49-L'individu ne parle pas

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Je tiens à préciser qu'il s'agit d'un premier jet, les chapitres ne sont pas retravaillés avant d'être postés et les corrections ne sont pas faites. Désolée d'avance pour vos yeux et bon courage 😊

♥️ Zorah ♥️

Marvin et moi discutons de mon rendez-vous chez l'obstétricienne, il est content pour nous et m'avoue qu'il espère lui aussi fonder une famille, un jour. Je lui souhaite d'avoir cette chance et je suis convaincue que lui et Fred feront de bons parents.

Alors que j'informe mon associé qu'il peut prendre le reste de sa journée, son regard fixe quelque chose ou quelqu'un derrière moi. Intriguée, je commence à pivoter sur mon tabouret, mais deux mains se posent délicatement sur mes yeux. Elles sont rugueuses, abîmées par endroit et provoquent une sensation irritante sur ma peau sensible, mais en même temps, elles me sont familières.

Privée de ma vue, je me concentre sur ce que j'entends et je remarque que Marvin ne dit pas un mot, il s'agit forcément de quelqu'un que je côtoie. De plus, si ça avait été un malotru, la douceur n'aurait pas été de mise. J'inspire profondément pour faire entrer mon odorat en action. Je capte aussitôt un effluve de cardamome relevé d'une note de musc. Christian Lacroix Noir, j'adore ce parfum, et il n'y a qu'une seule personne de mon entourage qui le porte.
Je me retiens de crier, mais mes lèvres esquissent un énorme sourire et je couine comme une enfant :

- Zayshann !

Les mains se retirent et l'homme s'écarte. Je me lève du tabouret à la hâte et prends mon frère dans mes bras.

- Bien joué, sœur ! s'exclame-t-il en m'entourant des siens.

Je suis heureuse de le retrouver, d'autant qu'il ne devrait pas être ici, puisqu'il est en période d'entraînement pour son combat. Zayshann est un homme consciencieux, sa préparation physique avant un affrontement est vitale, et il ne laisse place à aucune distraction, pas même sa famille. C'est la raison pour laquelle Malia et moi ne l'avons pas vu depuis des mois.

Je le libère de mon étreinte et il serre la main à Marvin.

- Comment tu vas depuis la dernière fois ?

- C'est tranquille et toi ? répond mon ami.

- Moi, c'est hard. Je me fais défoncer la tronche cinq jours sur sept, mais à part ça, c'est cool.

- Je pense bien, ouais. Tu combats le mois prochain, c'est ça ?

- Exact ! Après le match, je go direct au fast-food pour m'enquiller des tonnes de burgers.

J'éclate de rire.

Qu'il est con.

- Et toi, jeune papaye, comment tu vas ? m'interroge-t-il.

Je m'assieds sur mon tabouret et l'invite à prendre place à mes côtés.

- Je vais magnifiquement bien et je suis très surprise de te voir, ici. Dis-m'en plus sur ta venue, petit kikoo.

- Un grain de sable a fait merder ma routine bien huilée.

- Mais encore ?

- Mon entraîneur de boxe a eu un accident et se retrouve hors service. Quand j'en ai parlé à Mam's, elle m'a informé que ton mec est dans le domaine. J'ai fait des petites recherches et j'ai découvert quelque chose qui m'a plu, alors me voilà ! Et puis comme ça, j'en profite pour te voir un peu, même si Mal est chez son vieux, grimace-t-il.

Je souris. Une certaine fierté m'envahit lorsque mon frère évoque Aydan, j'ai hâte que les deux hommes de ma vie se rencontrent.

- Tu repars quand ? Parce qu'elle rentre ce week-end.

Nous Étions Destinés | Tome 1 et 2 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant