𝐔𝐧 𝐠𝐢𝐟, 𝐮𝐧𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞
Un bouclier étoilé. Un marteau magique. Une armure de génie. Une crinière de feu. Un bras en vibranium. Un casque doré à cornes. Des toiles d'araignée. Des flèches bien tirées. Une magie écarlate. Des cheveux arg...
c'est en écoutant cette magnifique chanson que l'histoire de cette partie m'est venue alors n'hésitezpasàl'écouter ;)
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Steve se tient une fois encore sur le parvis de la cathédrale de New York, son regard caresse la façade sculptée ainsi que cette architecture élancée qui dénote radicalement avec les gratte-ciels modernes qui l'entourent. Perdu dans ses pensées, son esprit se remémore des souvenirs pas si anciens mais qui font toujours ressurgir une boule dans sa gorge. Alors il resserre sa prise sur le bouquet composé de trois roses qu'il tient et marche vers la porte de la cathédrale. Comme à chaque fois.
Il pénètre dans l'édifice et prend quelques secondes habituelles pour contempler les vitraux colorés, les arcs et les voûtes qui embellissent cet intérieur. Malgré tout, ses pas empruntent un chemin qu'il connaît par cœur, il se dirige vers le fond de la cathédrale, dans le côté droit où se trouve une petite rosace qui fait scintiller ses plus belles couleurs tout autour d'elle.
Au-dessous de cette rosace, un petit support en fer forgé est planté dans le mur de pierre. Steve fronce les sourcils en constatant que ce support est vide, que les roses qu'il vient déposer chaque semaine ne sont plus là. Inévitablement, il tourne sur lui-même et cherche ses fleurs du regard avant de se ressaisir.
- C'est stupide ... elles sont fanées de toute façon, se murmure-t-il
D'un geste presque machinal tant il est répété, le blond dépose ses trois roses à leur place et les fixe tristement. Il sent un frisson désagréable parcourir sa colonne vertébrale, ses belles prunelles bleues ont perdu tout leur éclat alors que ses pensées emplies de peine reviennent à la charge.
- C'est donc là que tu disparais toutes les semaines, dit une voix dans son dos
Steve relève la tête et se tourne en direction de son interlocuteur.
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C'est une tête blonde - autrefois rousse - qui s'approche de lui.
- Natasha ? Qu'est-ce que tu fais ici ? - Je suis venue mener l'enquête pour savoir ce que Monsieur Rogers venait faire ici, une fois par semaine, répond-elle en se postant à sa droite - Et bien voilà, tu as percé le mystère Sherlock, plaisante Steve malgré le manque de joie dans sa voix
Natasha scrute les roses qu'il vient d'installer et se sent obligée de préciser :
- C'est moi qui ai retiré les roses fanées. Je sais depuis un petit moment que c'est là que tu viens alors aujourd'hui, j'ai décidé d'arriver un peu avant toi - Pour venir m'interroger ? - Non, pour venir épauler un ami
