24 mars 2024 - Quand les ami·es partent
__________Il n'y a rien de plus triste que le moment où il faut se dire au revoir. Je sens les larmes monter à chaque fois, bien qu'elles ne coulent que rarement. Quand le week-end touche à sa fin, qu'il faut les laisser s'en aller, retourner à leur ville et à leur quotidien... Mon cœur se morcelle, tout se noue et la tristesse inonde ma poitrine. Je la sens s'effondrer en vagues immenses sur mes épaules, et j'ai des frissons de froid le long du dos. Je me sens vide un instant.
3 avril 2024 - Le Rudix
__________Comment on dit à quelqu'un « je me suis trompé, tu es une personne et un ami formidable, je te veux dans ma vie » ? Après lui avoir collé une rude gifle en lui disant qu'il n'était pas digne d'être notre ami, comment on rectifie le tir quand on se rend compte de sa connerie ?
Je voudrais choper Pichenette un soir, lui faire un long câlin, puis lui dire que j'ai été très bête et orgueilleux, et que je voudrais bien remettre les choses à leur place. Que j'aimerais bien faire dodo dans son camping-car et manger sur sa terrasse avec les vaches qui viennent nous dire bonjour. Que j'aimerais bien faire de longs trajets en voiture à côté de lui, à détailler le profil de son visage : ses yeux de dessin animé, son nez bizarre, ses dents de traviole. Et ses mains ! Ses pouces plats et ses longs doigts comme des knackis maigrichonnes.
Si je lui disais ça, il rirait probablement en soupirant en même temps comme il sait si bien le faire. Il me tapoterait le dos tandis que je me cramponnerais à lui, et il me regarderait avec cet attendrissement qui pointe parfois dans ses prunelles.
Les câlins de Rudy sont vraiment particulier. Je ne sais pas si c'est cette ambiance paternelle ou juste le fait qu'il est lui-même, mais ils ont leur saveur unique.