14 - Je t'ai énervé, Zo ?

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❤️ Aydan ❤️

Lorsque Zorah arrive pour son cours de boxe, Ely lui saute dans les bras et lui chuchote quelque chose à l'oreille. Zorah m'offre un sourire taquin qui tend à dire : « Bravo ! Tu as suivi mes conseils. » Je lui retourne et la préviens :

— Je t'attends dans la salle

— Ça roule, j'arrive ! répond-elle.

Elle reporte son attention sur Ely et poursuit :

— On se voit après, Poupée.

— Oui ! J'ai hâte.

En attendant ma belle, je discute un peu avec Jay et apprends que ce soir, les filles vont au club. Je suis comme fou de savoir qu'elles vont là-bas toutes seules, alors que lui reste tranquille.

— Ça ne te dérange pas qu'Ely aille en soirée sans toi ? demandé-je à Jay

— Non, mec ! Les videurs, sur ordre de Sam, dégagent sans chipoter les fauteurs de trouble. Leurs arrières sont couverts, me dit-il sûr de lui.

J'acquiesce, mais ne suis pas convaincu. Il doit s'en rendre compte puisqu'il ajoute :

— Si ça peut te rassurer, on ira les rejoindre après la fermeture.

— Ouais, je suis partant pour y aller, ça ne me plaît pas de les savoir seules.

— OK, bro. T'es quand même une vraie mère poule quand tu veux, s'esclaffe-t-il.

Zorah nous rejoint en souriant.

— T'es prête ? lui demandé-je

— Ouais, je suis au taquet et je vais t'allumer !! me dit-elle en me charriant.

Le rire de Jay redouble quant à moi, je ne peux me retenir de le rejoindre. Jay passe son bras autour des épaules de ma belle et lui dit :

— Je suis de tout cœur avec toi, Bae. Surtout, ne le rate pas.

— T'inquiète pas, petit chou, je vais te venger, glousse-t-elle en lui offrant son poing pour un check.

Les enflures, ils n'ont vraiment aucune pitié pour moi. Jay quitte la salle non sans un clin d'œil à Zorah.

— Je demande à voir ! Je suis sûr que même en me laissant faire, tu ne me ferais pas bouger, la provoqué-je.

Elle me regarde avec son air choqué et me charge direct. C'est qu'elle est nerveuse.

— Je t'ai énervé, Zo ? demandé-je en esquivant ses coups les uns après les autres.

Elle rit.

— Même pas ! Il en faut un peu plus quand même.

— Je vois... réponds-je en tournant autour d'elle. Comme lorsque je te maintiens comme ça, par exemple ?

Je passe mes bras autour des siens et la serre étroitement contre moi. Je la sens se tendre aussitôt, puis se relâcher imperceptiblement. Je sais qu'elle est le genre de personne qui n'aime pas se sentir coincé. D'ailleurs, j'ai remarqué qu'elle oppressait et montait vite en tension dans ces moments. Je resserre un peu plus mon étreinte pour la taquiner et voir sa limite.

— Dis donc, Aydan ! T'es drôlement taquin, ce soir, rit-elle.

Elle ne bouge pas et je me délecte de sentir son corps contre le mien. Elle tient si bien au creux de mes bras que je pourrais vite m'y habituer. Je murmure alors au creux de son oreille :

— J'ai eu un bon réveil, ça m'a mis de bonne humeur pour la journée.

Des images d'elle, se trémoussant dans mon t-shirt, gagnent mes pensées et je sens mon attribut masculin s'éveiller. Je me détache vite d'elle et débute le cours sans demander mon reste, son regard moqueur en dit long, mais je ne riposte pas.

Nous Étions Destinés | Tome 1 et 2 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant