58- Trop plein d'amour?

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Aydan

Nous avons passé un super moment, le concert était génial, on en a pris plein la vue. Mais ce que j'ai le plus apprécié, ce sont les filles qui étaient toutes excitées et le bonheur qui se dégageait d'elles. Elles m'ont comblé d'une joie intense et quand je pense que ma vie avec elles ne fait que commencer, je me dis que mon passé ne fera plus jamais le poids face à mon présent.

Zorah s'affaire actuellement à ranger ce qui traine dans la cuisine. J'approche d'elle et attrape sa main pour qu'elle vienne se lover contre moi.

- Une douche en amoureux ça te dit ?

- Toujours.

Je l'entraîne dans la salle d'eau et ferme la porte derrière nous avant de commencer à l'effeuiller lentement tout en effleurant son épiderme. Surtout aux endroits où elle est sensible. Mes paumes caressent sa poitrine aussi légèrement que le ferait une plume et sa peau s'éveille instantanément faisant durcir davantage la pointe de ses seins. Je lève les yeux vers le visage de cette femme qui m'obsède jour et nuit, je lis son désir dans ses iris et je sais à sa lèvre prisonnière de ses dents qu'elle se retient de me sauter dessus telle l'impatiente qu'elle est. Ma bouche esquisse un sourire taquin, ce qui me vaut un froncement de sourcils. Coopératif, je reprends ma tâche et dépose une lignée de baisers sur le ventre de ma belle avant de lui ôter le reste de ses vêtements.

- Ce soir, je trouve ça sexy que tu me déshabilles. Dans quelques mois, je chialerai parce que tu devras le faire et aussi parce que je n'arriverai plus à mettre mes chaussettes ni mes chaussures, et encore moins à faire mes lacets, sourit-elle, en passant sa main dans mes cheveux.

- Je t'achèterai des sabots de grand-mère, on évitera ce problème, me moqué-je.

Le rire de Zorah se répercute contre les murs de la pièce avant de finir sa course dans ma cage thoracique. C'est comme s'il chassait une à une toutes les ombres tapies dans les recoins de mon âme.

Je me relève soudainement, la surplombe et fourre mes doigts dans ses cheveux de jais, puis je tire doucement de sorte qu'elle lève la tête afin de capturer ses lèvres roses et chaudes.

Ma langue vient les taquiner, Zorah me donne enfin accès à la sienne. Elles se mélangent, et se caressent dans un rythme long, puis la cadence augmente, notre baiser tendre devient de plus en plus ardent. Celui-là même qui éveille mon cerveau masculin à tous les coups. Zorah se colle à moi, je devine son sourire se former avant qu'elle ne mordille ma lèvre inférieure. Elle vient de prendre les rênes, je la laisse faire, d'autant que la sentir se tortiller contre moi m'excite davantage.

Ses doigts parcourent le haut de mon corps à travers mon pull qu'elle ne tarde pas à virer. Elle poursuit ses caresses en éraflant la peau de mes côtes avec ses ongles, c'est à mon tour de frissonner. Ma belle ne s'arrête pas, sa bouche se pose sur mon torse, avant de continuer leur chemin vers mon abdomen, puis ses baisers font place à une trainée humide laissée par sa langue. Mon membre tressaute à l'étroit. Zorah le sait, joueuse, elle m'allume en beauté et prolonge sa course à travers mon pantalon tout en me fixant d'un regard de braise.

Putain!

Mes poings se serrent, mon rythme cardiaque est anarchique, je la désire et elle s'amuse à me faire languir. Son sourire aguicheur et ses doigts qui viennent jouer avec la bordure de mon pantalon le prouvent.

- Tu veux me faire crever, Bae ?

- Non, mourir avant un orgasme ça serait dommage.

Elle saisit mon chino et mon caleçon pour les glisser sur mes cuisses avec une lenteur calculée. Ma verge à moitié libre, elle s'arrête, se mord la lèvre et taquine la peau apparente de mon sexe. Je frémis et grogne de frustration provoquant ainsi son rire badin.

Nous Étions Destinés | Tome 1 et 2 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant