312 | PETER PARKER

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- Tante May, tu ne peux pas savoir comme j'avais le trac en arrivant ! s'exclame Peter

Les rires de sa tante résonnent à l'autre bout du fil, l'adolescent continue de faire les cent pas dans sa chambre.

- Et ça a été si terrible que ça ?
- Son père me fout la frousse, on n'a pas le droit de dormir dans la même chambre et c'est à peine si je peux la regarder plus de deux secondes !

May ne montre vraiment aucun soutien à son neveu et éclate à nouveau de rire. Exaspéré et sincèrement désespéré, l'homme araignée fait la moue en fulminant intérieurement.

- Merci pour ton empathie, grogne-t-il
- Désolée mon chéri mais c'est bien trop marrant ! Ça me rappelle ma jeunesse, tu me fais redevenir adolescente, plaisante-t-elle
- Ravi de l'apprendre

Peter soupire et s'effondre sur le lit. Son regard scrute le mur à sa gauche, cette simple cloison qui sépare sa chambre de la tienne. Qui le sépare de toi.

- Mais sinon, tu passes quand même de bonnes vacances ? À l'exception du paternel fouteur de jetons, bien entendu
- Oh oui, la mère de Y/N est vraiment super sympa et je suis sûre que vous vous entendriez bien toutes les deux. Elle cuisine comme une vraie chef, elle pourrait te donner quelques cours, rit-il. J'ai découvert plein de photos et d'anecdotes sur Y/N et même si on ne se voit pas autant que je l'aimerais, c'est cool d'être avec elle pour Noël

Sans même s'en rendre compte, il se met à sourire en pensant à toi. May peut entendre ce fameux sourire béat et plein d'amour même à travers le téléphone, et ça lui fait chaud au cœur.

- Je suis contente pour toi, si tu passes un beau Noël avec elle c'est l'essentiel. Et peut-être que son père finira par se détendre un peu, qui sait ?
- Peut-être bien, on peut toujours croiser les doigts, plaisante l'adolescent
- Peter ?

Il s'agit de ta voix étouffée par la porte, suivie par deux coups. Peter se tourne instinctivement vers cette séparation avant de reporter son attention sur sa tante.

- Il faut que je te laisse May, on se rappelle plus tard
- Bien sûr mon chéri !
- On se voit dans une semaine pour passer le Nouvel An avec toi
- J'ai hâte !

Il adresse quelques derniers mots à sa tante avant de raccrocher et de se précipiter vers la porte. Il l'ouvre rapidement, pressé de te voir.

- Salut, dit-il maladroitement
- Tu es prêt pour la session « pain d'épice » avec ma mère ? souris-tu
- Bien sûr, ça va être chouette, acquiesce-t-il. Tu vas rester avec moi, pas vrai ?

Tu ris en levant les yeux au ciel, amusée par l'attitude nerveuse de ton petit-ami.

- Rien ne saurait m'en empêcher
- Même pas ton père ? D'ailleurs, est-ce que tu as le droit de me parler là maintenant ?

Cette fois, tu éclates de rire sans pouvoir te retenir.

- Mon père joue peut-être les dictateurs avec toi mais moi, ça fait longtemps que ça ne me fait plus peur ! Donc si j'ai envie de te voir maintenant ...

Tu fais un pas, Peter se retrouve pressé contre la porte. Seuls quelques centimètres vous séparent, le cœur de Spidey décide de faire des bonds et pour ne rien arranger, tu fais courir tes doigts sur son torse.

- Je le fais, murmures-tu

Tes lèvres frôlent les siennes, donnant simplement un avant goût insuffisant à ton petit-ami. Insuffisant car il aimerait aller plus loin mais bien suffisant pour le rendre dingue, comme intoxiqué par ton contact.

- Je te sens fébrile ..., ris-tu
- Eh oh les jeunes, distanciation sociale d'un mètre ! vous ordonne ton père

Tu te mords la lèvre pour ne pas rire et t'écartes de Peter, qui a les joues bien rouges.

𝐖𝐄 𝐀𝐑𝐄 𝐀𝐕𝐄𝐍𝐆𝐄𝐑𝐒 ↝ gif series vol.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant