Nous Étions Destinés | Tome 1 et 2 |

47 - Nous apprendrons l'amour à Aydan

💖Zorah 💖

Ce matin, je me réveille aux côtés de l'homme que j'aime. La journée et la soirée d'hier n'ont pas été faciles pour lui, mais au moins, maintenant il sait tout. Et il voit également que malgré ses liens de parenté avec Ely et sa famille, ces derniers l'aiment toujours autant. Mon homme aussi sauvage soit-il, se montre parfois si peu sûr de lui que ça m'en brise le cœur. Je le dis et le répète, à mes yeux il est un centre de gravité, mais il ne s'en rend pas compte et c'est dommage. Privé d'amour dans son enfance, il ne sait même pas le reconnaître, aujourd'hui. Je hais Lara pour le mal qu'elle lui a fait et qu'elle continue de lui faire, c'en est assez, elle ne l'atteindra plus. Malia, le bébé et moi, nous apprendrons l'amour à Aydan et jamais plus il ne doutera de son importance.

Je me colle contre lui en passant ma jambe sur les siennes et viens loger mon nez dans son cou tandis que ma main se glisse dans sa barbe. J'embrasse doucement la peau à la naissance de cette dernière et il resserre son étreinte autour de moi. Je me sens si bien dans ses bras, je n'ai jamais autant aimé traîner au lit qu'avec lui. Je continue de semer mes baisers et remonte vers sa joue pour finir ma course sur ses lèvres. Ma main quitte son visage pour parcourir son torse et son abdomen avec légèreté, de temps à autre, j'érafle doucement sa peau avec mes ongles et nos baisers s'intensifient.

Aydan me serre plus fort encore tandis que mes caresses se rapprochent de plus en plus de son membre bien en forme. Lorsque je l'empoigne et commence un mouvement de haut en bas, un grondement de plaisir s'échappe de lui. Je souris contre sa bouche et mets un terme à nos échanges en m'éloignant de lui. Aussitôt, mon beau brun ouvre les yeux et fronce les sourcils. Je rebats alors la couverture afin de pouvoir délivrer l'objet de ma convoitise. Une fois son boxer enlevé, je me débarrasse de mon short sans cérémonie sous le sourire en coin de mon homme.

- Entreprenante ?

- Ouais ! réponds-je en envoyant valser mon t-shirt.

- Impatiente ?

- Toujours !

Je me place à califourchon et me laisse glisser lentement sur son sexe. Mes paupières se ferment automatiquement tant la sensation de le sentir en moi est exquise, mais ça ne lui plaît pas et il ordonne comme toujours :

- Ouvre tes yeux, Zorah.

J'obéis, nos regards s'accrochent, s'ancrent et se maintiennent pendant qu'Aydan frôle mes seins avec ses paumes, puis ses pouces passent sur mes tétons et provoquent en moi comme de légères décharges électriques. Cet homme est incroyable, il sait exactement ce qu'il doit faire, quand et comment. Jamais je n'ai reçu autant de plaisir qu'avec lui. Alors qu'il abandonne ma poitrine pour laisser ses mains vagabonder sur mon corps sans passer sur les endroits avides de lui, mon bassin ondoie au gré de ses caresses. Je le veux, j'ai besoin de le sentir et ce qu'il me donne à cet instant ne suffit pas à me combler.

- Touche-moi, Aydan.

Ma supplique s'accompagne de mouvements de hanche plus rapides qu'il freine aussitôt, et son sourire en coin m'assure qu'il sait qu'il me rend folle.

- Pas trop vite, Bae. Laisse-moi profiter de la vue que tu m'offres.

Mes lèvres s'étirent, avec lui je me sens comme la plus belle femme du monde.

Je calme alors ma cadence tandis qu'il effleure mes cuisses, tantôt l'intérieur, tantôt l'extérieur. Son petit manège dure une éternité pour moi, puis enfin la pulpe de son doigt rencontre mon petit bouton de chair, et mon corps se meut dans un accord parfait avec ses assauts. À défaut de fermer les yeux, je bascule la tête en arrière dans un soupir. Mon Dieu ! Ce que c'est bon.