20 janvier 2024
je viens de me rendre compte que j'ai mis 2023 au lieu de 2024 sur tous mes chapitres de ce début d'année x)
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Je suis une loque ce soir. Sept, purée. Sept crises d'angoisse en une seule journée. Ça a commencé dès le réveil. J'ai pleuré dans mon sommeil, parce que j'avais les yeux gonflés et encombrants, comme quand je passe quatre heures à pleurer, quand je me suis éveillé. Et dès que j'ai ouvert les paupières, j'ai pensé au coup de fil de la veille et à tout ce que ça avait réveillé en moi. Paf, première crise.
Je me suis levé ensuite, comme un zombie. J'ai dissocié sous la douche, alors j'y suis resté une demi-heure, et je me suis engueulé mentalement à cause du gâchis d'eau. Et la journée s'est déroulée lentement, comme un rêve nauséeux ponctué de pics d'angoisse, le tout lié par cette sale impression que ça serait le dernier jour de ma vie.
Zia a été très présente et j'en ai été surpris, touché, désolé. Elle m'a fait beaucoup de bien. Je l'aime très fort, elle est extraordinaire.
Dimanche a été pareil.
Lundi a été correct.
Mardi, ça a recommencé. J'étais à un poil de cul de faire une grosse, grosse bêtise.
On est mercredi maintenant. J'avais un bac blanc de philo-littérature ce matin. J'ai écrit des trucs méchants envers les hommes et des trucs cyniques : « la grandiose espèce humaine » et des majuscules aux mots. Le prof dit souvent qu'il faut mettre notre point de vue personnel dans la troisième partie, parce que ça nous rend plus convaincants. Dans ma troisième partie, j'ai dit qu'on s'en fout d'avoir un avis objectif sur la réalité parce qu'elle n'existe pas dans tous les cas. Ça m'a fait marrer. J'ai hésité à lui écrire « désolé, j'étais de mauvaise humeur » au bout de ma dissert, mais finalement non, je n'avais pas envie de jouer la carte de cette complicité...
