussi folle que Kreattur, à ce stade. »
« C'est exactement ce que je me disais, » déclara Fred, avant de me prendre dans ses bras.
Je souriais, appuyant ma tête sur sa poitrine alors qu'il serrait contre lui, entendant les battements calmes de son cœur.
« Très bien, changeons de sujet, » dit-il, s'éloignant légèrement et en me regardant. « Quand devrions-nous nous attendre à ce que vous vous présentiez au travail, Miss Hooper ? »
Je gloussais, mais je me raclais la gorge pour dire d'un ton faussement sérieux. « J'aimerais commencer demain, Mr Weasley. »
« Bien, bien, » dit-il, essayant d'avoir l'air formel alors qu'il s'écartait. « J'apprécierais que vous soyez à l'heure, Miss Hooper. Je ne peux pas tolérer le retard. Le temps, c'est des Gallions. »
« Argh, tu vas me donner des ordres, n'est-ce pas ? » soupirais-je d'un ton dramatique.
« Eh bien, c'est l'un des avantages d'être ton patron. » Il m'adressa un clin d'œil.
« Et quels sont les autres avantages ? » Je haussais un sourcil taquin.
« Eh bien, d'une part, tu vas avoir un patron étonnamment beau, et en retour, j'aurai une jolie employée. »
Je riais. « Et quels sont les inconvénients ? »
« Ma beauté peut être une distraction pour toi. Crois-moi, c'est une malédiction, » dit-il avec un soupir de regret, me faisant rire. « Et bien sûr, il y a la distraction que tu me causeras. »
« Pourquoi donc, Mr Weasley ? » demandais-je avec défiance, en souriant.
Sur ce, il s'avança et m'attira de nouveau à lui, se penchant pour poser son front contre le mien. « Parce que je voudrais t'embrasser tout le temps. »

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Moldue - Fred Weasley
FanfictionJe ne suis pas l'auteur de cette histoire, je ne suis que la traductrice. Tous les droits reviennent à @TinaX2 . Résumé: Lexi Hooper est fan d'Harry Potter depuis le tout début. Un jour, Lexi et son amie décident d'aller à la gare de King's Cross po...