Néon

23 3 17
                                    

J'arrive difficilement à y croire. Ça fait quelques heures, à peine. C'est le genre d'histoire à raconter aux petits-enfants. « Tu sais, quand j'ai dit à mamie que je l'aimais, elle était en train de vomir sa sangria et elle n'arrivait plus à aligner trois mots. » C'était si improbable comme déclaration. Complètement fou, même. Comme nous :)

Je sais pas d'où ça sort, ça me prend des fois, un truc super violent au cœur, quand tu souris ou que tu fais la débile en arts plastiques, et je me dis « wow ». Et puis d'autres fois c'est tout tendre et c'est une envie de te prendre dans mes bras pour te transmettre ma chaleur, mon amour. Une envie de te protéger de tous ces connards qui te font du mal. Genre l'autre abruti à qui j'ai envoyé un message bien vénère à trois heures.

C'est juste que t'es tellement sweet, tellement touchante, intelligente, belle, le simple fait que tu existes fait faire des saltos à mon cœur.

Je sais pas si je suis amoureux. Je pense à toi très (trop ?) souvent et je sais que je ferais littéralement tout pour toi (sauf faire du mal à un chaton, y a des limites).
C'est ça l'amour ? S'offrir tout entier à l'autre en priant pour qu'il nous accepte ? Je ne sais même plus. C'était plus simple en cinquième ou en quatrième, quand je disais que j'étais amoureux de gars qui s'en tamponnaient la coquille de moi.

Ta couleur c'est le bleu clair et pur des journées d'hiver très froides, ce bleu à la limite du blanc, qui s'étend à perte de vue. Tu es la première personne aussi claire que je rencontre, et que j'aime. Roméo était bordeaux, la Guimauve était vert sapin et le Chevalier était bleu roi...

Évidemment que Néon c'était toi.

randomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant