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Le soir venu, je me dirige vers la chambre d'Azaël. Je regarde autour de moi pour être certaine que personne ne me voit. Ensuite, je prends une grande inspiration avant de toquer trois fois sur sa porte.

- Azaël, ouvre-moi. C'est Illara.

Après cela, sa porte s'ouvre. Je rentre rapidement avant qu'il n'y ait quelqu'un qui arrive, puis je ferme la porte. Je me tourne et vois Azaël, debout, en train de me fixer.

- Alors ? Quelle est ta réponse ? Lui demandais-je.

- Vous... Vous étiez vraiment sérieuse ? Dit-il avec surprise.

Je hoche la tête, en m'approchant de lui.

- Alors ?

Il s'approche à son tour, sans jamais détourner le regard. Le voir d'aussi près me provoque des sensations nouvelles.

- Je peux ? Dit-il en fixant mes lèvres.

Je hoche la tête, lui donnant mon consentement. Et sans plus attendre, il pose chacune de ses mains sur mes joues avant d'amener ses lèvres sur les miennes. Je ne réagis pas tout de suite. Cependant, je finis par poser mes mains sur son cou, l'amenant à moi. Je ne pensais pas qu'il oserait m'embrasser, mais il l'a fait. Et je n'ai jamais rêvé de mieux.

- Redis-moi ce que tu m'as dis dans le jardin.

- Que tu me plais ? Lui demandais-je.

Il hoche la tête.

- Tu me plais, Azaël.

Il me pousse alors contre le mur, me tenant fortement par la taille.

- Je te plais seulement, princesse ?

Il approche son visage jusqu'à ce que je sente son souffle chaud.

- Je t'aime, Azaël.

Il sourit, victorieux, avant de poser à nouveau ses lèvres sur les miennes. Finalement, la soirée s'est terminée mieux que ce que je pensais...

VENELIA

Après que je me sois changé, je retourne dans la chambre, là où je vois l'Empereur s'affaler sur le sofa.

- Dure journée ? Lancé-je.

Il tourne sa tête vers moi, me relookant de bas en haut avant de hocher la tête.

- Je n'ai eu que des réunions toute la journée, c'est épuisant. Me répond-il.

- Je pourrais assister à certaine de ces réunions. Lui proposé-je, en m'asseyant sur le lit.

Il reste silencieux un moment, comme s'il réfléchissait, avant de répondre :

- Ce n'est pas une bonne idée.

- Pourquoi ? Parce que je suis une humaine ? Lui demandais-je.

- Exactement. Je ne peux pas te laisser entouré d'hommes et de vampires. M'explique-t-il. Ce serait laissé une brebis être entouré de loups.

Je secoue ma tête, avant de m'allonger.

- Je commandais mes hommes pendant la guerre. Lui dis-je. J'ai tenu cinq années contre vous, après la mort de mon père. Je ne suis pas aussi faible que vous le pensez.

Blood's CrownOù les histoires vivent. Découvrez maintenant