Chapitre 160 : La guerre : les fantassins

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I count the corpses on my left,

I find I'm not so tidy.

So I'd better get away, better make it today

I've cut twenty-three down since friday.

But I can't control it.

My face is drawn, my instinct still emotes it.

La vague de puissance dans le corps de Remus ne se dissipa pas aussi rapidement qu'auparavant - peut-être simplement parce qu'elle avait toujours été là - mais maintenant il savait comment s'en servir. Ou peut-être était-ce un mécanisme de défense, car l'instinct lui disait ce qui allait suivre.

Tout le monde dans la crypte pouvait le sentir. Quelques-uns d'entre eux se sont levés avec anxiété. Livia a fermé les yeux et a soupiré de plaisir.

Les pas lourds et rapides résonnaient depuis l'église au-dessus. L'adrénaline a inondé le corps de Remus alors que la dalle de béton couvrant l'entrée de la crypte était poussée de côté.

Greyback est descendu. Il avait l'air différent d'avant. Il n'était pas sur la défensive maintenant. Il souriait, sa posture et son odeur étaient accueillantes. Amical.

Le cœur de Remus a sauté un battement.

Greyback a souri, ses yeux sombres et secrets comme la forêt.

"Remus Lupin", dit-il. "Je pense qu'il est temps de discuter."

Remus a hoché la tête, stupéfait.

Greyback hocha également la tête, toujours en souriant, puis se retourna et commença à remonter les escaliers. Remus suivit sans même se retourner. Enfin, enfin, c'était sa chance. Pour faire quoi, il ne le savait pas encore. Tout ce que Remus savait à ce moment-là, c'est que son père était venu le chercher, et il était ravi.

L'air devenait plus frais et plus propre à mesure qu'ils faisaient surface dans l'église en ruine, et Remus inspira profondément, fermant les yeux. C'était presque le soir, frais et calme. Sous les nuages faiblement éclairés, la forêt qui les entourait passait du jour à la nuit, les créatures nocturnes bâillant, s'étirant et sortant de leurs trous et tunnels.

Greyback conduisit Remus dans l'allée de l'église, jusqu'à la sortie voûtée, et ils marchèrent - pas très loin - à travers les hêtres élancés, les chênes anglais robustes, dans un étroit sentier caché qui menait à une sorte de grotte au pied d'une colline. Une tanière.

Sans se retourner, Greyback entra, ne se baissant que légèrement à l'entrée avant de se redresser lorsque la bouche de la tanière s'ouvrit plus large et plus haute que Remus n'aurait pu le prévoir de l'extérieur. Il a suivi, parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire.

A l'intérieur, ça sentait comme à la maison. La terre, la forêt, la viande et le loup.

Bien qu'il n'y ait pas de source de lumière naturelle, dès que Greyback est entré, une série de torches le long des murs de la tanière se sont allumées, créant un espace confortable et accueillant. Il y avait même un feu avec un chaudron en étain suspendu au-dessus, débordant de quelque chose qui sentait épais et savoureux. Une table en bois à côté de la cheminée était chargée de nourriture de toutes sortes - du gibier fraîchement tué et dépecé, des bols de noix et de baies, des champignons, des orties et du pain.

Les côtés de la grotte avaient été sculptés en étagères et en creux remplis de livres et de parchemins. Il y avait quelques tabourets en bois éparpillés, et Greyback a fait signe à Remus de s'asseoir.

Remus s'est assis et a regardé autour de lui. Plus loin, caché dans les ombres, il pouvait sentir l'odeur d'un lit - ou du moins l'endroit où Greyback dormait.

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